Eldorado

Un nouveaun

J'aime beaucoup l'écriture de Laurent Gaudé dont j'avais déjà lu et apprécié le Soleil des Scorta.
Dans Eldorado, le lecteur entre de plein fouet dans le monde cruel et sans pitié des passeurs de frontières.
Nous suivons le commandant Piracci, gardien des côtes européennes et le clandestin Soleiman. Deux destins qui s'opposent et qui pourtant se rejoignent, leur recherche respective d'un bonheur lointain qui semble inatteignable, leurs prises de conscience.
Une lecture qui remue et que j'ai apprécié malgré quelques invraisemblances dans le récit.

Critique publiée sur Senscritique (2011)

Je ne me souviens plus trop qui, ni à quelle occasion, mais on m'avait laissé entendre que cet Eldorado était décevant. Évidemment, à le comparer au Soleil des Scorta, on ne peut être que déçu, mais le livre est loin d'être mauvais.

L'auteur sait donner du corps à ses personnages, il leur apporte la profondeur et les tumultes intérieurs pour les remplir. Il décortique la lente mécanique de l'esprit : l'espoir, la vengeance, la quête de soi.

L'histoire ne se termine pas vraiment et c'est peut-être le seul reproche que je pourrais adresser à l'auteur, puisque sur les trois histoires, l'une se termine de manière funeste, l'autre à mi-chemin, et la dernière ne se termine pas du tout.

Une lecture rapide mais saisissante, un joli roman.

L'auteur parvient à capturer l'essence de la crise migratoire en Méditerranée, en dépeignant avec réalisme les dangers et les défis auxquels sont confrontés les migrants en quête d'une vie meilleure. Gaudé évite les clichés et donne une voix humaine à chaque personnage, ce qui permet au lecteur de s'immerger pleinement dans leur réalité.


Voici un quiz sur le livre !


Lien : https://qruiz.net/Q/?FZWQwE

Un coup au coeur, un coup de coeur. J'ai aimé ces trois destins qui s'emmêlent, cette vérité brute sur les parcours migratoires et ceux qui sont aux contacts de ces hommes et femmes pleins d'espoir, de peurs, qui n'ont plus d'autres choix. Un livre court qui secoue

Pas encore lu