Les Mares-Noires / La piscine

Accident de la route, deux adolescents sont retrouvés évanouis à l'intérieur d'une voiture. La jeune fille, qui a quatorze ans semble sonnée, droguée, dans un état second. La police lui demande de raconter son histoire. Tout a commencé dans Les Mares noires, un village proche d'une centrale nucléaire...
L'ambiance de ce roman est noire et laisse un sentiment de malaise.
La plume m'a intriguée. Il y a beaucoup de description de la nature dans ce court roman. La faune et la flore ces marais. Cela rend l'ambiance glauque et noires à l'image de la couverture.
La femme au coeur de ce roman semble cacher un secret, une ambiance étrange plane. Ce livre aborde plusieurs sujets comme les relations mère/fille, et le deuil.
Outre son côté noir, ce roman surprend par son déroulé. le lecteur ne peut pas anticiper l'issue de cette histoire et n'en découvre le fin mot qu'à la toute fin.
Je ne peux pas en dire plus de peur de spoiler.
Bref, c'est un roman noir qui saura vous surprendre.

UN ROMAN NOIR… TRÈS NOIR. COUP DE POING 👊🏻
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Vous connaissez mon amour pour le Québec (j'y ai vécu un an et demi, j'aime tellement cette province du Canada ♥️). Et vous connaissez aussi mon amour pour les romans noirs. Je n'avais bien évidemment pas d'autre choix que de lire ce court roman qui m'a attirée rien qu'avec sa superbe couverture !
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Au Québec, un matin d'été, une centrale nucléaire explose. Sept personnes étaient encore à l'intérieur. Dont un tout jeune papa.
13 ans plus tard, la jeune maman a refait sa vie et son bébé est devenue une ado rebelle. Même si le drame qu'elles ont vécu est loin derrière elles, elles sont toujours hantées par leurs fantômes… A force d'accumulations, leur relation est similaire à une bombe à retardement.
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Ce livre… Je l'ai dévoré en très peu de temps. C'est un roman d'ambiance très sombre. Pas de rebondissements à couper le souffle, l'auteur joue sur la suggestion, et ça marche ! C'est subtil, et porteur d'un beau message à travers une famille meurtrie par un événement dramatique qui a défini le reste de leurs vies. On y parle de deuil, et on en ressort l'estomac noué tant l'émotion est grande. Les décors m'ont fait voyager au Québec que je n'ai pas revu depuis quelques années, et ça a ravivé mon envie d'y retourner.
Attention, c'est bien un roman noir. En tant que lectrice, j'ai ressenti du malaise, on sent le danger planer au dessus de nos personnages, la menace est bien là et le final glace le sang. Une vraie réussite !
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Lu sous le titre "La piscine"
Et pour faire court : épouvantable !
Parmi ma pire lecture 2022 tellement rien ne va (avec Police de Hugo Boris, pour les memes raisons ou presque)

Oui seulement 150 à 200 pages (selon la mise en page) et pourtant ça pourrait faire une nouvelle de 30 pages ! Car 80% du livre ce sont des descriptions ... Déjà ça me saoule, surtout pour une tension (je ne lis pas de polars scandinaves pour cette raison), mais un long descriptif du coyote dehors ou du programme à la télé : euh ça apporte quoi ?
certains parleront de talent d'écriture (l'auteur montre qu'il peut te décrire une scene comme si on y était), pour moi c'est du remplissage

mais comme c'est court, j'ai voulu finir (alors qu'un gros bouquin j'aurais arreté avant et j'aurais évité de perdre mon temps)
>>> le fin mot concernant cette piscine (nucléaire) est cliché, peu crédible et la suite 13 ans après est totalement invraisemblable ! j'ai meme rit en pensant "mais bien sur !" dans les dernières pages tellement on dirait un mauvais téléfilm des années 80 !

bref, ce que mon avis ... mais si quelqu'un envisage de le lire et n'aime pas les longues descriptions d'ambiance sans aucune action et/ou qui a des exigences de vraisemblance pour accorder sa suspension consentie de l'incrédulité à un livre ou un film >>> à fuir !

Comme son titre, ce roman est très noir. Au début de la lecture, j'ai été surprise par le style, descriptif jusqu'aux détails infimes et qui semblent inutiles. Puis je me suis habituée au style de l'auteur.
Ce livre est noir, l'atmosphère pesante, les personnages dérangeants. Les chapitres ne suivent pas l'ordre chronologique et cela peut être déroutant. Pourtant, cela ne m'a pas du tout gênée et les passages en rapport avec le passé ont bien éclairé le présent. Peu à peu, l'histoire prend du sens, les événements se relient les uns aux autres. En même temps, les personnages deviennent consistants, on arrive à s'expliquer leurs réactions et leurs aspirations.
Ce court roman de 126 pages pose question sur le deuil, le pardon et l'oubli. Il nous emmène au Québec, au sein d'une nature sauvage, désertée par ses habitants. Il interroge sur les dangers du nucléaire et sur la façon de surmonter une catastrophe.

Une découverte intéressante dont je vais vous lire un passage pour vous donner idée du style si particulier

J'ai beaucoup aimé ce court roman. L'auteur nous plonge dès les premières pages dans l'ambiance noire de ce livre.

Je me suis beaucoup attaché à la petite fille qui a grandi sans son père disparu lors d'une explosion dans la centrale nucléaire où il travaillait alors qu'elle était encore bébé. On la suit durant toute son enfance et adolescence avec les blessures que cela a causé dans la famille.

Les chapitres s'enchaînent. Cela peut être aussi un peu le point négatif car j'aurai voulu parfois plus m'attarder sur le ressenti des personnages. Cela aurait été très intéressant d'approfondir le lien entre la mère et la fille avec le fantôme du père au milieu de leur relation.

L'auteur décrit très bien cette ville détruit par la misère et qui tourne autour de cette centrale nucléaire. L'accident a causé 7 morts et a marqué les esprits de toute la ville pendant des années. J'ai vraiment réussi à m'imaginer les décors et l'ambiance dans lequel a grandi cette petite fille orpheline de père.

J'ai adoré l'évolution de l'intrigue et la boucle avec le prologue qui se ferme avec l'épilogue. Je recommande ce roman noir qui se lit quasiment d'une traite.