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3,94

sur 641 notes
Karine Giebel démontre ici qu'elle est aussi à l'aise dans les nouvelles que dans les romans policiers ou thrillers de plus de 600 pages.
Toutes ces nouvelles parlent... de la mort. Assassinat, suicide ou mort donnée par amour. Elles sont efficaces. Percutantes. Elles font réfléchir.
Du grand Giebel.
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J'aime les nouvelles, j'aime l'écriture de Karine Giebel, le duo gagnant.
L'écriture est brutale sans détour, c'est glaçant, parfois révoltant. Des faits divers qui relatent une descente aux enfers.

J'ai beaucoup apprécié qu'elle mette à l'honneur les femmes malgré la dureté des histoires j'ai ressenti une sorte d'hommage à toutes ces femmes victimes de quelque manière que se soit. Certaines nouvelles étaient très émouvantes.
Bravo pour cet engagement.
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Ce livre est composé de 8 nouvelles. Chaque nouvelle est un concentré pur jus de la sauce Giebel ! Une fois commencé, impossible de le lâcher ... Des personnages époustouflants comme dans chaque roman de l'autrice ^^ La 2eme nouvelle "aurore" est en fait la fin de Terminus Elicius (son 1er roman) que j'ai adooooré !
Des destins tragiques, des fortes personnalités font la puissance de ce livre ... Si vous ne connaissez pas encore K.Giebel, commencez par ce livre ;) il vous donnera envie de connaître sa "patte" !!! Aaaaaah Karine ... mon auteur doudou définitivement
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On ne ressort jamais indemme après la lecture d'un roman de Karine Giebel, j'en ai déjà fait de nombreuses fois l'expérience.
Alors, des nouvelles, pourquoi pas? Peut-être que ce sera un peu plus soft.
Ben non, Karine Giebel fait du Karine Giebel, et c'est tant mieux, car j'aurais certainement été déçu si cela n'avait pas été le cas.
De petites histoires, souvent de femmes, que ce soit Aleyna, Delphine ou Juliette, et bien d'autres. Des histoires malheureusement banales, mais qui prennent toutes un sens particuliers, et décrites de façons naturellement dramatique par l'auteure qui excelle une fois de plus dans ce talent qu'on connait maintenant depuis de nombreuses années.
Je suis comblé, encore et toujours par cette écriture qui place , pour moi, Karine Giebel au top des faiseuses de romans noirs et de polars en France.
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Quand on fait partie d'un comité de lecture, il faut s'attendre parfois à avoir un livre (ou plusieurs) à lire qui ne correspond pas du tout à votre littérature mais on joue le jeu et comme je suis très consciencieuse (trop parfois) j'ai accepté. Je ne lis pas ou plus de thriller depuis plusieurs années : trop de violence, trop de sang, de détails scabreux..... Moi j'en suis restée à Stieg Larsson (Millénium), Agatha Christie, Jussi Olsen il y a quelque temps et tout ce que j'ai lu depuis ne m'a pas intéressée et j'ai souvent abandonné en cours de route..... Je ne suis même pas tentée.

Alors que dire : j'ai lu les 8 nouvelles (et non 9 comme annoncé !!!!!!). Elles tournent toutes autour de notre monde actuel et de ses problématiques sauf que là on tombe dans l'extrême, dans le dérapage, le côté obscur de notre société. Clandestin, abus sexuels, vengeance, tortures etc.... C'est efficace, direct, mais moi cela ne me touche pas, je lis sans passion et n'ai eu qu'une envie tout au long de la lecture...... qu'elle soit finie ! 

Petite mention quand même pour le premier récit : Aleyna

Etre comme les autres. mais qu'est-ce que ça veut dire, au juste ? Etre comme les autres.... Entrer dans le moule, même s'il est trop étroit pour nous. Ne dépasser ni en hauteur, ni en largeur, n'avoir aucun relief, aucune aspérité que les autres pourraient saisir pour vous mettre à terre et vous rouer de coups.(p40)

qui est particulièrement touchant et peut être parce que c'est le premier du livre car à force de lire l'horreur on ne la remarque plus, cela devient banal et même convenu et j'ai l'impression de relire les mêmes histoires. Moi je préfère quand on laisse au lecteur la possibilité d'imaginer, de comprendre et de chercher la clé de l'énigme, faire le travail à côté de l'auteur, de voir où il veut nous mener.

Beaucoup de gens lisent ces récits pour se changer les idées...... pour avoir l'impression que leur vie est heureuse par rapport à tous ces cadavres, ce sang, ces tortures..... Oui bon peut-être mais moi cela m'horrifie qu'on fasse des récits en allant chercher toujours plus loin dans ce domaine.

Ce n'est pas encore cette lecture qui va me faire revenir vers le thriller plus que polar d'ailleurs car il n'y a pas de mystère, c'est implacable, un reflet d'une partie de notre société, peut-être, un type de lecture pour s'évader, peut-être, mais pas ma littérature de prédilection.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Des nouvelles noires, dures, âpres, acides et violentes. Des nouvelles qui parlent pourtant d'amitié, d'amour et d'espoir.
Une écriture juste, réaliste, vivante, qui nous donne l'impression d'avoir croiser déjà un petit peu d'âme de chacun des personnages dans notre vie. Un écriture qui sait pointer les détails d'humanité chez des personnages, comme pour mieux souligner leur absence chez d'autres.
Un recueil qui secoue et qui laisse son empreinte même une fois terminé.
Un coup de coeur.
SP
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Les nouvelles de Karine Giebel sont noires et engagées mais trop terrifiantes pour moi. C'est la première fois que je lis cette autrice française et je ne suis pas certaine d'y retourner même si ses talents de conteuse sont indéniables et les sujets traités importants. Il faut dire que "D'ombre et de silence", recueil de huit textes plus sombres les uns que les autres, n'est pas du tout mon genre de lecture, je l'ai lu dans le cadre du Challenge Solidaire qui me permet de sortir de mes habitudes.

Karine Giebel dénonce surtout les violences faites aux femmes et la folie meurtrière des hommes ce qui revient au même mais pas du même point de vue.
Viols et harcèlements, désespoirs, suicides et vengeances par la mort sont cauchemardesques. Cela m'a parfois fait penser au Silence des agneaux que je trouve insoutenable.
Ce qui est terrible, ce sont ces femmes démunies, victimes impuissantes de sévices sexuels dont Karine Giebel force le trait pour choquer. Cela n'empêche pas qu'elle s'appuie sur des faits réels. Mais la nouvelle la plus réaliste pour moi reste la première, intitulée "Aleyna", qui dénonce le meurtre de femmes qui refusent le mariage forcé en toute impunité pour la famille meurtrière.
C'est ce côté engagé et le rappelle des statistiques de ces homicides qui sont importants pour une prise de conscience qui peut aider à faire cesser ces horreurs.


Challenge Solidaire 2023
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Ce recueil de huit nouvelles est essentiellement axé sur la femme. La maman célibataire, l'adolescente fragile, la jeune musulmane, la réfugiée sans papier, l'épouse en fin de vie ou encore la femme traquée.
La femme, gibier et victime de l'homme, sa proie la plus convoitée depuis la nuit des temps… Ou plus rarement la femme aimée jusqu'à la mort…
Il n'y a que deux nouvelles centrées sur un homme avec J'ai appris le silence et L'homme en noir.

« Aleyna » est une nouvelle déjà découverte dans un autre recueil, 13 à table!, mouture 2016. Donc pas de surprise mais cette histoire m'avait bouleversée et je l'ai relue avec plaisir.
Une histoire de famille, de fratrie bien sûr, mais surtout un récit sur le poids de la religion musulmane, des traditions, des crimes d'honneur mal placé, du drame et de l'horreur indicible que vivent tant de jeunes femmes encore au XXIe siècle! Une petite histoire percutante sur un mariage arrangé forcé, qui nourrit la rage devant ces victimes et la vigilance féminine de la femme occidentale.

« Aurore » est une histoire qui nous parle du mal être adolescent, ou l'âge gouverné par des émotions brutes quand un jour est merveilleux et le lendemain un enfer!
Un frère et une soeur qui, dans l'absolu, ne manquent de rien matériellement, sont élevés dans une famille classique au niveau social correct mais qui, psychologiquement, sont fragiles par manque cruel d'attention de leurs parents, trop centrés sur leur nombril, leur travail et leurs engueulades.
J'ai relevé un petit clin d'oeil pour un de ses personnages de Terminus Elicius, lors d'un trajet en train d'Alban.
Une histoire touchante qui nous renvoie à cette époque d'hyper-sensibilité qui peut s'avérer bien dramatique!

« Ce que les blessures laissent au fond des yeux » est une nouvelle qui m'a instantanément évoqué « L'intérieur », une autre nouvelle découverte dans le recueil Crimes au musée et qui figure également plus loin dans ce même livre.
De la difficulté à être maman célibataire, a fortiori quand on est une réfugiée pour l'un des deux personnages principaux, et de se retrouver à la merci de prédateurs masculins abjects dans une société qui n'est guère présente, significativement, pour elles.
Récit lu avec la rage au ventre et un sentiment de tristesse dégoûté malgré une solidarité et une amitié féminine des plus belles.

« J'ai appris le silence » est également une nouvelle découverte dans un autre recueil, 13 à table! de l'édition 2017. Un petit bijou de sadisme vengeresque!
Parce que j'ai appris le silence.
Parce que j'ai appris la peur.
Parce que j'ai appris l'endurance.
Parce que j'ai appris la prudence.
Mais j'ai appris à supporter bien pire.
Une vengeance à assouvir pour fêter un anniversaire. Faire payer. Faire souffrir. Faire mourir.
Mais réaliser ses fantasmes est-il si jouissif?

« L'été se meurt » ou quand une femme suscite une passion possessive mortelle. Elle est la proie, elle ne le sait pas. Il est le chasseur et compte bien laisser son empreinte… au moins dans ses tous derniers moments d'existence.
Suspens jouissif et effrayant au final qui nous prend à rebrousse poil!

« L'homme en noir » est une histoire sombre de vengeance mal placée. Comme pour le précédant récit, Karine Giébel surprend par la chute accordée à cette quête de justice. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui n'arrive pas à assumer son traumatisme passé et voit l'homme en noir peut-être comme sa propre rédemption, en vain…

« L'intérieur » est une nouvelle violente dans son analyse sociale du marché du travail actuel, alors que les plus faibles de notre société alimentent le nouvel esclavage moderne, juste pour survivre. Et quand la victime est une maman célibataire, on lit cette nouvelle malheureusement pas si fictionnelle que cela avec la rage au ventre.

« le printemps de Juliette » clôture avec grande émotion ce recueil sombre et violent. Une insondable douceur pour l'amour sincère entre un homme et son épouse, pour le meilleur mais aussi le pire. Quand la finalité de la vie reste toujours et à jamais la mort…

Je suis forcément un peu déçue que les huit nouvelles n'aient pas été huit réelles découvertes mais une déception vite oubliée tant la plume incisive de Karine Giébel est énivrante! Des mots sombres qui claquent et qui atteignent leur cible immanquablement. Comme à son habitude, Karine Giébel réussit à nous captiver avec ces récits courts et efficaces.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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C'est court, entrainant, noir ... Ca pique la tête et ca sert le coeur ... Tu grimaces, tu soupires, tu voudrais hurler ...
Je parle bien sûr des nouvelles plus spéciales les unes que les autres de mon auteur de thriller préféré ! Une belle découverte que j'avais depuis longtemps dans ma liseuse . Les histoires sont captivantes , les thèmes différentes mais au fond , tout conduit à un moment ou un autre à la mort !
à lire absolument !
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Grand amateur de la plume de Karine Giebel, j'avoue que je suis moins friand de ses nouvelles, je n'arrive pas à retrouver sa plume si caractéristique qui consiste à vous faire petit à petit devenir ses personnages, aussi vils soient-ils. le but étant de mieux nous retourner et encore mieux nous poignarder en plein coeur à la fin. Et je vous assure qu'elle est loin d'être mauvaise à ce petit jeu. En tout cas, il a fonctionné avec moi sur plusieurs de ses romans et certains sont gravés à jamais dans mon esprit.
Maintenant, il est vrai que le format ne lui en laisse pas le temps et que j'ai de ce fait peu été surpris par le tournant que prenaient ses histoires.
Ce n'est pas la première fois que je m'essaye à lire ses nouvelles et mon ressenti est au final toujours à peut près le même : la froustrassionne!!! ;)
Je crois donc que je vais mettre un terme à ces lectures qui ne sont pas au final si mauvaises que ça, c'est juste que ça ne me correspond pas en tant que lecteur.
janvier - 280
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