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EAN : 9782866458362
220 pages
Le Félin (14/01/2016)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Et maintenant, Lila, je vais te dire une chose qui me brise le coeur mais que je crois indispensable à ton bonheur et à celui de Freddy..."
Freddy c'est Frédéric, l'auteur de ce livre. Lila est sa mère, et ces lignes ont été écrites par Gilbert Scemla, juif français de Tunisie, le père de Freddy, le mari de Lila, ancien élève de l'Ecole polytechnique, peu de temps avant qu'il ne soit exécuté par les nazis.
Si Frédéric Scemla, plus tard Gasquet, a été m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
L'ouvrage est touchant compte tenu du sujet qu'il évoque, mais surtout du fait qu'il soit personnel : c'est avant tout la recherche d'un homme quant à son passé, qu'il ne peut mettre de côté.

Le plus intéressant est de suivre la démarche de Frédéric Gasquet, d'accompagner ses avancées dans la vérité mais aussi de constater son appréhension à l'idée de savoir toute la vérité. Car l'auteur repousse ce "moment où" il devra s'y plonger pleinement...

En outre, Frédéric Gasquet met en regard l'humanité et l'horreur ; il donne la voix à ses parents disparus ainsi qu'à ceux qui les ont connus, tout comme il présente certaines pièces, disons "historiques", qui nous renseignent sur leur sort, sur l'engrenage dans lequel ils ont été entraînés.

Cette frénésie de la recherche nous donne envie d'en savoir plus nous aussi, que ça soit sur l'histoire familiale de l'auteur, ou, de manière plus générale, sur certains livres auxquels fait référence Frédéric Gasquet.

Je ne mets que trois étoiles car il s'agit d'un témoignage - certes très intéressant, mais cela reste un témoignage - dont le fond est plus intéressant que la forme.
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Le titre n'et pas réellement en lien avec le contenu. le titre évoque la vie à Tunis sous l'occupation allemande. Oui, on en parle. Mais le vrai sujet du livre est la vie de Frédéric Gasquet / Scemla et sa quête pour mieux comprendre ce qui est arrivé à son père pendant la seconde guerre mondiale.
Le pere de Frederic a été tué par le allemand après avoir tenté de quitter la Tunisie pour rejoindre la France Libre. Transporté en Allemagne par avion, il sera détenu à Dachau puis exécuté.Il laissera une magnifique lettre à sa femme.
Sa mère se convertira et refera sa vie avec un monsieur Gasquet qui élever Frederic comme son fils. de lui-même ce dernier prendra son nom et vivra sa vie à cheval entre deux cultures (ou plutôt plus penché vers le catholicisme). Ce n'est que plus tard que le hasard de ses remariages (not. la 3ème épouse ou compagne) et des rencontres avec d'anciens amis de son père puis des généalogistes qu'il refera son parcours identitaire.
Après quelques pages laborieuses (généalogie), le livre devient intéressant, agréable à lire et très intéressant sur la recherche de l'identité.
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Ce roman est l' hommage d' un homme pour son père, son oncle et son grand-père.

Frédéric Gasquet, né Scelma, nous emmène en 1944, à Tunis, époque où son père, son oncle et son grand-père sont arrêtes puis condamnés à mort par l' Allemagne nazie.

Commence alors le récit de sa propre vie, avec l' absence de ce père toujours fortement présent et l' empreinte de ces années noires qui ont à tout jamais blessé, marqué sa famille.
Et puis ce besoin de savoir, de connaître la vérité. Commence alors une véritable enquête ( dans la famille, dans les archives, en Israël, en Allemagne,...) à la recherche de la vérité...pour comprendre, pour partager, pour rendre hommage.

C' est un récit émouvant, révoltant, écrit avec beaucoup de pudeur, où l' auteur nous livre un peu, beaucoup de l' intimité de sa famille. Il nous parle d' un père, sacrifié, qui aux pires moments de sa vie a su faire preuve d' une grande humanité, d' une grandeur d' âme extraordinaire ( je pense là à cette lettre bouleversante écrite à son épouse, à ces mots destinés à ses bourreaux,...).

J' ai été bouleversé par ce témoignage, entrecoupé de reproductions d' archives et de lettres, qui fait que je suis rentrée dans ce roman tout doucement (pour ne pas trop m ' immiscer dans ces moments d' intimité) mais que je n' ai pas voulu quitter pour savoir, pour moi aussi comprendre.

Un grand merci pour ce témoignage émouvant et bouleversant.

Un grand merci aussi aux éditions le félin et à Babelio pour la lecture de ce roman.
S' il devait y avoir un bémol à donner, ce neserait en aucun cas à l' égard du roman; mais juste à l' égard de ce format poche qui rend la lecture des documents d' archives difficile voir impossible quelque fois.

Lien : http://biblioado.canalblog.com
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L'ouvrage de Frédéric Gasquet m'a secoué. Après des années, toute une vie, il part à la recherche de son autre moi, resté dans l'ombre, Freddy Scemla. Il a connu une vie pleine de bonheurs mais il y manquait toute une partie, avec son père, sa première famille, ses racines. Il va petit à petit découvrir et faire renaître cet officier français et les siens, dénoncés par un traître parce que juifs, arrêtés, déportés, décapités. Ce livre, en touches légères, nous fait vivre la quête d'un homme et un retour dans une époque terrible.
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J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre, il est a la fois touchant et réaliste car bien sur tout ce qui est ecrit fais parti de notre histoire.
On est touché par les mots et on ressent de l'émotion en lisant ces mots et ces pages.
Une lecture bouleversante et poignante qui ne laisse pas indemne meme une fois le livre fini
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Extrait d'un poème écrit par Gilbert Scemla et cité par son fils, Frédéric Gasquet :

Pour supporter le temps, énorme et lourd fardeau
Récitant quelques vers, on pense à ceux qu'on aime
Et brusquement... on sent au milieu d'un poème
Une araignée en feu qui vous mord le cerveau.

Ah ! ne laissez jamais l'Angoisse vous étreindre !
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La mort de ses êtres chers a ceci de définitif que la peine qu'on leur a faite est une marque indélébile avec laquelle il faut vivre. Alors, pour s'en accommoder, on se dit qu'il nous aimaient tant qu'ils nous ont pardonné.
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Mon père a été.Le temps est passé et il a passé vite...
...
Mon père EST, vit,respire, monpère ETAIT.
S'habituer à ce ETAIT alors qu'il ets encore là
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