Franchement, je ne comptais pas du tout emprunter ce livre à la bibliothèque : j'y allait quand même pour me dégoter un nouveau livre TOEIC (#objectifdelannée). Mais comme, entre-temps, la petite soeur m'a narguée sur le fait qu'elle avait réussi à emprunter le
purgatoire des innocents, je n'ai pas résisté à l'envie de jeter un coup d'oeil pour voir s'ils avaient des
Karine Giebel à Angers. Et bien, oui, ils en ont (et des livres TOEIC aussi !). J'imagine que vous devinerez sans problème celui que j'ai ouvert en premier (mais je me suis bien rattrapée depuis !)… !
Le résumé que je vous ai déniché sur internet est vraiment nul, il dit beaucoup trop de choses et gâche tout le suspense des premiers chapitres sur les raisons de la fuite de François. J'ai beaucoup aimé cette ambiance menaçante sans que l'on sache réellement ce qu'elle cache. C'est pesant, étouffant et, au fur et à mesure que les pages se tournent, elle devient de plus en plus lourde. le mystère est présent jusqu'à la fin du bouquin, tout en nous faisant espérer une fin positive.
Celle-ci m'a beaucoup plu même si je l'ai trouvé moins impressionnante que dans les autres romans de l'auteure que j'ai eu l'occasion de découvrir : c'est davantage conventionnel et moins surprenant. Sans toutefois deviner tous les événements, certains sont facilement démasquables.
Le personnage de François m'a beaucoup plu : au début, il a tout du pauvre mec dénigrant ses racines et les personnes ayant moins bien réussi que lui. Il a une belle voiture, un job' important, une jolie jeune femme cultivée qui lui réchauffe son lit tous les soirs. Et, au fur et à mesure que son voyage avance et qu'il est au contact de Paul, il change et commence à percevoir plus simplement le monde et à ouvrir les yeux sur les choses importantes de la vie…
Paul est plus énigmatique comme personnage : difficile de savoir si c'est quelqu'un de bien ou un mauvais garçon. Personnellement je dirai un « gentil mauvais garçon ». On sent qu'au fond il n'a pas eu une vie facile et, qu'à 20 ans, il reproduit les comportements qu'il a vu faire autour de lui… Et pourtant, il n'a pas de mauvaises intentions : c'est plutôt qu'il fait les mauvais choix pour s'en sortir.
J'ai eu plaisir à retrouver l'écriture de
Karine Giebel même si
Satan était un ange ne m'a pas vraiment transportée. du coup, je me suis demandée s'il ne serait pas l'un de ses premiers romans (mais, je n'ai pas réellement cherché la réponse). Il n'empêche que l'auteure à une écriture très addictive qui nous prend réellement au jeu de son histoire !
Une histoire prenante.
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