Eldorado

Dans l'ensemble l'oeuvre de Laurent Gaudé, Eldorado est un récit descriptif, les longs passages descriptifs étaient les parties les plus difficiles à lire.
L'atmosphère du livre est pesant au début de ce roman, ca n'a pas été facile pour moi de me faire au style de ce récit, par la suite, lors de mon avancée dans l'histoire c'est bien plus facile et agréable de lire cette oeuvre.
L'histoire est divisée en deux parties et à chaque partie l'auteur nous fait changer de point de vue.
Pour moi l'auteur n'a pourtant pas fini son roman, au début de celle-ci on rencontre, grâce au commandant, l'un des personnages principaux du texte, une femme qui lui demande son arme pour aller accomplir sa vengeance, sur l'homme qui fait passer les migrants d'une rive à l'autre. On ne la reverra plus du livre, j'aurais aimer savoir son histoire plus en détaille, connaître sa vie passer, ce qu'elle a vécu de l'autre côté de la mer méditerranée, et si elle a réussi sa vengeance.
D'un autre côté ma mère dit que dans une vie certains événements de notre existence restaient mystérieux, peut être que l'auteur a voulu montrer cela. Je suis donc partagée entre l'idée de savoir et celle de ne pas connaître le destin de cette femme.
Les parties du livre sont alternés entre un Italien, plutôt riche et qui s'occupe de ramener les migrants à terre pour les donner à la police locale, et d'un autre côté on a Soleiman, un jeune migrant, ce personnage de Soleiman a connu plus d'aventures, de rebondissements que le commandant est mon personnage préféré. J'ai aimé le suivre dans ses aventures et ses péripéties qui étaient plus intéressantes que celle de l'italien.
Tout le long de cette histoire les personnages évoluent et prennent des décisions inattendues et importantes que je n'aurais surement pas pris à leur place.
L'auteur a voulut montrer que jusqu'au bout Soleimen sera moins chanceux et heureux mentalement et matériellement que le commandant, c'est pour cette résond que j'aime encore plus la fin du roman de Laurent Gaudé. le retournement de chance est très agréable.
Cependant la rencontre avec les deux personnages principaux que nous suivons est très décevante, je m'attendais à des événements plus pousser, plus intrigant que ce que nous à proposé l'auteur.
Pour ma part je préférais les parties avec Soleiman, je trouvais son récit plus intéressant, l'aventure de ce jeune migrants est plus au rendez vous que les aventures de l'autre personnage, le commandant Piccari.
Mon passage préférer est celui de la fin quand Soleiman vas tenter de passer dans son ELDORADO, l'Europe. J'ai parfaitement réussis à m'imaginer la scène, le meilleur moment de ce passage est quand le migrant ne respecte pas sa promesse et va aider son ami.
Le faite de comparer leur deux histoires alors qu'à première vue ils n'ont rien en commun est très original et intéressante.
Je pense que le livre est une oeuvre à lire bien qu'un peu difficile et long au début, l'auteur à su montrer les deux points de vues correctement. Ce livre je le conseil tant car il est intriguent mais surtout pour les réflexions que se livre vous force à faire. Au cour de ma lecture il m'est arriver, souvent, de fermer le livre et de réfléchir de me poser des questions, de me demander pourquoi avoir fait ce choix.
L'auteur à réussis son livre si c'était pour nous faire pensés, et imaginer le clavèrent des migrants, nous alerter, nous lecteurs de la situation que connaissent les migrants aujourd'hui, demain et encore dans longtemps si nous se faisons rien. Avec ce livre nous comprenons pourquoi ils arrivent en masse chez nous. Mais si le but de ce roman était d'en faire une lecture de vacances, de tout les jours, c'est rater. le livre nous force trop à la réflexions, et d'autre part nous ne pouvons par rester indifférent le long de notre lecture. L'oeuvre à trop d'impacte et d'importance sur nous, notre société.

"Le voyage émouvant"
Salvotore Piracci, un commandant travaillant dans les frontières maritime, est chargé d'arrêter les bateaux d'émigrés clandestins. En travaillant comme chaque jours, il va rencontrer une clandestine qui va bouleverser sa vie. Cette jeune femme ayant perdu son bébé pendant ce voyage atroce, va demander de l'aide au commandant. Elle réussit à le toucher avec son histoire triste, et l'aventure commence à partir de ce moment.

je conseillerais ce livre aux personnes aimant l'aventure, et qui s'intéressent à l'histoire des émigrés.

LE RADEAU INTERDIT
"Eldorado" a été écrit par Laurent Gaudé. Il a obtenu le prix Goncourt des lycéens et le prix des libraires avec "La mort du roi Tsongor" en 2003.
"Eldorado" est une histoire en parallèle qui parle d'un marin, Salvatore qui embarque des immigrés pour les sauver. Il rencontre une femme qui va bouleverser sa vie. Celle-ci veut se venger contre un autre marin qui a tué son bébé.
Pendant ce temps-là, deux frères rêvent de partir en Europe pour pouvoir avoir une meilleure vie.
J'ai trouvé ce livre un peu incompréhensible. le fait qu'il y ait deux histoires en parallèle m'a souvent trompé. Mais ce livre reste quand même très passionnant, parfois triste. La chute est très inattendue, c'est ce qui m'a vraiment plu. J'attribuerais la note de 3.5 sur 5.
Pour ceux qui adorent lire, c'est un très bon livre. En revanche, comme pour moi, les gens qui aiment lire mais sans plus, ce n'est pas vraiment un livre à lire.

Un livre censé et pleins de vérités

Eldorado est un roman de 237 pages publié en 2005 par Laurent Gaudé. Ce dernier est un écrivain et un dramaturge Français né à Paris en 1972. Durant sa carrière il a reçu de nombreux prix notamment le prix des lycées de l'Euregio en 2010 pour le livre Eldorado.
Ce livre traite en général d'immigration et de clandestinité dans un jeu deux doubles personnages principales qui s'opposent. D'un côté Salvatore Piracci un homme travaillant à la surveillance des frontières maritimes Sicile sur l'île de Lampedusa.Et de l'autre Soleiman un migrant soudanais. Ils vont tous deux entreprendre un voyage initiatique en quête de soi: l'un va se diriger vers une fatalité,la mort et l'autre vers l'espoir et la liberté.
Cette oeuvre a été très bien reçue du public dès sa sortie. Cela est totalement compréhensible!

J'ai moi aussi énormément apprécié ce livre, tout comme j'avais apprécié Petit Pays de GAËL FAYE qui est aussi une histoire qui traite de choses historiques , réelles, Eldorado étant dans le même style je me devais de l'aimer.
Tout d'abord, elle traite de la migration clandestine en mer Méditerranée, la mort de personnes qui ont été abordées dans le livre comme pour les passagers du bateau échoué. Il existe notamment dans notre vie de tous les jours des migrants clandestins qui meurent dans la mer méditerranée. Habitant en France pays sur la Mer Méditerranée nous somme d'autant plus concerné. J'ai notamment beaucoup aimé le fait que l'auteur montre “ce qu'il ce passe reelement” en illustrant les atrocités que les migrants vivent durant leurs traversés vers la “liberté”,comme lorsque une certaine “femme fantome” qui lui a raconté comment son pauvre enfant de 11 mois était mort dans ses bras .
Ensuite, le style d'écriture de Laurent Gaudé devait forcément être relevé dans cette critique . J'ai énormément apprécié le fait qu'il utilise certaines fois des phrases qui viennent comme des citations de philosophe nous donner une leçon sur quelque chose. Comme par exemple sur le fait de migrer : "Aucune frontière n'est facile à franchir. Il faut forcément abandonner quelque chose derrière soi. [...] Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes."

Pour conclure, si je devais vous conseiller un roman “censé” je vous conseillerais Eldorado de Laurent Gaudé car il est arrivé à me faire aimer des choses dont mes ancêtres ont dû être confrontés.

Eldorado nous place devant l'inéluctable, l'inexorable, face à une situation qui n'est plus vivable depuis bien trop longtemps. On se retrouve pris par l'effroi, mais par l'espoir et la volonté aussi, devant le courage du désespoir. Roman presque documentaire, fable philosophico-réaliste, c'est une mise à l'épreuve, sans jugement, sans condamnation, à laquelle nous convoque l'auteur.

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