L'été dernier, la maison d'édition Belfond me faisait découvrir l'auteure
Karine Giebel par la biais de son recueil de nouvelles
Crimes au musée. Ce fut donc un réel plaisir de recevoir ce recueil écrit par cette auteure de talent.
Nous retrouvons au sein de ce recueil neuf nouvelles sombres, glauques, qui donnent froid dans le dos. Certaines nouvelles m'ont touchés, d'autres bouleversées, mais chose certaine, aucune ne m'a pas laissée insensible. Impossible de ressortir indemne de cette lecture.
Je retiendrai une nouvelle en particulier et c'est la toute première : Aleyna
C'est une jeune fille qui ne désire pas se conformer aux codes d'honneur de sa famille, de son village. Elle refuse catégoriquement de marier l'homme que sa famille lui a désigné. Elle quitte le domicile pour aller retrouver l'homme qu'elle aime, car elle croit qu'ainsi elle pourra réaliser ses rêves.
Les hommes de la famille ne laisseront pas Aleyna détruire leur réputation! Une fin bouleversante, mais ce qui ajoute à l'horreur, c'est de savoir que le sort que l'on réserve à Aleyna est également celui qu'on réserve à cinq mille autres jeunes filles, et ce, juste pour cette année.
Les nouvelles se succèdent et parfois, certaines m'ont même choquée. Mais chaque fois, je suis surprise par la fin. L'auteure réussit à nous surprendre encore et encore. Elle tisse des liens autour de ses personnages juste assez serrés pour qu'on s'attache, pour nous garder en haleine et voilà que la fin nous jette au sol!
Karine Giebel finira son recueil sur une courte et jolie nouvelle : le printemps de Juliette. Une nouvelle comme les autres où il y a un petit côté sombre, mais également, un message d'amour, et je dois dire que cela apporte un peu de lumière au sein de ce recueil et ça fait du bien!
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