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3,68

sur 272 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vous n'allez certainement pas me croire si je vous dit que Lili est le diminutif de Barbara ? Vous auriez à la fois tord et à la fois raison. Notre héroïne, que son père a toujours appelé Liliane (pour faire court Lili) depuis sa plus tendre enfance, découvre dès son entrée à l'école, que son vrai prénom (son premier prénom disons puisqu'elle en a trois) est Barbara. Celui-ci lui a été donné par sa mère à sa naissance, une mère qu'elle n'a jamais connue puisqu'elle a déserté le toit conjugal lorsque Lili Barbara avait onze mois et qu'elle s'est noyée en mer trois ans plus tard.
Aussi, Lili (je vais me contenter de ce diminutif pour cette critique sinon, pour vous, lecteurs, cela va vite devenir lassant), n'a-t-elle connu que sa belle-mère Viviane, avec laquelle son père s'est remarié bien des années plus tard. Elle qui était fille unique, a également dû s'adapter à partager sa chambre avec les autres filles de Viviane à savoir Jeanne-Joy, l'aînée et les jumelles Christine et Chantal qui n'ont qu'un jour d'écart avec elle ; le garçon, Paul, ayant sa propre chambre.
Lili qui n'avait jusqu'alors vécu qu'avec son père Gabriel et qui était habituée à l'avoir pour elle toute seule, va devoir apprendre à partager, à faire des concessions et à s'habituer à son nouveau mode de vie.

Dans ce roman, bien des drames arrivent et le premier en date est celui de la mort de l'une des jumelles, Christine, alors qu'elle n'avait que quatorze ans. Suite à cet accident, la famille reconstituée ne sera plus jamais la même, chacun des membres de cette famille ne sera plus jamais comme avant et ce qui doit arriver arrivera, cette famille, à l'apparence heureuse, va se disperser. Chantal sera l'une des premières à partir puisqu'elle ne pourra plus vivre sous ce toit sous lequel elle a vécu tant de moments heureux avec sa moitié ; elle a besoin de s'éloigner très vite et très loin. Jeanne-Joy, Paul et Lili, partiront eux aussi, qui pour faire des études, qui pour aller s'installer à l'étranger.

Même si d'autres drames suivront (j'avais annoncé dès le départ qu'il y en avait plusieurs), sachez que ce libre n'est pourtant pas considéré (de mon point de vue) comme ce que l'on pourrait qualifier, dans le monde du théâtre ou du cinéma, comme une tragédie. Il y beaucoup de réflexions sur la vie, l'amour, les ambitions de chacun quant à savoir ce qu'il veut faire réellement de sa vie et qu'il nous amène, bien souvent, à nous remettre en question. En effet, nous qui nous plaignons souvent pour un rien, nous apprenons, en découvrant cet ouvrage, à relativiser car, malgré tous les malheurs qui s'acharne sur cette famille, chacun et chacune d'entre eux, aime la vie et sait en savourer chaque instant !

Une écriture magnifique, une histoire forte (une sorte de chronique familiale en réalité) et qui, avec ses hauts et ses bas, nous donne des magnifiques leçons de vie. A découvrir !
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Je viens de refermer l'album photos de Lili. C'est bien l'impression que j'ai ressentie à la lecture de ce roman magnifique, des images d'abord et des mots ensuite. Des images comme des photos, aux bords dentelés, aux teintes surannées. Des mots si bien choisis par Sylvie Germain. J'aime son écriture si belle, si intense, si recherchée parfois.

Toutes ces photos, tous ces instants sont les piliers de la construction de Lili. Chère Lili que la vie n'a pas épargnée. Chère Lili qui observe et ne dit rien.

Qui est-elle ? Son prénom n'est pas celui déclaré le jour de sa naissance.
Qui est sa mère et qu'est-elle devenue ? La réponse ne lui sera donnée que le jour de ses vingt ans.
Quelle est sa place au sein de la famille recomposée ? Son père se remarie avec Viviane qui a déjà quatre enfants.
Qui sont ses frère et soeurs ? Chacun d'entre eux se révèlera au fil du temps, au fil de l'Histoire aussi.


Que de questions, que d'incompréhension de la part des adultes face à l'enfant qui se cherche, qui doute, qui se sent mal aimée.
L'absence, le deuil, la peur de l'abandon, les vies décomposées puis recomposées, autant d'obstacles que Lili devra surmonter. Mais une quête absolue, toujours, celle de l'amour. Et toute une vie ou presque pour découvrir ce qu'aimer veut dire...

Quel plaisir de découvrir un livre aussi bien écrit, aussi riche et profond, empli de poésie et si bien peint...


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Un roman dans lequel on entre dès les premières phrases.
Sylvie Germain est une esthète de la langue française. Elle manie les mots, et les mots rares, avec une grande dextérité. C'est un véritable régal.
L'écriture est légère et fluide et d'une grande richesse lexicale.
L'histoire de cette petite Lili/Barbara, elle ne sait pas trop elle- même, se sentant comme "un greffon", une "fille surnuméraire" dans sa famille recomposée, est tout simplement passionnante.
Et cette, absence, cette mort dont elle ne sait rien et qui l'obsède.
Comment va t-elle pouvoir grandir et se construire avec toutes ses questions sans réponses ?

Lili, à cinq ans, se demande où est sa maman, qu'est-ce que c'est être mort.
J'ai ressenti une immense tendresse et une grande compassion pour cette petite fille solitaire qui se raccroche désespérément à chaque marque d'intérêt que pourrait lui donner un membre de sa famille recomposée.
Et cette absence, cette mort dont elle ne sait rien et qui l'obsède tout au long de sa vie, la laissant amputée d'une partie d'elle-même, elle, le « greffon », la « fille surnuméraire » qui a l'impression de « n'occuper qu'un strapontin au fond du théâtre affectif de la famille »
Cantonnée au rôle de spectatrice, plus que d'actrice de sa propre enfance, de son adolescence, c'est en contemplative qu'elle tracera son chemin de femme.
Alors que pour la petite fille, Lili, l'espérance de vie est là, on y croit avec elle, pour la jeune femme qu'elle est devenue, Barbara, ne transparaît que désespérance.
Le pessimisme s'insinue dans la lecture.
On retrouve les thèmes chers à Sylvie Germain :
L'absence et la mort
La construction de l'identité
La dualité de l'individu
Comme dans tous ses livres, si beaux fussent-ils, planent ce pessimisme, cette noirceur existentielle que la magie de sa plume rend supportables, et même, en quelque sorte, magnifie
Se dégagent en lisant celui-ci des sensations de couleurs avec une prédominance des teintes jaunes, ocre, orangées.
Il y a une grande cohésion dans la construction du roman. L'adulte, qui semble résignée à ne pas savoir, a gardé intactes en elle les attentes de la petite fille.
Sa vie n'est qu'une succession de petites scènes où toujours elle se cherche, sans jamais se trouver. Chaque scène est capitale, faisant d'elle l'adulte qu'elle est devenue. Etait-elle donc vouée à ne toujours occuper qu'un strapontin au fond du théâtre affectif de la famille ?

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L'écriture ciselée, stylisée à l'extrême de Sylvie Germain confère à ses romans une délicatesse si pure qu'elle appelle aux larmes, des larmes d'extase, des larmes de connivence, des larmes...
Ici s'égrènent les petites scènes capitales qui donnent la couleur à nos vies et ces épisodes sont portés par tant de grâce qu'il est difficile de ne pas s'identifier, de ne pas poétiser, romancer son existence alors que ce texte est entré, et sous nos yeux, au bord du coeur défile...
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Ces « Petites scènes capitales » sont celles dont on ne perçoit pas forcément l'importance immédiatement, les conséquences sur notre futur, des moments aussi où tout bascule. Ces instants qui mis bout à bout font une vie.

Sylvie Germain déroule le fil de la vie de Lili/Barbara avec une délicatesse de dentellière. Lili, Barbara pour l'état civil, a perdu sa mère très jeune, vit avec son père, sa belle-mère et les quatre enfants de celle-ci. Lili peine à trouver sa place au sein de cette fratrie. Lili, du fait de cette double identité, du mystère autour de sa mère, sera toujours en quête d'elle-même.

Avec ce dernier roman, Sylvie Germain nous livre un beau portrait de femme qui avance dans la vie comme elle peut, fait des erreurs, est obsédée par des questions existentielles. Les personnages secondaires sont tout aussi touchants.

Pour ce premier contact avec l'oeuvre de Sylvie Germain, cette lecture m'a formidablement surprise par la richesse de la langue, son écriture fait appel à nos cinq sens pour faire surgir des images et rendre compte de nos impressions avec poésie sans pour autant donner dans la surenchère et perdre le lecteur. Elle réussit avec ce roman à la fois une fresque familiale de l'immédiat après-guerre à nos jours et un récit d'apprentissage intimiste. Même si ce roman cumule les tragédies, il s'en dégage une profonde lumière.

Lien : http://bene31.canalblog.com/..
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Tantôt Liliane (prénom choisi par son père), tantôt Barbara (prénom choisi par sa mère), le personnage nous emmène dans le récit d'une vie, des émotions partagées, la sensibilité et les sentiments éprouvés au sein d'une famille recomposée et d'une fratrie d'adoption. Tantôt calme et tantôt mouvementée, la vie de Lili et de ses proches interroge sur la filiation et la création des liens familiaux, depuis l'enfance et l'absence de mère, jusqu'à la vieillesse et l'éloignement, à la rencontre de la perte et du deuil à chaque âge.
Les petites scènes capitales de l'existence de Lili s'égrènent au fil des chapitres, retraçant plusieurs décennies de sa vie, contenues par les questions enfantines et pourtant sans réponses : où est-on avant de naître ? Est-ce qu'on sait qu'on est mort ? Parfois banales et anodines, parfois déterminantes et essentielles, ces petites scènes sont parfois propres à Lili, et parfois elles nous touchent et nous nous y reconnaissons. de même l'univers de l'autrice est parfois semblable à d'autres, parfois résolument unique.
Des années d'après-guerre à la remise en question de la société au printemps 1968, le contexte est souvent prétexte à montrer la poésie du quotidien, dans les chants des oiseaux, dans la langue de l'autrice et dans les citations qu'elle sème avec justesse. Cette première rencontre donne envie d'en faire d'autres et de poursuivre la découverte de ses romans.
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Véritablement une découverte, je n'avais jamais lu de livre de Sylvie Germain, comment cela fait-il ? Je me pose la question. Une erreur réparée et je vais pouvoir poursuivre cette découverte, car sa plume m'enchante, son style me sied à merveille. J'aime ces auteurs de cette trempe, avec de la sensibilité, des silences, des profondeurs, du sensoriel... c'est magnifique de susciter plus que dicter.
Qu'importe de faire un résumé, il y en est déjà bien assez sur cette page, juste vous dire que c'est le déroulement d'une vie plus ou moins de Lili, mais lili c'est aussi Barbara, et cette petite fille sans maman... une famille recomposée d'une paire de jumelle, d'une aînée et d'un petit Paul qui porte également les stigmates d'un secret, des origines confuses...
C'est beau dans la tristesse, c'est splendide dans le cheminement, c'est à lire tout simplement.
coup coeur et j'ai hâte de poursuivre mes lectures au rayon Germain Sylvie.
Je dois dire que le premier avis lu sur Babelio à deux ** avec des mots déception etc... ce livre est resté sur mon étagère mais il a fallu que je l'impose dans un challenge Babelio pour le sortir de l'ombre et quelle lumière, merveille des merveilles.
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Il y a des moments dans votre vie qui vous marquent et marquent votre vie comme une empreinte au fer qui vous poursuivra toute votre vie. Ces moments qui font de vous ce que vous êtes aujourd'hui, ces moments clés forts, bouleversants, tendres, des moments parfois anodins et qui pour finir ne le sont pas.
Un roman magnifique et un superbe coup de coeur pour ces scènes de vie capitales.
Comme toujours j'ai un mal fou à écrire une critique sur un livre que j'ai adoré car les émotions prennent trop le dessus. En tout cas c'était une superbe découverte.
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Ce sont des épisodes de la vie de Barbara Liliane dite Lili.

Elle part dans la vie doublement handicapée: sa mère abandonne le domicile quand elle est toute bébé (puis disparait en mer ?), et son prénom officiel, à l'école ou ailleurs, n'est pas celui que son père et sa famille lui donne. Barbara pour l'Administration, Lili à la maison. Jusqu'au mi-temps de sa vie, elle essaiera sans relâche de résoudre l'énigme de son identidé pour aboutir à la conclusion que les choses sont ce qu'elles sont et qu'il faut les accepter telles quelles. A ce moment là, elle connaîtra l'apaisement.
Le père de Lili, Gabriel, est aussi beau-père de Jeanne-Joy, des jumelles Christine (qui meurt accidentellement) et Chantal, Paul, tous enfants de sa 2ème épouse, Vivianne, mannequin chez Patou,
qu'elle a eu avec différents maris ou amants.

Sylvie Germain chemine dans le labyrinthe des pensées, des émotions et des actes de cette famille avec une grande délicatesse de mots et de ton, fouillant avec finesse, mais avec obstination, dans ces matériaux. Elle trouve toujours la sortie. Malgré les épreuves cruelles que cette famille traverse, cette sortie sera toujours dirigée vers l'espoir que le destin n'est pas écrit mais qu'il se décide.
La vie de cette famille court de la période allant de 1942 à peut-être les années 80 quand se sont estompées les dernières illusions sociétales et philosophique de Mai 68. Sont évoqués la IIème Guerre Mondiale et l'antisémitisme nazi, la guerre d'Algérie et la frayeur des mères de voir partir leurs fils là-bas, enfin Mai 68.

Pas de dépression dans cette famille lorsque survient le malheur, mais au contraire une immense énergie pour comprendre et rebondir chacun suivant ses questionnements et ses convictions intimes. Il n'y a pas chez eux de dispositions pour une position sociale confortable et paisible. Ils tranchent toujours dans le vif prenant une décision qui les mène vers une voie à risque. Mais c'est leur choix, sans concession aucune. Refus de la facilité, de la médiocrité, du misérabilisme. Poursuivre jusqu'au bout vers cette destination très haut placée dans les valeurs que sont la Beauté, l'Harmonie, l'Amour par un travail du coeur et de l'esprit assidu et constant.
Ils ne veulent pas subir le réel, ils le dépassent, le transforment, le subliment.
Jeanne-Joy abandonnera le métier d'avocat pour être violoncelliste de concert. Chantal quittera sa famille française pour rejoindre son père en Nouvelle-Zélande. Puis deviendra danseuse dans la troupe de Pina Baush. Paul entrera en religion mais pas pour suivre un Dieu mou et dogmatique, mais pour un Dieu qui doit agir fortement sur terre à travers lui. Lili elle, deviendra plasticienne malaxant les terres, mélangeant les couleurs jusqu'à atteindre ce qu'elle considérera comme le point d'achèvement de sa création..
Pas de paresse intellectuelle. Pas de lâcheté dès lors qu'un problème les interpelle. Ils s'engagent totalement. Ils ne connaissent pas la PEUR qui contamine actuellement tous les niveaux de notre société.

Les désillusions de Mai 68 ont fait basculer la France dans la société de consommation et l'argent-roi. Un ancien de la communauté du Val d'Oise où a vécu un temps Lili, raconte comment les affiches de Mai 68 se vendent à prix d'or à New-York. Tout s'achète, tout se vend.
Qui aura raison entre la société matérialiste sans spiritualité actuelle et cette société de doctrines du passé que beaucoup semblent regretter, oubliant les millions de morts tués au nom de ces théories "de l'Espace Vital" ou " du Bonheur Collectif" et les océans de misère qui ont recouverts la planète
Désespérance psychologique actuelle contre faim et crimes contre l'humanité du passé ? L'information presse ou télévisuelle surfe sur cette souffrance humaine, accentuant par là-même l'état de fragilité de l'être.

Il n'est pas sûr d'ailleurs qu'il faille désespérer.

C'est un livre ma-gni-fi-que ! Un joyau d'orfévrerie littéraire. L'écriture de Sylvie Germain est limpide. Mais savoir bien écrire ne suffit pas, il faut qu'il y ait un sens, quelque chose qui fait que ce ne sont pas uniquement des mots mis bout à bout pour faire de belles boucles. Trop de littérature se contente d'embellir un texte.
La narration de Sylvie Germain combine le fond et la structure du roman classique avec une style et une émotion contemporaine.

Grande réussite.
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Inspiré par un des ouvrages précédents au style déjà particulier et sensible; "Magnus" et devant le peu de commentaires que "Petites Scènes Capitales" a recueilli dans cette rentrée littéraire de l'automne 2013, c'est avec impatience que j'attendais de m'en faire ma propre lecture.
Impatience bien récompensée par cette nouvelle oeuvre où la note sensible, la qualité d'écriture et les thèmes repris m'ont emportés dans une certaine mélancolie.
Le mystère des origines, de la famille, des hasards et des secrets tus est au coeur de ce très beau roman.
Lili - Barbara, la narratrice est une enfant qui n'a pas connu sa mère, le mystère de cette départ et de ses causes marquera toute sa vie. Cela d'autant plus que son père, homme disert, a refait sa vie très vite et l'a ainsi projetée dans une famille déjà constituée autour de Viviane, sa belle - mère, de demies - soeurs dont des jumelles et d'un demi - frère, tout ce clan étant déjà le fruit de deux unions dont ,elle, Lili - Barbara aura beaucoup de mal à trouver ses marques et repères.Entre inquiétude existentielle, attente d'un père plus aimant et en quête de mère, et de repères, Lili - Barbara va ainsi traverser une époque marquée par de nouveaux drames familiaux, la folie de mai 1968 et se chercher une vocation entre gemmologie, peinture et photo. Sans repère sentimental , hors une expérience dans une communauté crée en 1968, elle va s'improviser comme un témoin particulièrement sensible et avisé dans les multiples joies, travers, tragédie de cette famille recomposée pour laquelle elle ne trouvera jamais sa marque et ses repères.
Mort accidentelle, folie passagère, vocation tardive religieuse, secret de famille, origines troubles, tout se décline dans un style épuré et recherché avec des mots, des phrases et des chapitres courts mais extraordinairement sensibles.
Questions existentielles, quelle est la base d'une famille, ce qui la constitue, recherche de sa vocation, de sa voie, amours et amies trop rares mais sans aucun pathos ou volonté de susciter un malaise chez son lecteur, c'est un très bon livre à lire et à relire au calme et sereinement.

Lien : http://passiondelecteur.over..
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