Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Voui, je sais...
je dis tout le temps que je n'aime pas lire des nouvelles, mais là, j'aimais tellement le titre que je me suis laissée tenter.
Et puis j'aime Anna Gavalda. J'aime son ton , à la fois tendre et drôle. J'aime sa capacité à croquer ses contemporains.
Et j'ai aimé toutes ses nouvelles. Il n'y en a pas une qui est un peu moins bien, un peu moins forte. Qu'elles soient gaies, désabusées, tendres, porteuse d'espoir, tristes , dures, toutes ont ce petit truc, cet air espiègle .
J'aime comme Anna Gavalda se moque d'elle-même dans la dernière nouvelle racontant une aspirante écrivain en passe d'être éditée. j'aime que cette nouvelle soit la dernière.
Et puis, petite confidence , ce qui m'a fait halluciner , c'est les francs ! le fait que les prix mentionnés par l'autrice soient en francs parce que ce livre date de 1999...Ça avait un petit côté vintage, retour dans le passé qui m'a bien plu . Ce n'était pas voulu par l'auteur mais ça a son charme.
Elle , elle voulait juste que quelqu'un l'attende quelque part, comme son personnage sur le quai d'une gare. Et bien, il y a beaucoup de "quelqu'un "qui la lisent un peu partout.
Merci madame Gavalda pour ces quelques nouvelles tendres et graciles !

C'est peut-être un paradoxe mais j'aime lire des nouvelles car j'ai une impression de liberté. Plus le texte est court plus mon esprit a d'espace pour vagabonder après les derniers mots. Surtout quand ils sont enlevés comme c'était le cas dans ces nouvelles lues par leur auteur (voix parfaite qui évidemment avait le ton, le rythme, pour interpréter une boutade ou un regret).

J'ai donc écouté neuf nouvelles reprises dans ce CD audio et et j'ai franchement ri avec « Junior » et la Porche de papa et je me suis demandée ce que j'aurais fait en apprenant «Le fait du jour. » J'ai eu froid dans le dos avec « Catgut », j'étais heureuse en voyant ce « Clic-clac », triste pour l' « I.I.G. » et songeuse « Pendant des années »... Que c'est bien vu, bien pensé et efficace ! Un rythme, des mots (bons) et le tout lu par Anna Gavalda, vraiment trois heures agréables, une belle « Permission » de minuit.

C'est ça la nouvelle. Me permettre d'entrer comme par effraction dans une intimité et de ressortir aussi vite en ayant senti, juste « senti » pour éviter un voyeurisme malveillant qui peut me mettre mal à l'aise ; mais rester suffisamment pour prendre une bouffée de ce que l'auteur veut dire en me laissant comprendre l'essentiel, sans avoir l'obligation d'aller jusqu'au bout du bout si cela est trop douloureux. Les non-dits juste suggérés permettent cette latitude de ne prendre que ce qui fait du bien. J'ai aimé ces nouvelles et l'écriture de Gavalda car elle m'a fait voyager dans son univers avec mes couleurs du temps.

Anna Gavalda croque 12 tranches de vie qui se lisent d'une traite. Ce dimanche matin, pluvieux et triste, prémices des langueurs d'un automne qui s'insinue chaque jour un peu plus malgré quelques résistances estivales m'aura suffit pour parcourir ce livre déniché hier dans une foire aux livres. J'ai retrouvé avec plaisir l'auteure, son style, ses portraits de quotidiens ordinaires, de gens ordinaires qu'elles emmènent vers des presque riens qui fondent le début d'une histoire, animent les personnages et les portent à regarder le miroir, l'image qu'il reflète, le flou de son tain, l'ombre de ses noirceurs.

Il aura fallu le challenge multi défis 2019 pour que je relise du Anna Gavalda. Notre rencontre malheureuse remonte à presque 20 ans. Un petit écrit pour france loisirs que l on recevait en cadeau en remerciement de nos achats m avait fait prendre la poudre d escampette.
Voilà qu' aujourd hui je suis sensée moi lectrice redonner une chance à un auteur. Puisque je viens de trouver ce bouquin dans une boite à lire allons y.

Mince un recueil de nouvelles. Je n aime pas trop ça . Et ben Anna tu pars avec un sacré handicap.
Première nouvelle bof.
J en lis quelques unes et puis petit à petit je me mets à aimer surtout les dernières en fait (comme quoi il faut lire un livre en entier pour se faire une idée ).

J ai bien aimé la manière d écrire d Anna. C est frais souvent drôle ou grinçant. Anna troque des tranches de vie avec justesse et finesse. C est touchant de voir ces gens comme vous et moi dans leur intimité.

Des nouvelles qui sont très différentes les unes des autres et qui pourtant sont liées par l amour et l attente : cette femme qui attend la naissance de son enfant (très triste cette nouvelle), cette autre femme qui attend des nouvelles de son éditeur...

J ai adoré les nouvelles clic clac, épilogue, permission et junior.
Bouleversée par le fait du jour, II G et Catgut.
Restée de marbre face à petites pratiques germanopratines et cet homme et cette femme.

Finalement, Anna et moi on est réconciliées.

J'avais adoré « Ensemble c'est tout » d'Anna Gavalda, il m'a donc paru naturel de lire d'autres livres de cette auteure.

Ce livre comprend douze nouvelles. J'avoue que je me suis ennuyée durant deux ou trois d'entre elles, mais je ne regrette absolument pas ma lecture.

Certes, aucune intrigue, aucun suspens, mais quel bol de fraîcheur ! Les nouvelles sont très courtes, idéal pour lire lorsque nous n'avons pas beaucoup de temps, la plupart des personnages sont attachants. Certaines nouvelles m'ont fait sourire, d'autres m'ont rendu triste, bien qu'elles retracent des histoires de la vie courante auxquelles on ne fait pas forcément attention.

Au départ, j'avais un avis assez mitigé. Cette lecture n'avait en soit rien d'extraordinaire, et pourtant, l'écriture d'Anna Gavalda a su me charmer à nouveau. Son style bien particulier est frais, fluide et très piquant. Elle va directement à l'essentiel et n'hésite pas à utiliser des expressions crues.

J'ai eu un véritable coup de coeur pour l'épilogue, osé et vraiment drôle !

C'est un livre qui se lit très rapidement, idéal pour se détendre et passer un bon moment.

Des nouvelles qui sentent bon la vie de tout un chacun que l'on peut croiser au coin d'une rue, dans une gare, chez un commerçant, à son travail, chez un libraire, lors d'un dîner ou toute autre manifestation de la vie de tous les jours.
C'est simple, fluide, rafraîchissant ; ça nous parle bien voir beaucoup ; ça fait sourire, ça nous interpelle et ça nous touche au coeur ; Selon !
Découverte agréable avec un style qui m'a bien accroché.

Je n'aime pas toujours les recueils de nouvelles car ils peuvent laisser des impressions variées mais j'adore Anna Gavalda et ce livre au très beau titre « Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part », publié en 1999. Il est extrait de la nouvelle intitulée « Permission » : « Quand j'arrive à la gare de l'Est, j'espère toujours secrètement qu'il y aura quelqu'un pour m'attendre. C'est con. J'ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n'est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j'ai toujours cet espoir débile. Là encore, ça n'a pas loupé, avant de descendre les escalators pour prendre le métro, j'ai jeté un dernier regard circulaire au cas où y'aurait quelqu'un… Et à chaque fois dans les escalators, mon sac me parait encore plus lourd. Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part… ». Impression que j'ai ressentis (mais je ne dois pas être la seule !).

En douze nouvelles, Anna Gavalda dresse le portrait de gens ordinaires, toute une petite foule des personnages qui babillent et s'affairent selon sa tragédie quotidienne, le tout raconté dans un langage qui « me parle ». le Grand Prix RTL-Lire 2000 a été attribué à ce livre qui mérite bien sa récompense.

Fraîcheur, simplicité, légèreté et miroir de la vie de tous les jours.
Comment peindre en de multiples tableaux des histoires de petites gens de tous les jours : des gens que l'on rencontre à notre travail, à la gare, dans notre famille ou nos amis... Des gens simples avec chacun leur personnalité, leurs défauts, leur malheur...
Dans ce recueil de nouvelles, Anna Gavalda nous montre littéralement la "poisse" des personnages : à chacun son lot de malheurs inavouables, sa déception, un sentiment amer à la fin de la nouvelle... Des nouvelles très courtes, qui se lisent très vite, avec humour, dérision, sarcasme, mais au fond avec simplicité, honnêteté, humilité, qui nous fait nous sentir proche de tous ces gens, qui nous fait les comprendre, et les aimer tels qu'ils sont.
Une lecture simple, légère, sans prétention, et charmante.

Anna Gavalda propose 12 nouvelles dans ce livre. Des nouvelles qui mettent en scène des personnages dans leur quotidien anodin, ennuyeux, banal, drôle ou singulier... Ce n'est pas l'action l'important c'est la vie de gens ordinaires. Des maladresses, des difficultés, de l'humour, de la solitude, de l'incompréhension. La vraie vie des gens qui passe. C'est plaisant et rapide à lire, les portraits des personnages sont parlants.

Deux soirées et c'est fini!
Bon indice d'appréciation de ce livre, et, je l'espère, encouragement à celles et ceux qui ne l'ont pas lu de le découvrir.
Bien sûr il faut aimer le genre "nouvelles".
C'est mon cas. Et particulièrement quand il s'agit, comme ici, d'alternance de thèmes ciselés, ce que facilite ce genre, moins engoncé dans un fil d'histoire à respecter, par une trame globale qu'il faut suivre.
L' obligation de concision attachée aux nouvelles permet à l'auteure de se focaliser sur un événement, une situation unique, qui, de ce fait, est mis en valeur.
Enfin les égratignures , éraflures de situations communes , que l'on a vu ...ou vécues, sont savoureuses.