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Premier Gemmell que j'ai lu il y a quelques années, il était temps que je me replonge dedans.

Le duc Sirano, dans sa soif de pouvoir, a permis le retour des Daroths, une race monstrueuse détruisant tout sur son passage et ayant un faible pour la chair humaine. La guerre approche et bien peu de choses peuvent l'arrêter. Il faudra compter sur une chef de guerre, un chantre manipulant la magie et un jeune guerrier cachant en lui part sanguinaire.

On est donc sur un one-shot qui, ma foi, se lit tout seul. C'est efficace, prenant, bien écrit, avec un bon rythme. Peut-être quelques très rares longueurs qui ne m'ont aucunement empêchée de passer un bon moment.

David Gemmell est efficace et nous pose un univers tout de même riche pour un one-shot et crédible. Il arrive à ne pas perdre le lecteur avec trop d'informations d'un coup. On apprend les choses au fur et à mesure, parfois en même temps que les personnages.
Ceux-ci sont d'ailleurs plaisants à suivre, et j'ai eu mes préférences pour Tarantio et Duvodas. J'ai un peu moins apprécié Karis, tout en la trouvant tout de même bien construite.
Les personnages sont variés et offre une belle diversité de tempérament et de façon d'être.

Outre les humains, on apprend également à connaître les trois anciennes races ayant foulées le monde : les Daroths, les Eldarins et les Oltors. Trois peuples bien différents, éteints dans des conditions différentes mais intrinsèquement liées.
C'est une partie que j'ai beaucoup apprécié, pouvoir en apprendre plus sur ces races et savoir ce qu'il était advenu d'elles.

Finalement le pitch de base (le retour des Daroths qui veulent détruire les humains tandis qu'eux essaient de sauver leur peau) est assez classique. Mais l'histoire est portée par une plume maitrisée et entraînante, les rebondissements et l'attachement aux personnages nous donnent envie de continuer.

N'ayant lu que deux Gemmell (celui-ci et La Reine Faucon), difficile d'avoir du recul mais je pense que c'est une fantasy à lire.
Je me laisserai tenter par d'autres ouvrages de Gemmell à l'avenir !
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Un roman heroïc fantasy plaisant.
Des personnages intéressants mais pas très attachants.
Une fin un peu vite expédiée je trouve.
Je recommande tout de même pour les amateurs de ce genre.
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Dans le monde jadis peuplé des Eldarins, des Oltors et des Daroths, seuls les humains ont survécu.
Alors quand au milieu du désert, une cité surgit soudain, l'inquiétude est grande. Aucun doute, les monstrueux Daroths sont de retour.
Pour tenter de sauver le monde, un petit groupe de quatre héros va tout mettre en oeuvre. Duvodas, dernier dépositaire du savoir de l'ancien peuple, réfléchi et posé, Karis, une jeune femme autant stratège que séductrice, et Tarantio et Dace qui partage le même corps mais pas le même caractère.
Un livre fidèle à l'univers de Gemmell: des héros assez prévisibles dans leurs actes, des combats sanglants et une fin tonitruante.
Un bon moment de lecture!
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Depuis longtemps les critiques très positives sur David Gemmel avaient attiré mon attention bien que l'heroic fantasy ne soit pas mon genre préféré. Ne voulant pas m'embarquer dans une série, Dark Moon m' a semblé un bon début. Autant le dire tout de suite, David Gemmel mérite bien sa réputation. La lecture est fluide alors même qu'elle mélange l'histoire de plusieurs personnages et lieux. le monde est cohérent avec des peuples très différents, à la fois du passé et du présent. Il nous amène parfaitement à nous poser des questions sur notre propre environnement. Les personnages ont de la profondeur.
La différence, la tolérance, la puissance, l'invincibilité ne sont que quelques uns des thèmes abordés avec à la fois le peuple guerrier des Daroths qui veulent écraser Eldarins et humains, mais aussi avec la double personnalité de Tarentio/Dace le mercenaire (quel tour de force de nous faire aimer un tel personnage !) et Duvodas le pacifiste (de la douceur dans un monde de brutes...). La subtilité politique ne fait pas défaut entre Karis la cheffe d'armée (quelle femme libre !) et Pooris le logisticien.
Tout au long du livre, la tension monte crescendo. de l'émergence du danger, le récit nous guide vers la prise de conscience collective, puis la préparation avec recueil des informations sur l'ennemi, avant d'arriver au combat final, inéluctable. Les humains ne peuvent compter que sur leur astuce, leur courage et peut être la convergence d'une magie oubliée pour s'en sortir.
Sans m'avoir fait aimer le genre, le livre m'a beaucoup plu et nul doute qu'il m'arrivera de relire du Gemmel dans le futur, sans pour autant m'y précipiter mais sans craindre cette fois de me lancer dans une série.
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Mon deuxième Gemmel quand j'étais un jeune adolescent pubère.

Et un deuxième grand kif.
Un récit direct, simple, facile à interpréter. Différents héros avec différentes motivations dans ce conflit ou au final, chacun a sa raison d'agir qui est compréhensible.
Humour, action, divertissement, tout ce qu'on veut pour passer un bon moment.
Relu récemment, J'y ai vu quelques failles dans le rythme ou dans les personnages qui sont parfois trop faciles à interpréter et les histoires d'amour ne sont pas le point fort de gemmel mais passons... le plaisir était toujours là, intact.

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Mon livre de David Gemmell préféré mais également celui qui m'a fait plonger dans l'univers de cet auteur. Depuis j'ai lu la moitié de son œuvre en un an et je ne.compte pas m'arrêter en si bon chemin. Ce livre nous fait nous évader et plonger dans un autre monde.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 9/10
Rendu de l'histoire : 9/10
Total 36/40 Babelio 4,5/5

Lu il y a des années et à cette époque j'avais moyennement apprécier le roman. Je l'avais sans doute lu dans un mauvais état d'esprit, cela arrive. Sur des airs de Jules Verne et de sa machine à explorer le temps, ce Dark Moon est une très bonne oeuvre de Fantasy baroque comme on les aime. Il faut dire que David Gemmell à toujours su me captiver dans sa façon de raconter des histoires sauvage. Certes les histoires de l'auteur se ressemblent toutes et à la fois elles se différencient toutes. Pour les amateurs de batailles rangées vous aller être servi. Pour le côté guerrier on a l'être double Tarantio/Dace et pour le côté mage impitoyable faîtes confiance à Duvolas. L'auteur même s'il ne renouvelle pas dans ce roman isolé, mélange assez bien les styles qu'on apprécient tant. Une petite perle au sommet de la montagne.
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Excellent
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En des temps médiévaux, toute la planète est occupée par les humains... Toute ? Non ! Car une cité peuplée de monstrueux Daroths émerge de terre. Et la vie ne va pas être facile pour les duchés humains occupés à se faire la guerre.
"Mais qu'est-ce qu'il raconte ?!?"
Ça, c'est le pitch de Dark Moon, one-shot fantasy de David Gemmell !

Pour comprendre le choix de ce livre, il faut remonter à octobre 2018. Je sors alors de 6-8 mois sur l'intégrale du Trône de Fer, et ma première lecture post-Westeros m'a laissé sur ma faim - Player One, d'Ernest Cline. Je crois que je n'étais alors pas prêt à mettre de côté les univers fantasy.
Le cahier des charges est donc simple : il me faut des batailles, des tavernes, des trognes, de l'action décomplexée, et un peu de magie ! le tout dans un univers abordable, de préférence un one-shot.
Bref, je choisis donc Dark Moon. Je n'ai à l'époque encore jamais lu de Gemmell, mais la 4e de couverture sent le gros plaisir coupable : des méchants très très méchants et des héros badass pour les renvoyer d'où ils viennent, c'est-à-dire six pieds sous terre.
Alors oui, c'est exactement ce que j'ai reproché à ma lecture précédente, mais si j'étais un modèle de cohérence, je le saurais !


L'histoire en 2 grognements... ou 3 discours...
Au commencement, il y avait quatre anciens peuples : les paisibles Eldarins, les sages Oltors, les monstrueux Daroths et... les humains. Les trois premiers peuples ont disparu, laissant la place à des humains qui occupent leur temps à se taper joyeusement dessus.
Ainsi, entre les Quatre Duchés, où se déroule l'action, c'est la guerre et qui dit guerre, dit coups bas et recherche de l'arme absolue qui fera basculer l'issue du conflit. En l'occurrence, il s'agit d'une sphère de magie noire, dont tout le monde veut le contrôle.
Et c'est là que les ennuis commencent : la sphère réveille l'un des anciens peuples disparus et, manque de bol, pas le plus pacifiste. Les Daroths sont de retour, et ils sont pas contents !
Nos chers humains vont donc devoir mettre (un peu) leurs querelles de côté pour espérer survivre à cette menace indestructible, et compter sur d'improbables héros pour l'emporter.


Qui va botter des c** ?
Nous suivons donc les aventures de quatre héros tous plus charismatiques les uns que les autres :
Le paisible Duvodas, humain élevé par les Eldarins dans l'amour et la tolérance ;
La guerrière Karis, forte, stratège, séductrice ;
Le mercenaire schizophrène Tarantio ;
Son redoutable double maléfique, Dace.
Ils seront accompagnés dans leurs quêtes respectives par toute une galerie de personnages secondaires hauts en couleurs, comme le Duc Sirano, aristocrate sorcier, le vieux Necklen, figure paternelle, Forin le mercenaire...
Tous vont devoir s'allier pour mettre fin à la menace Daroth.


Pourquoi c'est cool ?
Je cherchais du fun, du pas prise de tête, et pour un premier contact avec l'univers de David Gemmell, je n'ai pas été déçu !
Le déroulé du récit est assez classique, mais efficace : on pose l'univers et les personnages, on définit clairement les enjeux, les forces en présence et leurs motivations, la menace est identifiée puis prise au sérieux, et enfin on se prépare à une bataille finale dans laquelle tous les éléments vont se déchaîner dans un joyeux bordel jusqu'à la conclusion. Les pages s'enchaînent vraiment sans temps mort, à tel point qu'il est difficile de lâcher le livre.
Fort heureusement, si l'intrigue est simple, elle n'est pas simpliste, et l'on est surpris au détour des pages à voir être abordés des thèmes comme l'écologie, la tolérance, l'amour, le deuil, les notions de Bien et de Mal, sans le manichéisme que pouvait laisser présager le résumé de l'histoire.
Les personnages sont charismatiques à souhait, de vraies "tronches" auxquelles on s'attache, aucun n'étant privilégié par rapport aux autres, chacun ayant son histoire, ses forces et ses faiblesses. On peut citer les rapports entre le sympathique Tarantio et le démoniaque Dace, tous deux enfermés dans le même corps, symboles de la dualité Bien / Mal, la figure féminine forte et indépendante qu'est Karis, qui aura un rôle clé dans l'organisation de la résistance humaine, ou encore l'histoire de Duvodas - allez, j'ose - bouleversante.
Mais les personnages secondaires ne sont pas en reste, et le tout est animé par des dialogues "série B" assumés qui dynamisent le tout.

En conclusion, j'ai trouvé avec ce livre le bon gros plaisir coupable assumé que je cherchais, et si je devais ne citer qu'un défaut à ce livre, c'est qu'il est beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup trop court ! Mais c'est plutôt bon signe... 😉
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Un One-shot qui regroupe tout ce que j'aime tant dans les Gemmell : des héros avec leurs failles et leurs défauts, presque des anti-héros, des personnalités et un univers bien travaillés, d'autant plus surprenant que c'est en peu de pages, de l'action et surtout de l'émotion.

Des anciens peuples - Eldarins, Oltors, Daroths- seuls les Humains ont survécu. Encore que l'ambition folle d'un d'entre eux ramène à l'existence les sanguinaires Daroths. 3 héros, chacun à leur manière, peuvent les arrêter : Tarantio, Karis et Duvodas.

La magie imaginée dans ce titre est belle, poétique à sa manière. le monde nous séduit. La fin nous ravit et nous émeut. L'épilogue nous fait réfléchir.
Merci Gemmell!

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