Le Lion de Macédoine, tome 3 : Le Prince noir

Un troisième tome qui bascule résolument dans la plus pure fantasy en passant de l'histoire à la mythologie.
Alexandre est né, et comme nous le savons depuis le tome précédent, sa filiation en fait un enfant très particulier puisqu'il cohabite avec le Dieu noir qui attend son heure, Parménion veille mais cela suffira-t-il ?
Alexandre qui a désormais quatre ans disparait, Parménion se lance à sa recherche...
Nous avons là un opus particulièrement animé avec un contexte déroutant car qui dit mythologie dit créatures fantastiques, Minotaure, vores, centaures et autres titans vont être omniprésents et donner pas mal de piment à l'ensemble.
Il est toujours délicat de ne rester que sur les impressions afin d'éviter de trop en dire, disons que le virage pris est plutôt inattendu tout en étant cohérent (Mais bon c'est de la fantasy quand même !).
On s'attache sans mal à tous ces personnages qui expriment beaucoup de noblesse et de sentiments, Parménion, Alexandre, Dérae et d'autres, pas de doute c'est une chouette saga qui nous entraine avec une belle facilité.
J'ai hâte de voir le dénouement, j'enchaîne sans attendre !

Comme pour les deux tomes précédents j'ai lu la version des éditions Mnémos qui englobe les deux derniers tomes en un seul. (avis pour le tome3 et 4)

voir critique du tome 4

https://www.babelio.com/livres/Gemmell-Le-Lion-de-Macedoine-tome-4--LEsprit-du-chaos/42562/critiques/1387168

AAAAAAAAAAAAAAH !

Comme tous les Gemmell, impossible à lâcher, impossible !

Ici, la magie et la fantasy sont à plein régime à partir des environs de la page 130. Autre dimension, autre Grèce, avec un Dieu Noir déjà incarné, et quelle incarnation féroce, bigre, c'est du lourd ! Et comme la magie y est omniprésente, nous voilà cernés par les créatures mythiques de la Grèce antique, centaures, minotaures, Gorgone, j'en passe et des meilleures...

Parménion et Attalus s'y retrouvent à la recherche d'Alexandre, que ce foutu Roi-Démon a fait enlever et recherche aussi activement (ouai, il est pas si omnipotent que ça, il l'a perdu, lol). Les personnages sont attachants, y compris les mythiques. Les relations entre les mondes de Gemmell sont finement intriquées dans cet opus, où l'on retrouve une "pierre de pouvoir", comme par hasard.
Les relations entre les personnages sont superbes, et la relation Parménion/Attalus, ou Gorgone/Brontès (le minotaure), ou encore Gorgone/Parménion, qui changent au fil du livre (Avec l'évolution des personnages, forcément) sont vraiment passionnantes à suivre.

Le rebondissement incroyable à la fin du tome est juste... Woaw.

A moiiiiiiiiii le dernier tome !!! Spartiates, la victoire ou la mort !

Un tome 3 encore plus réussi que les deux premiers. Et pour cause, Gemmell conçoit un monde alternatif dans lequel Alexandre a été envoyé : Aegea. Aegea, c'est la Grèce mais avec l'Enchantement : centaures, minotaure, Gorgone, etc. C'est la Grèce avec des destins alternatifs, celui de Philippos, celui de Parmenion. Dans ce monde-ci, Alexandre est perçu comme Iskandar, l'enfant sacré qui ramènera l'Enchantement, en train de s'éteindre. Mais c'est aussi, celui qui permettra à Philippos d'accéder à l'éternité. D'autant, que le Démon qui vit en Alexandre est toujours présent.

Ainsi, dans un monde toujours antiquisant, Gemmell ajoute une touche de fantasy bienvenue qui, si elle change toute la perspective du roman jusque-là, n'est pas sans l'améliorer, incontestablement.
La fin du tome nous laisse avec une envie de commencer immédiatement le dernier tome. En effet, le jumeau de Parmenion à Aegea était roi de Sparte parce que Tamis n'est jamais intervenue dans sa vie. Parmenion prend donc la décision de remplacer son jumeau décédé et doit mener l'armée spartiate contre la terrible armée du roi-Démon de manière imminente, tandis qu'Alexandre doit ouvrir le Portail permettant de ramener l'Enchantement mais aussi de revenir dans leur monde... Tout un programme. Sans compter que Déraé, sous ses traits modifiés de Théna n'a pas encore dévoilé son identité à Parménion. Mon petit coeur espère de tout coeur que Parménion le saura dans le tome 4...

Challenge le tour du scrabble en 80 jours ( 7e éd)
Challenge Séries
Challenge Mauvais Genres

On tombe littéralement dans de la fantasy mythologique pure et dure dans ce tome là ! David Gemmell a su profiter de la légende d’Alexandre Le Grand pour réécrire à sa sauce une naissance et une enfance fantastiques agrémentées toujours du point de vue du réel héros du cycle : Parménion.
Et la sauce a bon goût et prend effectivement très bien !
Le seul bémol pour moi survient au niveau du découpage. En effet, on reste complètement sur notre élan à la fin du tome 3 et la coupure entre le tome 3 et le tome 4 n’est pas propre dans le sens où les 145 pages du tome 4 appartiennent au tome 3. Mais bon, l’éditeur ou/et l’auteur ont préféré miser sur l’équilibre du nombre de pages entre les tomes. Cela se peut se comprendre et cela n’entache pas la qualité du cycle !



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La suite d'une passionnante saga d'héroic fantaisy qui parvient à nous emporter dans les confins d'une Grèce pas vraiment semblable à la nôtre. Déjà les deux premiers tomes étaient intéressants avec le mélange d'Antiquité et de magie mais David Gemmell corse encore son alchimie ici avec une plongée dans des mondes parallèles, qui donne le vertige. Avec en prime de belles leçon d'amitié et d'amour...Combien y-a-t-il de Parménion et qu'arrivera-t-il à la fin? C'est ce qu'il sera impossible de savoir avant de pouvoir mettre la main sur le dernier tome de cette tétralogie.

des forces occultes cherchent à s'emparer d'Alexandre (alors âgé de quatre ans et demi, mais qui sait déjà lire, compter, philosopher et parler de stratégie de de politique en plus d'avoir un don de médium :D :up: ). Parménion (héros de la saga devenu général en chef de l'armée de Philippe de Macédoine) et son rival Attalus (ancien assassin devenu le protecteur personnel de Philippe) sont chargés de le protéger. Lorsqu'il se fait enlever, ils partent grâce à Aristote (qui n'est pas présenté ici comme un philosophe mais comme un mage ayant des pouvoirs extraordinaires) dans un monde parallèle, l'Aegea, reflet de la Grèce de l'autre côté du miroir, peuplée d'hommes maléfiques, d'esprits, de démons et de créatures magiques en tout genre, et dont le roi Philippos de Macédoyne est le double maléfique de Philippe de Macédoine.

Là, on s'éloigne complètement de la dimension historique du roman. C'est de la pure fantasy inspirée maintenant, avec beaucoup d'action et des combats bien sanglants, que Gemmell a un immense talent pour décrire. C'est bien prenant en tout cas.

Un livre à lire.

une saga épique inoubliable inspirée par l'histoire du Grand Alexandre