Edouard Boubat était pour moi un membre phare du groupe des photographes humanistes qui fit florès après la Seconde Guerre mondiale. Mais ce recueil montrant quelques clichés célèbres de l'artiste, a changé la perception que j'avais de son oeuvre. S'il est vrai qu'il existait un lien et une complicité entre lui et ses sujets photographiés, qu'il posait un regard bienveillant et tendre sur chacun d'eux, il ne le réservait pas uniquement à l'Homme, mais à l'univers dans son entier, au monde qui l'entourait. Cette tendresse émane aussi des animaux, des paysages, d'une oie, d'un singe, d'un arbre, d'un pavé mouillé, de la façade d'un magasin.
Edouard Boubat nous enchante par son amour du monde.