Citations sur Billie (116)
Une fille de dix-huit ans qui ne connaissait rien à la vie et ressemblait aux bougies qu'on allumait dans les églises : super simple, super pure et super blanche, mais bien allumée. Oui, complètement en effusion à l'intérieur ...
« Le monde n'est qu'un égout sans fond où les familles les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange, mais il y a pour nous une chose sainte et sublime qu'elles n'ont pas et qu'elles nous prendront jamais : le courage. Le courage, Billie... Le courage de ne pas leur ressembler. Le courage de les surmonter et des les oublier pour toujours. »
« Mais c'est vrai que c'est dommage parce que le plus beau de cette scène, tu verras, c'est tout à la fin, quand Perdican s'énerve et explique à Camille que oui, tous les hommes sont des nazes et que oui, toutes les femmes sont des morues, mais qu'il n'y a rien de plus beau au monde que ce qui se passe entre un naze et une morue quand ils s'aiment. »
L'ennui, l'isolement, le dépaysement, le prétexte que tout ce travail domestique me donnait soif et méritait salaire, je buvais des bières.
J'allais à l'épicerie turque en bas de chez nous et j'achetais des canettes de 33 cl.
Puis de 50.
Puis un pack.
Comme les soûlots.
Comme les SDF.
Comme ma belle-mère.
C'était triste.
On nous apprend à compter les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années...mais personne ne nous explique la valeur d'un instant
Et puis un jour, les choses ont bougé.
Un jour et sans le faire exprès bien sûr, mon père s'est enfin bien comporté avec moi : il est mort.
Tous les hommes sont des menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, vaniteuses, menteuses, curieuses ou dépravées; et le monde entier n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a dans ce monde une chose saine et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres imparfaits et si affreux....on est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux mais on aime. Et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompée quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui."
Superbe. Très touchant. Une histoire pleine de poésie. J'adore le style de gavalda qui peut paraître cru mais qui me va droit au coeur.
Voilà pour notre dernier bon moment de la saison 1.
Je te la récapitule pour le résumé du début de la suivante : les héros, c'est nous, le décor, il est merdique, l'action, y en a pas eu beaucoup et y en aura plus avant longtemps, les personnages secondaires, on s'en fout, les perspectives d'avenir, elles sont nulles, en tout cas, pour la fille, et des raisons pour que ça continue quand même, y en a aucune.
Mais c'est vrai que c'est dommage parce que le plus beau de cette scène, tu verras, c'est tout à la fin, quand Perdican s'énerve et explique à Camille que oui, tous les hommes sont des nazes et que oui, toutes les femmes sont des morues, mais qu'il n'y a rien de plus beau au monde que ce qui se passe entre un naze et une morue quand ils s'aiment...