Je n'abonderai pas dans cette critique.
J'aime la littérature horrifique, profondément, en témoigneront mes critiques précédentes.
Je ne pense pas être insensible au gore, profitant d'ailleurs pleinement de ma lecture de "Morte Saison" en ce moment.
Mais alors là, c'est vraiment indigeste.
Le problème n'est pas le mauvais goût ou l'irrespect de la convention sociale, comme le laisse sous-entendre la préface, en profitant pour tailler ceux qui ne jurent que par King.
Le problème avec les oeuvres violentes, c'est la gratuité. Et ça n'est pas simple de faire l'équilibriste entre débauche gratuite de violence et une violence esthétique ou engagée. J'ai déjà abordé ce point avec le nullisime "Martyrs" dans une de mes critiques (à pondérer avec l'excellent "Midsommar", à titre d'exemple).
Pour venir encore pondérer le propos, on pourra souligner que "Dirty Sexy Valley", dans le "porno-gore", était une réussite.
Mais dans ce recueil, en toute sincérité, il n'y a pas grand-chose à sauver.
C'est dégueulasse, évidemment de très mauvais goût, souvent insoutenable, et pour un bénéfice d'intrigue , de réflexion ou de divertissement inexistant.
C'est juste... Immonde et gratuit.
C'est exactement la littérature horrifique que j'exècre. J'avais beaucoup d'attente pour cette jeune maison d'édition, mais malheureusement, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin.
Et si les goûts et les couleurs ne se discutent effectivement pas, et que oui, on peut évidemment se divertir face à l'horreur via bien des médias, il y a bien une ligne avant l'abjection, qui sépare l'horreur gratuite de l'oeuvre qui apporte un peu plus au lecteur, même en résilience.
Autant vous dire que pour le coup, on n'a pas vraiment respecté le terrain.
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Il s'agit d'un recueil de nouvelles parfois très gores. Je ne suis pas franchement sensible et plutôt adepte du genre « horreur » et « trash » mais ce qui m'a gêné c'est que parfois les nouvelles étaient trop courtes pour être vraiment construites mais quand même très crues … âmes sensibles s'abstenir
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15 mars 2021
Rencontre avec Jean-Pierre Andrevon, Romancier et Scénariste de Science-Fiction.
Modération : Julien de la Jal
Un entretien où il est question de "Gandahar", de René Laloux, Philippe Caza, un peu de Roland Topor et de Arthur C.Clarke, Le travail du Furet et du dernier ouvrage de JP. Andrevon "100 ans et plus de cinéma Fantastique et de Science-Fiction" donc de cinéma en général.