❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️
C'est Truculent , désopilant , les phrases sont pleines d'une énergie ,on sent l'histoire qui arrive
et déjà on a envie de savoir comment
Anna Gavalda va s'en sortir .
Bien!!, conforme à son écriture irrésistible acerbes , et grâce à la structure du texte , avec rapidité
( Phrases courtes avec des petites annotations, des interjections , et des réponses personnelles courtes )
donnant aux nouvelles des tournures ,enjouées, ou tristes.
elle prend souvent à témoin le lecteur comme par exemple dans la nouvelle :"The opel touch", je cite :
- Quoi sans blague? vous ne connaissez pas pas la rue Eugène-Gonon ? Vous me faites marcher là?
C'est rigola ,car juste avant elle disait : telle que vous me voyez là, je marche dans la rue Eugène-Gonon;
C'est un peu comme si elle nous parlait et quelquefois elle écrit en italique (on lui répond!) j'adore !
Elle sait mettre ,en deux ou trois mots, au milieu d'une phrase , en exergue , suivant leurs sentiments
les personnages auquel elle s'adresse . Elle se parle à elle même aussi , en fait elle joue. Elle jongle
tel un funambule sur le fil des mots. Elle tombe, remonte, s'accroche, se lâche, emploi des blancs de texte pour unité de temps.
Avec cette gymnastique de l'écriture, les sensations , les sentiments des personnages des nouvelles sont peint
avec une aquarelle fine ,ou chargée de grossièretés dégoulinant sur la toile !(ex: dans la nouvelle encore "The Opel Touch".
En 6 pages on arrive à concevoir ,la douleur pourtant simpliste du personnage principal, son manque d'amour.
En somme tout le livre avec des étapes différentes est un appel à l'Amour avec un grand A.
La nouvelle "pendant des années" est très triste et Anna a su maîtriser de mains de maître ,
cette tristesse , afin que le lecteur la ressente lui aussi.
La construction de la trame de ses nouvelles est rapide, avec des répliques douces ,ou pleines d'ambiguïtés,
ou de douleurs dans lesquelles le temps n'a pas d'emprise sur un amour rompu.
Soudain ,quelquefois on lit une belle phrase et d'un coup patatras, au milieu il y a un mot incongru genre ,je cite dans la nouvelle "clic clac":
"depuis tout ce temps je ne peux pas penser à elle sans avoir une érection magnifique ....."
Ou comme dans "épilogue" :
_ Marguerite ! qu'est ce qu'on mange ?
_ Je t'emmerde !
Là j'étais mort de rire , je ne m'y attendais pas !
Donc pour résumer , un petit livre à savourer comme une friandise , sucré-salé.
A bientôt