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3,94

sur 641 notes

Recueil de nouvelles de celle qui a été consacrée Reine du polar.
C'est une première lecture pour moi, enfin c'est ce que je croyais.
En fait, je connaissais 3 des nouvelles, 2 étant notamment parues dans 13 à table !
Et ceci m'a choquée. En effet, le recueil 13 à table ! est un recueil annuel de nouvelles inédites d'auteurs populaires au profit des restau du coeur. Je suis déçue de voir ces proses reprises dans un ouvrage qui suit le circuit commercial habituel.
Ceci étant, j'ai apprécié le style et la tension qu'il procure. L'auteure est au plus près de ses personnages et sait retranscrire sans artifice les méandres de leurs souffrances, origines de leur perversité.
Je reconnais avoir été happée par ces courts récits qui bénéficient d'une belle langue et d'une construction judicieuse.
Je vais donc m'attaquer aux romans, ça tombe bien, j'en ai déjà 2 dans ma PAL !
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Les 8 nouvelles de Karine Giebel sont faites "d'ombre et de silence". Un titre on ne peut mieux choisi pour plonger dans un voyage plutôt mouvementé.

"D'ombre" pour qualifier la noirceur de l'âme humaine, celle des bourreaux qui violent, terrorisent et abusent de pauvres femmes vulnérables, qui n'ont d'autre choix que de se soumettre afin de survivre et de protéger leur progéniture en se réfugiant dans un terrible "silence".
Que dire de ces monstres, de ces êtres immondes qui se font appeler « hommes » mais qui réduisent à néant les espoirs de ces femmes exploitées et résignées dans leur malheur. Ces mêmes « hommes » qui bordent leurs enfants le soir et qui jouent le rôle de père de famille parfait aux yeux du monde.

Un horrible sentiment de malaise et de révolte m'ont assaillie à la lecture de certaines nouvelles et même un désir de vengeance qui a germé de pages en pages et qui a été enfin assouvi à la fin de 2 nouvelles, de justes châtiments qui tombent comme un couperet.

De Aleyna, une jeune fille turque enfermée dans les carcans d'une religion qui l'oblige à se marier sans son consentement à Virginia, une mère célibataire violée par son supérieur qui profite de la précarité de la jeune femme, certains passages sont difficiles à lire et à accepter sans broncher.

Karine Giebel reste malgré tout une des mes auteures préférées, maître incontestée du thriller, j'en attendais pas moins de cet ouvrage, un chef-d'oeuvre même si il n'est pas recommandé aux âmes sensibles !
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Lisez le !

Karine propose un recueil de huit nouvelles. Chaque histoire a une femme pour héroïne, à qui il arrive des mésaventures. L’auteure sait, non seulement, parfaitement mettre en valeur les émotions de ces femmes, mais aussi les transmettre au lecteur ; il est transporté dans leur vie. Beaucoup de noirceur et de haine dans ces récits, et une fin pas toujours joyeuse.

Je ne trouve pas que se soit sous cette forme que les textes de cette auteure se révèlent être les meilleurs mais j’ai été quand même transportée un petit moment dans la vie de ces femmes. Il est plus difficile de s’attacher aux héroïnes dans ces courts textes.

J’adore particulièrement la plume typique et indescriptible de Karine GIEBEL ; en quelques lignes, je suis parcourue de frissons. Je n’ai pas encore retrouvé ces sensations chez d’autres auteurs.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Un recueil de nouvelles est une denrée rare. Peu sont édités. le genre est semble-t'il passé de mode chez les éditeurs. Belfonb et Karine Giebel réussissent un tour de force.
Ecrire une nouvelle est un exercice passionnant. Cela exige de l'auteur une réelle maitrise de l'écriture, de ses sujets et de ses personnages. En quelques pages, il convient d'emporter le lecteur, l'emmener à l'essentiel. S'affranchir de tout ce qui n'est pas nécessaire. Aller à l'os. Rogner, réduire, ramasser, savoir concentrer la tension autour de quelques personnages forts, comme le sont Aurore, Alban, Delphine, David, Juliette ou Aleyna.
Le talent de l'auteure revient à nous faire plonger dans un univers particulier. Celui de Karine Giebel est exigeant. Il vous remue les tripes, parfois vous laisse KO. Transposer cela en quelques pages relève donc du challenge. Et là, autour de 8 histoires, je dois avouer qu'elle arrive une nouvelle fois à ciseler à la perfection ses fictions. Giebel, aborde la souffrance dans sa diversité, se faisant écho de thèmes qui sont d'actualité, la religion, la précarité, le harcèlement. Et quand elle parle d'amour, c'est glaçant. La mort ou la folie ne sont jamais loin.
Chacun de ses personnages est ciselé, le ton est juste, frissonnant, bouleversant. Fait remarquable, toutes ses nouvelles sont d'une grande qualité. Je n'ai perçu aucun relâchement. L'exercice est mené à la perfection.. A chaque fin, le lecteur est mal à l'aise. Il est porté vers une réflexion intime sur notre civilisation, ses travers et les conséquences dont sont victimes les plus faibles d’entre nous. Impossible d'enchainer la lecture de 2 nouvelles consécutivement. Non que D'ombre et de silence se déguste, mais la force déployée par Karine, fait que l’on se relève difficilement.
Merci aux éditions Belfond pour le SP

Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Belfond pour ce service-presse. Comme vous le savez Karine Giebel est mon auteure préférer et quel plaisir pour moi d'avoir noël dans la boite aux lettres et le saint Graal dans les mains !
L'auteure nous propose cette fois 8 nouvelles et pour vous le chroniquer, j'ai résumé en une ligne mon avis pour éviter d'en dévoiler trop et croyez-moi, je me suis arrangée pour vous donner deux fois plus envie de vous le procurer !!!

Aleyna : à chaque religion, ses lois !


Aurore : méfiez-vous des apparences comme l'on nous le dit souvent !


Ce que les blessures laissent au fond des yeux : quand l'amitié est plus fort que tout !


J'ai appris le silence : on ne peut pas toujours prendre les bonnes décisions malheureusement !


L' été se meurt : quand l'obsession nous ronge !


L'homme en noir : lorsque notre mémoire nous joue des tours !


L'intérieur : les enfants ne sont pas dupes !


Le printemps de Juliette : aimer à en mourir.





Comme vous pouvez le constater, c'est un gros coup de coeur, j'ai aimé passer de nouvelle en nouvelle ! Je les ai toutes appréciées et si je devais n'en choisir qu'une ça serait la première ! C'est une nouvelle vraiment poignante, j'ai ressenti énormément d'émotions tout au long de ma lecture. Inutile de vous dire que je vous le recommande chaudement et que ça a été pour moi un immense honneur que de lire l'auteure une nouvelle fois... Psst... Psst, c'est bientôt Noël... Enfin, je dis ça, je dis rien !

Lien : https://lavisduneaccrodelale..
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- Aleyna : Aleyna 17 ans tente d'échapper au mariage forcé.
- Aurore : bientôt 18 ans, Aurore est amoureuse d'un gars de son lycée. Alban, son frère, est affligé d'un handicap qui lui vaut d'être mis à l'écart.
- Ce que les blessures laissent au fond des yeux : Delphine a un fils Théo et une amie Kilia (une sans-papier) pour qui elle ferait tout et même plus. Elle survit et réussit même à payer son loyer d'une manière peu orthodoxe.
- J'ai appris le silence : il a connu le pire, il a appris à survivre et avant de revivre il va se venger... Mais la vengeance n'est pas un plat qui se mange si froid que ça !
- L'été se meurt : un homme veut commettre l'irrémédiable parce que la femme qu'il aime, qu'il admire le trompe.
- L'homme en noir : petit, David a vu mourir son père sous ses yeux. L'assassin n'a jamais été retrouvé. Un jour, David le croise à la sortie d'un train...
- L'Intérieur : huile sur toile peinte par Degas. Virginie est prête à tout pour garder son travail qui lui assure un toit sur la tête et la nourriture pour elle et ses deux enfants... Tout ? Vraiment ?
- le printemps de Juliette : un mari veille sur la femme avec qui il est marié depuis quarante ans. J'ai adoré ce recueil de nouvelles. Bon, en général j'aime beaucoup les Karine Giebel et je n'ai pas été déçue. Là encore, ces personnages en prennent plein la g.... mais elle sait lier le suspense, l'horreur, la sensibilité.... Sur ces huit nouvelles, j'ai préféré : ce que les blessures laissent au fond des yeux. Celle que j'ai le moins apprécié : l'homme en noir.
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Ces nouvelles sont très bien écrites mais qu'est-ce qu'elles sont glaçantes !

J'ai été particulièrement intéressée par la relation à la vengeance et à l'idée de rendre justice soi-même, ce qui oblige à devenir un criminel et à porter cela toute sa vie. le fil entre soif de vengeance et culpabilité est bien mince.

Ces nouvelles noires sont intéressantes par rapport aux thèmes abordés, très larges et qui malheureusement reflète bien les problèmes de notre société actuelle...
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Je ne suis pas une lectrice coutumière de nouvelles, mais si c'est Karine Giebel l'auteure, alors je peux me lancer les yeux fermés ! Je suis une fan inconditionnelle de cette auteure depuis que j'ai lu Meurtres pour rédemption il y a plusieurs années. Elle a une façon d'écrire qui transmet tellement d'angoisse, de peur, d'horreur à en retourner les tripes ! Mais toujours avec un style subtil.
Ce recueil est vraiment dans la veine des autres livres de Karine Giebel. On y retrouve la noirceur, l'angoisse, la violence, la peur, jusqu'à l'horreur.  L'auteure, même s'il s'agit de courts écrits, sait faire monter la tension.
Mention spéciale pour Ce que les blessures laissent au fond des yeux, L'intérieur et Aurore, qui m'ont particulièrement touchées.
En résumé, chacune des neuf nouvelles est du grand Karine Giebel en quelques pages ! Comme à son habitude, elle parvient à mettre le lecteur mal à l'aise. Quel talent !

Merci  aux éditions Belfond et à Netgalley pour l'envoi de cet ebook.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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Karine Giebel maîtrise tout autant l'art du pavé que vous ne pouvez plus lâcher jusqu'à en connaître le dénouement que l'art de la nouvelle courte où quelques pages suffisent à vous donner le frisson, à vous laisser sonné, décontenancé, déboussolé, désorienté, choqué, bref à vous laisser en proie à de multiples émotions !
Les mots sont justes, poignants, ils vous prennent aux tripes. Les histoires de ses personnages défilent ne vous laissant pas indifférents. Et à chaque fois je ne peux m'empêcher de penser que certains parmi nous vivent ces horreurs, que certains parmi nous sont des victimes et que certains parmi nous sont les bourreaux. Comment l'être humain peut-il être si torturé, si monstrueux ?

Je découvre le style Giebel livre après livre, je ne m'en lasse pas, les émotions sont fortes si bien que j'en redemande encore et encore.
N'hésitez pas une seconde à vous plonger dans cet univers qui vous attrapera aux tripes vous aussi, que ce soit ce livre de nouvelles ou un autre.
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Avec ces différentes nouvelles, Karine Giebel nous démontre une fois de plus son talent.

Chacune d'entre elle est cliniquement écrite. Froide, ciselée au scalpel. Jamais dans la cruauté gratuite, que celle de la vie.

Cette ombre est celle qui nous habite et ce silence assourdissant est celui qui nous accompagne tout au long de notre vie.
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