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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
«Une odeur de roses en fleurs envahit la cabane, riche et entêtante. Duvodas continua à jouer, crescendo. Une lueur dorée émanait de sa harpe.»

Je dis merci à «Alfaric» car je viens de faire une belle découverte. Je suis encore imprégnée par cette histoire magnifiquement bien écrite et qui vient toucher mon cœur.

Ma première impression, c’est incroyablement magique ! Envers Dark Moon, il y a eu une merveilleuse connexion. Je suis fébrile, je cherche mes mots. C’est mon premier livre de David Gemmell. C’est une promesse que j’ai fait à «Alfaric» et à «Fnitter.», il y a des lunes. Je me demande pourquoi j’ai tant tardé à lire un de ses livres.

«Aucune qui serait adaptée à cette situation. Pourquoi ne dis-tu pas simplement ce qu’il y a dans ton cœur ?»

Dark Moon est un roman de la fantasy. Il est édité en 1996 en anglais et en 2002, en français. J’apprends que le personnage de Karis est un hommage aux héroïnes de Robert E. Howard et un aperçu aussi de Belit. Je ne savais pas que le personnage d’Ozhobar, l’inventeur, l’artiste incompris, est un clin d’œil pour Léonard De Vinci.

Quand tu commences l’histoire, tu ne sais pas à quoi t’attendre. Tu te laisses transportée par la richesse de l’écriture. C’est une autre époque. Tu vois qu’il y a une guerre qui se livre les 4 Ducs. Il y a parmi eux, le Duc Sirano, il joue avec la magie noire car il veut s’approprier les secrets de la perle noire. Après plusieurs sorts, il se trompe et c’est là qu’il voit l’étendue de son désastre. Il libère le peuple : les Daroths. «Les Daroths» sont dangereux car ils veulent détruire tous les peuples et ils veulent garder leur race vivante. C’est maintenant que nos héros doivent unir leur force pour les combattre. C’est alors qu’ils préparent leur plan d’attaque. La peur et le doute sont au rendez-vous. Est-ce qu’ils vont être assez forts pour se battre contre SES GÉANTS sans cœur ? Qu’est-ce qui va arriver et qui va les sauver du massacre ?

Je suis tout de suite conquise par la qualité incroyable de ce récit. Le lecteur retrouve au fil des pages des grands thèmes. Il aborde très bien les notions de l’amour, du bien et du mal. Il parle aussi de la magie, des merveilles de la nature. On y rencontre aussi la guerre bien sûr mais il joint la fraternité, l’amitié, qu’on signale très fortement. Il expose le côté noir de la vie, la sorcellerie, la tuerie et la méchanceté. Je rajoute un extrait qui le montre bien :

Je me suis laissée attendrir par la GRANDEUR D’ÂME des personnages. Ils ont chacun leur personnalité éclatante et ils ont un rôle déterminant à jouer dans l’histoire. Comme c’est dans une autre ère, ils ont leurs rangs à respecter. En faisant une recherche, c’est plus clair pour moi. Je mets donc ici les personnages centraux de l’histoire :

Nobles:
Duc Sirano de Romark : aristocrate sorcier
Duc Belliese de Loretheli
Duc Albreck de Corduin
Vint : champion de Corduin, amant de Karis
Pooris : politicien, intègre envers Corduin.

Soldats et mercenaires:
Tarantio/Dace : Un guerrier à double personnalité
Sigellus le Bretteur : Maître d’âme de Tarantio/Dace
Karis : Guerrière et condottière
Forin : Mercenaire
Necklen : Vétéran

Civils:
Duvodas : Porteur de Harpe : magicien élevé par les Eldarins
Ozhobar : Inventeur et artiste qui devient ingénieur pendant la guerre contre les Daroths

Non humain:
Prime Olthor : Chef des Olthors
Ranaloth : Père adoptif Eldarin de Duvodas

En tournant les pages, je me suis laissée emportée par l’ambiance sombre, le suspense plane toujours dans l’air et tous tes sens sont en alertes. Je ne peux plus lâcher ce livre car les personnages ont chacun leurs missions et tu aimes suivre leurs parcours. David Gemmell a l’art d’écrire de la poésie, de t'envoûter complètement avec l’histoire. Il sait crée des personnages grandioses, qui prennent vie sous sa plume. Je crois que le personnage Tarantio/Dace est mon préféré chez les garçons. Je ne peux pas oublier non plus Karis, la guerrière. Elle est venue me toucher par son vécu, ses valeurs, et son indépendance. Elle est venue m’émouvoir et j’ai même versé quelques larmes à plusieurs reprises. Je mets ici une citation qui me renverse :

C’est un roman prenant, remuant et enveloppant. Quand tu ouvres un tel livre, tu te sens agitée, tu es enveloppée par son talent de conteur. Je n’ai pas trouvé qu’il avait des longueurs. Les chapitres sont bien faits, les personnages entrent en action et on suit très bien le déroulement. Tu te demandes toujours comment la guerre va se terminer. On ressent une tension. Je cite une citation :

Lorsque j’ai terminé le livre, je suis attristée. C’est une histoire qui me fait rêver, c’est rempli d’humanité et avec des belles leçons de courage. Je mets ici et là, quelques vers qui emplissent le liseur de bonheur ou de peur :
- Tu n’es pas un innocent, tu es un tueur en train de succomber au mal.
- Par les Dieux, tu es extraordinaire, Karis. Vivre comme une catin, se battre comme un tigre et avoir l’air d’un ange.
- Aucun homme ne devrait maudire l’amour, dit Duvo. À la fin, l’amour est tout ce qui reste.
- La peur lui faisait battre le cœur.
- Les vies de tes amis ne seront pas totalement gâchées. La viande salée est un met fort raffiné.
- Il m’a dit que tu étais un guerrier redoutable. Avec une centaine d’hommes comme toi, il affirme qu’il pourrait conquérir le monde.
- Le sexe est vraiment un excellent substitut de combat. Pas parfait mais presque.

Pour terminer, Dark Moon est un roman indépendant. Il n’a pas de suite. Je trouve que pour découvrir cet auteur talentueux, c’est un bon compromis. Je me suis laissé séduire comme on boit un vin savoureux. Tu veux toujours continuer de le boire et quand il n’y en a plus, tu es triste. Tu en redemandes, j’aurais aimé qu’il y ait une suite.

C’est un livre gravé dans mon cœur par ses personnages courageux. Je me souviendrai toujours de Karis, qui s’est démarquée. Elle sera toujours à mes yeux une héroïne forte et une guerrière hors-pair.

Je remercie encore une fois «Alfaric» pour son article qui m’a donné le goût de lire cette excellente histoire ‘’Dark Moon’’. C'est un récit qui est remplit de légendes, de guerriers et d’épées.


P.S. Il y a l'article de Alfaric qui est également excellente !
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J'aurais dû écrire cette critique depuis longtemps, mais c'est en rangeant ma bibliothèque que j'ai eu envie de relire en diagonale ce roman… Quel plaisir de retomber dans l'action, les batailles et les rebondissements que propose David Gemmell. À chaque fois, on plonge avec grand plaisir au coeur de la mêlée ! L'auteur fait avancer son histoire progressivement. Certes, le début ne fait pas exception aux autres livres de son cru et peut paraître un petit peu long, toutefois la suite gagne en action, dynamisme et en noirceur. Une fois encore, de belles valeurs sont mises en avant comme la justice ou l'humanité. C'est toujours un régal de suivre la plume immersive, prenante et agréable de David Gemmell.

Bien évidemment, l'auteur ne se contente pas de proposer des scènes de bataille entre les héros et les Daroths : il fouille également la psychologie de ses personnages et tisse peu à peu des liens entre eux. Certaines répliques sont également très savoureuses ! Tarantio / Dace, un combattant schizophrène, Karis, une jeune femme valeureuse au passé touchant, et Duvodas, un barde, sont ceux qui m'ont le plus marquée. Qu'ils soient des Ducs, des nobles, des guerriers ou des civils, chaque protagoniste a une personnalité propre, creusée, haute en couleur et intéressante qui va évoluer au fil des pages, des aventures et des rencontres… C'est donc un régal de suivre chaque individu qui va se livrer à un ultime combat…

Pour moi, il s'agit là d'un des meilleurs romans de David Gemmell. Si vous ne connaissez pas encore cet auteur de Fantasy, je ne peux que vous inviter à foncer le découvrir au plus vite !

Lien : https://lespagesquitournent...
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Après plusieurs déceptions "SF", j'ai décidé de me tourner vers une valeur sûre...
J'ai été comblée. Il me semble que nous tenons là un des meilleurs Gemmell, de la même veine que "L'Echo du grand chant", quoi qu'un peu moins mystique et un peu plus "humaniste"...
Tous les thèmes chers à Gemmell sont réunis de la plus balle façon qui soit dans cet éblouissante fresque médiévalo-fantastique : l'amour, la haine, le bien, le mal, la minceur de la différence entre tout cela, ce qui fait qu'on penche d'un côté ou de l'autre, le tout servi par des personnages charismatiques et très fouillés.
Karis est un des plus beaux personnages féminins qu'il m'ait été donné de croiser ces derniers temps, à la fois forte et fragile et infiniment humaine malgré son surnom de "reine des glaces";
Duvodas qui se fait de belles illusions sur lui-même et qui finira par trébucher à la hauteur de celles-ci.
Tarantio/Dace, mon perso masculin préféré dans ce roman, aux personnalités multiples aussi différentes qu'inextricablement liées.
Vint et Forin, les guerriers, Ozhobar l'armurier de génie, Necklen le vieux guerrier qui n'arrive pas à poser les armes, tous ces personnages sont hauts en couleur et extrêmement attachants.
La lutte contre la menace d'extinction, la menace "Daroths" les unit tous contre une même destinée fatale.
C'est le genre de bouquin que j'ai énormément de mal à lâcher, tant le fond des idées gemmelliennes vient faire vibrer une corde hypersensible chez moi, justice, vérité, compassion, humanité, toutes ces recherches qui semblent vaines en ce bas monde et qui, chez Gemmell, finissent par sortir du bois au moment où s'y attend le moins, ça me transporte vraiment ailleurs.
Un beau coup de coeur ! Je ne résiste pas à un bon Gemmell, même si la fin est, comme toujours, trop rapide et frustrante...
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" Des anciens peuples, seuls les humains ont survécu.
Les paisibles Eldarins, les sages Oltors et les monstrueux Daroths ne sont plus qu'un souvenir, disparus de la surface du monde après une guerre sanglante.
Mais les humains ont la mémoire courte..."

Dans Dark Moon, David Gemmell stéréotype volontairement les notions de bien et de mal pour mieux les repenser par la suite.
Dans ce sens il nous relate l'existence passée de trois grandes races qui représentaient symboliquement ces notions dans leur forme la plus manichéenne.

Les Oltors, la race bienveillante par excellence a été anéantie par les Daroths (symbolisant le mal ultime) alors qu'elle venait de leur offrir asile.
Les Eldarins, spectateur du massacre des Oltors, n'interviendront que pour restaurer l'équilibre de la vie auquel ils sont attachés.
Finalement les Eldarains sortiront meurtries mais vainqueurs des Daroths dont ils banniront l'existence dans une autre dimension.
La magie nécessaire au maintien de l'emprisonnement du mal ultime sera contenue dans une perle blanche, artefact symbolisant dans notre vision humaine la pureté par excellence.

Mille ans plus tard, les Eldarins vivent en marge d'une humanité qui n'aspire qu'à la domination et à la guerre.
C'est dans ce climat de guerre perpétuelle que jaillit la source de notre histoire.
Le fil du récit, semblables à trois ruisseaux sinueux, verra le destin de trois personnages singuliers se croiser pour se fondre tel un torrent déchaîner nous entraînant frénétiquement vers un dénouement qui tel un océan de sang emportera tout sur son passage.

Quatre duchés se vouent une haine fratricide pour la souveraineté de la région.
Le duc Sirano s'est emparé de la perle des Eldarins pensant qu'elle pourrait lui offrir les clefs d'un pouvoir décisif sur ses rivaux voisins.
Hélas, telle la boîte de pandore, la Perle révélera ses secrets tout en libérant sa magie.
Le fléau Daroth est lâché sur le monde, le massacre et l'extermination totale de l'humanité peuvent commencer...
L'apocalypse est en marche et rien ne semble pouvoir l'empêcher cette fois.

Parallèlement aux trois races anciennes dont découlent spirituellement la race humaine, David Gemmell propose un trio de héros assez surprenants.
Tarentio, mercenaire possédé par l'esprit d'un démon assoiffé de sang et de combat (Dace), Karis meneuse d'homme intrépide nymphomane et Duvodas un barde guérisseur refusant toute forme de violence.

En représentant le mal absolu sous l'aspect d'une forme de vie détaché de toute forme de conscience individuelle (les Daroth ont une conscience collective animale), David Gemmell renvoie les hommes vers leurs propres contradictions et leurs propres maux.
À l'image du duc Sirano qui se laisse abuser par la signification de la perle des Eldarins, les humains ont une vision étriquée de la signification de ces valeurs.
En les associant à des idées caricaturales, d'G nous rappelle intelligemment que le bien et le mal chevauchent côte à côte dans l'ombre de nos pas.

En revisitant le mythe de la boîte de Pandore tout en défendant la thèse que nous sommes les artisans de nos maux, en nous proposant des héros aux personnalités complexes et torturées, il développe l'idée qu'à l'instar de Tarentio, Duvodas et Karis, la lutte contre la mal est avant toute chose un combat personnel.
Dark Moon propose l'une des plus belles histoires de David Gemmell avec ce style narratif propre à l'auteur alliant fluidité, immersion et sensibilité.
Incontestablement Dark Moon est un livre exceptionnel qui nous offre l'un des plus marquant dénouement de l'auteur.

Bien que Tarentio/ Dace semble de prime abord le personnage central du roman, Duvodas sera incontestablement celui dont la destinée vous marquera le plus.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Loin des longues épopées en n volumes dont je suis pourtant friand, toute l'histoire de Dark Moon tient en un seul volume.

L'intrigue est très rapide à se mettre en place et dévoile un à un les personnages principaux:
Tarentio/Dace est un mercenaire se louant au plus offrant dont on ne sait pas, au prime abord, si Dace résulte d'une schizophrénie ou d'une possession (comme le personnage de Cael du livre Les enfants de Ji).
Karis est une générale au talent inné mais craignant d'aimer.
Duvodas, le barde, finit sa formation de guérisseur auprès des Eldarins et retourne exercer auprès des humains.

Cependant, une fois les personnages mis en place, l'intrigue se fait un peu sommaire à mon goût.
L'apparition des la race oubliée des Daroths, faisant passer les guerres entres les duchés pour des guerres d'enfants, unira les héros contre ce mal absolu.
Enfin, le mal absolu du point de vue des humains, les Daroths, ignorant jusque sa signification, ne cherchent que l'épanouissement de leur race, au mépris des autres espèces, qui représentent au mieux, à leur yeux, un met raffiné.

A l'autre bout du tableau, les Eldarins (version des elfes dans cet univers), ayant « vaincu » les Daroths dans le passé, refusent désormais de se mêler aux humains, trop proches des Daroths à leur goût.

Ce livre compense une histoire un poil trop simpliste par une narration et des personnages assez léchés.

Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Deuxième livre de Gemmell que je lis, après « Légende » que j'avais adoré. J'ai mis du temps avant de me lancer, car son premier livre m'avait tellement prit aux tripes que j'avais peur d'être déçue, de ne pas retrouver cette fougue dans l'écriture. Maintenant je ne me dis qu'une chose : Pourquoi ai-je laissé ce livre prendre la poussière aussi longtemps ?! Il est juste excellent, grandiose, prenant… Tout comme avec Légende, Gemmell il a su totalement m'immerger dans son histoire. C'est encore une fois une aventure plutôt sombre que l'auteur nous sert, dans un monde en proie au désespoir et au massacre, la fin de l'ère des humains est à leurs portes.

Les personnages sont bien travaillés, j'ai particulièrement aimé Tarantio avec son « Démon intérieur », et Duvodas qui a su m'émouvoir par sa sensibilité et l'harmonie qu'il entretient avec la nature. Ce personnage fait du bien, petite lueur dans les ténèbres qu'est cette histoire, où l'auteur ne ménage pas ses efforts pour nous montrer les travers des hommes : soif de pouvoir, tromperie, trahison, égoïsme. Heureusement l'homme dispose aussi de bons côtés, quelques faibles lueurs brillent à travers les ombres, mais cela sera-t-il suffisant pour éviter le pire ?

Dark moon est un condensé de magie, d'action, de massacre, de désespoir, de haine, mais aussi de bravoure, d'amitié, d'amour, d'espoir, ... Tout cela savamment dosés pour donner une histoire cohérente et prenante qu'il est difficile de lâcher avant la dernière page. Une histoire épique dont les héros n'ont rien à envier au célèbre Druss, une histoire qui a su m'émouvoir et me faire frissonner. Un coup de coeur encore une fois.
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C'est avec ce roman que j'ai découvert David Gemmell et bien je dois l'avouer avec Dark Moon il a réussi un joli coup.
C'est le récit d'un monde en guerre, du réveil de créatures démoniaques par la faute de la folie des hommes, d'une tragique histoire d'amour, de relations d'amitié ambiguës… Il est sobre, direct, souvent dépouillé, mais ne triche jamais sur les sentiments humains, qu'ils soient bons, ou mauvais.
Les personnages (Tarantino, dace, karis, Duvodas etc...) sont très attachants , chacun dépeint avec leurs qualités et leurs défauts, on vibre avec eux tout au long de leur quête.
Évidemment, si vous aimez les histoires de preux chevaliers sans peur et sans reproche, vous n'apprécierez pas forcément Gemmell, mais ça serait une erreur.
Dark Moon présente l'avantage indéniable d'être une histoire complète en un seul et unique tome, contenant tous les ingrédients d'une Fantasy divertissante et qui sait vous prendre aux tripes. le genre de romans dont on se souvient quelques années plus tard toujours avec plaisir .


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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 9/10
Rendu de l'histoire : 9/10
Total 36/40 Babelio 4,5/5

Lu il y a des années et à cette époque j'avais moyennement apprécier le roman. Je l'avais sans doute lu dans un mauvais état d'esprit, cela arrive. Sur des airs de Jules Verne et de sa machine à explorer le temps, ce Dark Moon est une très bonne oeuvre de Fantasy baroque comme on les aime. Il faut dire que David Gemmell à toujours su me captiver dans sa façon de raconter des histoires sauvage. Certes les histoires de l'auteur se ressemblent toutes et à la fois elles se différencient toutes. Pour les amateurs de batailles rangées vous aller être servi. Pour le côté guerrier on a l'être double Tarantio/Dace et pour le côté mage impitoyable faîtes confiance à Duvolas. L'auteur même s'il ne renouvelle pas dans ce roman isolé, mélange assez bien les styles qu'on apprécient tant. Une petite perle au sommet de la montagne.
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Comment cet auteur peut-il nous envoyer dans un monde complètement à part en un seul tome ? C'est une de ses grandes qualités. Il arrive à immerger le lecteur totalement dans son univers et jamais on ne se sent perdu.



Une fois encore, il m'a charmée, séduite avec ses personnages hyper attachants, aux caractères complexes. Comment ne pas être charmée par Tarantio ? Et Dace, son côté obscur qui multiplie les réparties cinglantes et surtout avec un humour féroce et une grande ironie !

J'ai bien entendu adoré Karis, ses doutes, son passé. Sans oublier Forin, ce gros bonhomme bourru avec un coeur d'or. Duvodas est le poète de l'histoire, le magicien qui apaise avec sa musique. Son histoire est bouleversante et magnifique !



Gemmell amène une fois de plus les sentiments humains à leur paroxysme et le lecteur se régale ! Pour les fans de fantasy pure et dure, vous y trouverez votre compte. On y trouve nombre de membres tranchés, de gorges taillées, le sang gicle et éclabousse tout sur son passage.



Cependant pour moi, ce que j'en retiens c'est à quel point la nature humaine peut être belle, malgré la haine, dans ses livres !



En bref : pas un coup de coeur, mais je pense qu'il s'en fallait de peu. Un one shot à ne pas manquer si on aime cet auteur ou la fantasy en général.
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
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Au départ un monde humain style GOT où l'on s'étripe pour prendre le contrôle des Quatre duchés.Mais la soif de pouvoir ramène au monde une race non-humaine (avec un côté insectoïde) parfaitement barbare et d'une puissance fabuleuse : les Daroth . Alors , comme toujours dans le meilleur des mondes Gemmelliens une coalition hétérogène de héros se lève pour les affronter : Tarentio/Dace le schizo , Duvodas le soignant, Ozhobar le savant et Karis .Ah Karis ! Sacré luronne qui me rappelle Sigarni la Reine Faucon , encore un beau personnage de femme libre . Bref, on s'achemine au grand galop vers la baston finale et comme toujours avec cet auteur , on ne lâche rien (et surtout pas la lecture)
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