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Révolution française (Gallo) tome 2 sur 3
EAN : 9782266198080
480 pages
Pocket (04/02/2010)
3.89/5   128 notes
Résumé :

Louis Capet ci-devant Louis XVI, roi de France, est monté sur l'échafaud, le lundi 21 janvier 1793, peu avant dix heures vingt du matin. Ce sang royal répandu rend tout compromis impossible. La république doit " vaincre ou mourir ". La Convention en appelle à la nation : " Aux armes, citoyens ! Le danger est partout, aux frontières du pays comme à l'intérieur, où les différents partis se déchirent et ... >Voir plus
Que lire après Révolution française, Tome 2 : Aux armes, citoyens ! (1793-1799)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
(Pour le début des « évènements », confer Max Gallo Révolution française, Tome 1 : le Peuple et le Roi (1774-1793) :

https://totalitarismes.wordpress.com/2018/10/11/mon-commentaire-du-livre-de-max-gallo-revolution-francaise-tome-1-le-peuple-et-le-roi-1774-1793/

Dans la nuit du 10 au 11 mars 1793, les députés votent la création d'un Tribunal Révolutionnaire, un Tribunal en réalité CRIMINEL et TERRORISTE.

A partir de cette période, les massacres de masse, par CENTAINES de victimes, s'intensifient. La violence est partout omniprésente : on pille, on fusille, on guillotine… et même on crucifie !

Les conspirations, les machinations, les trahisons, les dénonciations sont généralisées. La TERREUR se met en ordre de marche.
Le Tribunal Révolutionnaire arrête et juge arbitrairement puis exécute sommairement par la guillotine ou par les divers autres moyens ignobles de tortures à mort de cette époque, des DIZAINES de citoyens « otages », « contre-révolutionnaires », dans le cadre de la loi sur les « SUSPECTS » (page 191) :

« Tout citoyen peut devenir suspect, donc accusé, donc condamné à mort ».

Le Comité de Salut Public des Jacobins dirigé d'abord, par Marat puis par Danton et enfin par Robespierre, impose la PEUR par la Terreur (le 5 septembre 1793) partout en France : c'est la Guerre Civile.

A partir du 10 octobre tout s'accélère, le Comité de Salut Public dirigé par le DICTATEUR Robespierre, devient l'organe de « gouvernement » Terroriste de la nation.
C'est la Grande Terreur, la guillotine tourne à plein régime : une véritable boucherie (page 119) :

« C'est un automne et un hiver cruels.
Il a suffi de quelques semaines pour que la loi des suspects remplisse les prisons.
Le nombre des détenus, à Paris, est multiplié par quatre entre septembre et décembre 1793. Et les têtes roulent dans le sac ».

Désormais, les massacres se comptent par MILLIERS de victimes (page 120) :

« Fouché et Collot d'Herbois, à Lyon, constituent une commission militaire, qui condamne à mort mille six cent soixante-sept « aristocrates », « fédéralistes », traîtres, suspects ».
Et Carrier, à Nantes, entasse dans les barcasses les condamnés, qu'il noiera dans la Loire ».

Et aussi (page 136) :

« On fusille en huit « chaînes » mille huit cent quatre-vingt-seize prisonniers, près d'Angers. Des centaines d'autres sont exécutés ».

Egalement (page 137) :

« Les « noyades » se multiplient. On coule les pontons sur lesquels on entasse prêtres réfractaires, prisonniers qu'on appelle « brigands ». Et on dénombre au moins cinq mille victimes.
Et la rumeur se répand de supplices atroces, de femmes fondues vives pour en tirer une graisse médicinale, de peau des victimes tannée comme du cuir, de mariages républicains, consistant à noyer un couple, attachés nus l'un à l'autre et jetés dans la Loire ».

Et encore (page 144) :

» Dans Commune-Affranchie, ci-devant Lyon, on dénombre mille six cent soixante-sept exécutions, trois cent quatre-vingt-douze à Arras, cent quarante-neuf à Cambrai, d'ordre de Joseph le Bon, député à la Convention, ancien curé, marié. Et âgé de vingt-huit ans ».

Le 16 octobre, Marie-Antoinette est condamnée à mort et est guillotinée le jour même.

Le général Turreau crée douze « Colonnes infernales » dans le but d'exterminer la Vendée et le peuple Vendéen, d'en faire : « un monceau de cendres arrosé de sang ».
Le bilan du Populicide ou GENOCIDE Vendéen avoisine les 120 000 victimes !

Enfin ! Après le massacre de plusieurs CENTAINES de MILLIERS de citoyens en seulement 5 années, le parcours du tyran et terroriste : Robespierre, chef des Jacobins, prend fin par sa mort (guillotiné évidemment) le 9 Thermidor soit le 27 juillet 1794.

Le terrible bilan, 5 ans après le début de la Révolution : la population est exsangue et meurt de faim.

En octobre 1795, Barras propose à un « certain » Bonaparte, de prendre le commandement en second de l'armée de l'Intérieur. Et c'est une nouvelle page de l'Histoire de France qui s'ouvre…

Pour conclure, m'intéressant aux régimes Totalitaires en général et à celui du Communisme en particulier, je ne peux terminer ce trop long commentaire (mille excuses !), sans exposer l'évidente filiation entre le régime « Proto-Totalitaire » Jacobin et le régime Totalitaire Communiste.

En effet, à travers ce passionnant récit, on s'aperçoit qu'il existe de très nombreuses similitudes entre les Bolcheviques (Communistes) Russes de 1917 à Petrograd et les Jacobins.
A commencer par les décrets sur la TERREUR : chez les Jacobins Français, il s'agit du 5 SEPTEMBRE 1793, et chez les Bolcheviques Russes, c'est le 5 SEPTEMBRE 1918. Parfait hasard me direz-vous !
D'ailleurs, Lénine et Trotski se revendiquaient ouvertement de s'être LARGEMENT inspirés de leurs méthodes Terroristes.
D'autres exemples de similitudes chez les Bolcheviques : la création des Tribunaux Révolutionnaires, la Guerre Civile, les noyades et crimes de masse, la volonté d'exterminer des populations entières, telles que, les « bourgeois », les « ennemis de classe », les Koulaks (la dékoulakisation), les cosaques (la décosaquisation), etc..
Bref, une notion du GENOCIDE ciblée, totale et déterminée ; comme le Génocide Vendéen.
Beaucoup de termes employés sont également similaires : les « ennemis du peuple », les « suspects », les « otages », les « contre-révolutionnaires », etc..

Mais Lénine avait préparé son Parti Bolchevique Révolutionnaire Professionnel longtemps à l'avance, depuis 1902 – 1903. de plus, Lénine et Trotski possédaient un atout majeur, un poison, qu'ils avaient distillé depuis de nombreuses années au sein de la société Russe : l'IDEOLOGIE Marxiste de la « lutte des classes » et de la « Dictature du prolétariat ».
Cette Idéologie leur permit d'être plus « performant » que les Jacobins dans l'application de la TERREUR DE MASSE.
Les Jacobins n'étaient pas assez : « professionnels », organisés, solidaires et surtout ils n'avaient pas de cohésion IDEOLOGIQUE clairement définie, pour mener à terme leur plan tyrannique…

Confer également d'autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème de :
– Reynald Secher Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d'un crime légal contre l'humanité ;
– Max Gallo Révolution française, Tome 1 : le Peuple et le Roi (1774-1793) ;
– Max Gallo L'âme de la France : Tome 1, Une histoire de la Nation des origines à 1799 ;
– Max Gallo L'âme de la France : Tome 2, de 1799 a nos jours ;
– Sous la direction de Renaud Escande le livre noir de la Révolution Française ;
– Gracchus Babeuf La guerre de la Vendée et le système de dépopulation ;
– Reynald Secher La Vendée-Vengé : le génocide franco-français ;
– Patrice Gueniffey La politique de la Terreur : Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794.
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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N°392– Janvier 2010.
LA RÉVOLUTION FRANÇAISE (Aux armes citoyens- 1793-1799) Max GALLO – XO Éditions.

C'est un peu comme si la mort de Louis XVI avait donné le départ d'une vague d'exécutions entre révolutionnaires. Les royalistes veulent venger la mort du Roi et rétablir la monarchie, les émeutes de la faim et de la misère attisent pillages et meurtres et, à l'extérieur, c'est la première coalition qui menace la République. Les espoirs de paix et de bonheur suscités par la Révolution tardent à se concrétiser. On défend la propriété privée, on stigmatise les possédants, le prix des denrées monte, la monnaie se dévalue et la peur de l'étranger va croissante. La misère s'installe durablement et avec elle l'insécurité. La Vendée se soulève au nom de Dieu, pour le Roi et avec le soutien des aristocrates. le guerre se développe à l'intérieur comme à l'extérieur du pays et la trahison menace la Révolution. C'est la Terreur qui oppose les révolutionnaires les uns contres les autres, la haine est partout le peuple en souffre, et il a faim.

On assassine Marie-Antoinette, mais Marat trouve la mort sous le couteau de Charlotte Corday, les passions révolutionnaires se déchaînent, les procès redoublent, les massacres sont quotidiens, on tue au nom de Dieu et de la liberté, on prône la Vertu et l'Être Suprême mais on foule aux pieds les grands principes de la Révolution, le pouvoir est divisé, incapable de gouverner, le coup d'État politique est permanent qui un jour porte un homme au pouvoir et le lendemain à la guillotine. L'insurrection est décrétée, et «  la loi des suspects » encourage la délation, les citoyens deviennent des fanatiques, ivres du « sang des hommes » qui coule comme un long fleuve à Paris, en Vendée et dans tout le pays malgré les appels à la clémence.

Tout le monde a peur de la dictature. Des hommes disparaissent et d'autres se révèlent qui imprimeront leur marque à l'histoire. La machine à tuer s'est emballée mais après la mort de Robespierre, elle semble être apaisée.
Pourtant l'opinion publique s'inquiète devant la montée du chômage, une nouvelle société apparaît, plus frivole, plus riche, plus contestataire que les vieux révolutionnaires. Aux frontières, la France n'est plus menacée et l'insurrection vendéenne a trouvé une issue. Une époque s'achève et une autre commence mais des troubles éclatent toujours et le peuple espère un homme providentiel, un sauveur. Napoléon Bonaparte attend patiemment son heure! Ses victoires militaires l'ont rendu populaire dans l'armée puis dans l'opinion et face à la montée des royalistes, à la corruption et à l'enrichissement des Directeurs, au fossé qui chaque jour se creuse entre le peuple et les dirigeants et qu'il ne peut ignorer, il apparaît comme un homme nouveau, ambitieux et déterminé à qui le pouvoir ne peut pas échapper. Il saura saisir sa chance, manipuler les hommes et les événements de manière à assumer son destin personnel.

Comme dans le premier volume, l'auteur nous montre, sous la forme d'une grande fresque, cette période mouvementée et autodestructrice. Il le fait en donnant la parole à un homme du peuple, le libraire parisien, Ruault, qui survit presque miraculeusement à ce chaos de mort. Il est un témoin d'exception pour le lecteur.

Comme toujours, sous la plume de Max Gallo, L Histoire, c'est passionnant!
©Hervé GAUTIER – Janvier 2010.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Après une parodie de procès, Louis XVI est décapité en janvier 1793. Ce deuxième volume couvre la période 1793-1799, avec la période dite de la Terreur et ses massacres par milliers. Les diverses factions prennent chacun leur tour le pouvoir, sans que le peuple n'arrive à manger à sa faim : les luttes entre les factions prennent le dessus sur le reste, la République lutte contre les opposants à la Révolution (les Vendéens) et contre les puissances étrangères qui voient d'un mauvais oeil cette France qui donne l'exemple d'un pays qui a décidé de se passer de son roi.

Malgré les intentions premières qui mettaient la liberté, l'égalité et la fraternité en avant, l'oppression est partout, la paranoïa de certains dirigeants comme Robespierre fait tomber les têtes par milliers, tout homme soupçonné de ne pas être un vrai patriote peut être exécuté du jour au lendemain. Marie-Antoinette, séparée de ses enfants, sera comme Louis XVI condamnée d'avance sans procès équitable. La basilique Saint-Denis, où reposent les rois et reines de France depuis des siècles, est profanée de manière officielle : on y expose les corps et on y pille les métaux précieux...

La Révolution se fait donc dans la douleur, le peuple ne cesse de souffrir des privations. Marat, Danton, Robespierre, Barat, les hommes d'influence se succèdent, certains faisant exécuter les autres quand vient leur tour de prendre le pouvoir. Dix ans après la prise de la Bastille le 14 juillet de 1789, un jeune général corse, Napoléon Bonaparte, enchaînant les succès militaires, semble alors représenter le seul espoir d'un peuple qui n'a plus confiance envers des dirigeants à qui il reproche de ne penser qu'à leur propre intérêt...

Ce second volume reste vraiment intéressant, toujours d'une lecture aisée malgré la quantité d'événements qui se succèdent. Sans doute l'auteur aurait pu rajouter un tome pour rentrer plus dans les détails d'une lutte pour le pouvoir souvent complexe, mais le tout est très digeste, très instructif, et on en ressort en ayant vraiment l'impression d'avoir appris sur notre histoire !

(3 mars 2013)
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Après la visite de la conciergerie, je me suis aperçue que j'avais des lacunes concernant la révolution française. Alors, je me suis lancée dans les ouvrages de Max Gallo (tomes 1 et 2). Et j'ai bien fait. Sans être romancée, l'histoire se lit très bien. L'auteur va à l'essentiel dans un style assez fluide. Cette lecture m'a permis de fortifier mes connaissances sur cette période très troublée.
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Me second tome de l'etudeque l'auteur a consacré a la revolution Française commence lors de la decapitation de Louis XVI.On retrouve comme toujours ici le sens des formules et la précision historique de l'auteur,c'est presqu'une immersion voire un reportage qui nous est ici offert.L'ambiance mortifere de l'epoque sanglante est bien retranscrite.Un livre qui peut se lire séparément ou a la suite du premier tome.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
On a la "nausée de la guillotine", de ces six ou sept charrettes qui chaque jour traversent Paris, et sur lesquelles on entasse plusieurs dizaines de condamnés, cinquante-cinq tel jour - le 8 thermidor - dont dix-neuf femmes.
Dans telle"fournée" - le 5 thermidor - il y a le général Alexandre de Beauharnais, et son épouse Joséphine croupit en prison, attendant son tour. Et le 7 thermidor, parmi les trente-six condamnés, se trouve le journaliste poète, André Chénier.
Ce sang versé, à quoi sert-il, puisque les armées de la République commandées par les généraux Jourdan, Pichegru, Marceau sont entrés à Bruxelles, à Anvers, à Liège ? Que la dernière place forte française - Landrecies - est abandonnée par les Autrichiens qui l'occupaient depuis plusieurs mois.
Si la patrie n'est plus en danger, fait-on la guerre pour la rapine, le pillage ?
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"Citoyens législateurs, ce n'est pas assez d'avoir déclaré que nous sommes républicains français, il faut encore que le peuple soit heureux, il faut qu'il ait du pain, car où il n'y a pas de pain, il n'y a plus de loi, plus de liberté, plus de république."
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Talleyrand devient ministre des Affaires étrangères, malgré les réserves de Barras qui s'inquiète déjà de voir "Talleyrand mettre au Luxembourg son pied boiteux".
Il sait que l'ancien évêque qui avait célébré sur le Champs-de-Mars la messe lors de la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, "a tous les vices de l'ancien et du nouveau régime", comme le dit Madame de Staël.
Mais l'homme corrompu et habile, mêlant la prudence et l'audace, fourmillant d'idées comme celles qu'il soumet le 3 juillet (15 messidor) à l'Institut de France, proposant qu'on prépare la conquête de l’Égypte pour remplacer Saint-Domingue qui est en pleine insurrection.
Et Talleyrand , fervent partisan de Bonaparte, insiste auprès de Barras pour que l'on fasse appel à lui, puisque que Hoche a dû quitter son poste et Paris.
Mais Bonaparte ne veut pas que son nom soit souillé par cette "guerre des pots de chambre" qui se déroule à Paris.
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On va être reçu à Paris. La foule est encore là, devant Notre Dame, puis à l’hôtel de Ville, mais l’averse rageuse la disperse.

Il est prévu de faire une halte devant le collège Louis le Grand, cœur de l’université.

Le carrosse s’arrête, mais la pluie est si forte que ni le roi ni la reine ne descendent de voiture.

On se contente d’ouvrir la portière.

Un jeune homme est là, agenouillé sur la chaussée, entouré de ses maîtres.

Il attend le carrosse depuis plus d’une heure.

Il est trempé, immobile sous l’averse, cheveux collés au front, vêtements gorgés d’eau.

Meilleur élève de la classe de rhétorique du collège, il a été choisi pour lire un compliment aux souverains.

Il lit. La pluie étouffe sa voix.

Il est né à Arras le 6 mai 1758. Il n’est que de quatre ans le cadet du roi. Il veut être avocat.

Il se nomme Maximilien Robespierre. »
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Mais Bonaparte entend aussi la voix de Collot, un fournisseur aux armées, l'un des munitionnaires, de ces banquiers, tel Ouvrard " roi de la Bourse " qui ont choisi de soutenir Bonaparte, qui jugent qu'un coup d'Etat est nécessaire contre les anarchistes toujours prêts à redresser leur tête jacobine, et les royalistes. Eux sont républicains " conservateurs "
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