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EAN : 9782846751438
303 pages
Editions de la Martinière (01/10/2004)
4.62/5   8 notes
Résumé :
" Il suffit d'écouter les femmes ", plaidait Simone Veil pour défendre son projet de loi. C'était en novembre 1974, devant un parlement déchaîné contre l'idée de légaliser l'avortement ; c'était il y a 30 ans. De quelles femmes la ministre parlait-elle alors ? Des 800 000 femmes environ qui avortaient clandestinement chaque année ; de toutes celles qui avaient subi la plus grande solitude, la souffrance physique, l'anonymat et l'opprobre de toute une société. Simone... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je suis tombée sur ce recueil dans le cadre de mon mémoire sur la mise en discours de l'avortement en littérature francophone. J'ai été bouleversée par les récits de ces femmes, par leurs avortements.

Au temps où la pilule n'existait pas, il était monnaie courante qu'une femme enchaîne les grossesses: déjà deux, trois enfants en bas-âge, et voilà que les règles n'arrivent pas. Elles sont épuisées. Elles ne peuvent assumer un nouvel enfant et décident de faire appel à une faiseuse d'ange...
D'autres femmes avortent parce qu'elles ne sont pas mariées, parce qu'elles sont trop jeunes, parce que c'est la guerre ou simplement parce qu'elles ne souhaitent pas d'enfants. Chaque scénario est différent et émouvant à sa façon.

Cet ouvrage très intéressant rappelle l'évolution des lois au sujet de la contraception et de l'avortement, peint un portrait (peu flatteur) de la France des années 50 et suivantes et livre le témoignage de plusieurs dizaines de femmes anonymes. Je l'ai trouvé très riche et je le recommande vivement.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
" Elles allaient à l'hôpital ou elles se faisaient engueuler. "Encore ! Tu vas en baver hein ! On ne vas pas t'endormir pour ton curetage". Les médecins le disaient et les infirmières participaient bien.[..]
Elles saignaient, évidemment, elles avaient ou non de la fièvre. En plus, c'étaient des filles qui étaient dans la détresse sentimentale, en général ; il fallait avaler l'histoire du Jules. Et un curetage, ça fait mal, ça fait très mal. Et c'est humiliant. La morale du médecin, c'était : " on ne couche pas à droite, à gauche, si ce n'est avec moi; il fait sévir".
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En 1947, la revue Les temps modernes ose publier un reportage titré « salle commune ». L'auteure y décrivait une salle de vingt-cinq lits, dont quinze occupé par des FC, toutes des femmes accablées et résignées à la torture. « Nous, les femmes, on a été crées pour la souffrance ».
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Video de Xavière Gauthier (2) Voir plusAjouter une vidéo

Xavière Gauthier à propos des "Parleuses" , entretiens avec Marguerite Duras
Xavière GAUTHIER présente "Les Parleuses", un livre à deux voix, l'autre étant celle de Marguerite DURAS. Elle souligne l'atmosphère dans laquelle s'est déroulé leur entretien, parle des femmes dans l'oeuvre de Duras.
>Problèmes et services sociaux. Associations>Autres problèmes et services sociaux>Problèmes relatifs à la morale publique (10)
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