Satan était un ange

Cette auteure est une autre trouvaille de youtube. Jusqu'à présent, je ne m'étais jamais penchée sur sa bibliographie. Ce roman sera donc ma première lecture, il est estampillé roman policier. J'espère passer un bon moment avec.

Le lecteur est agréable et fait en sorte de modifier légèrement sa voix suivant les différents personnages. On suit un homme, j'ai mis un moment à comprendre ce qu'il lui arrivait. Son récit alterne passé, présent et cauchemars. Il prend en stop un jeune homme et commence alors un road trip en sa compagnie à bord de sa superbe BMW. S'en suivra différents coups de gueules, malaises et course-poursuite qui leur permettra de mieux se connaître au-delà des apparences et des a priori de chacun. La partie policier ne pointe son nez qu'au bout de 2h d'écoute, c'est long, l'audio dure 8h20 au total. Malgré une écoute de 2h30, je trouve les personnages insipides et trop caricaturés pour être réels. À part quelques évènements intéressants mais de courtes durées, il ne se passe pas grand-chose. Je ne trouve d'ailleurs aucun attrait à cette histoire et malgré un petit regain d'intérêt au bout de 2h, c'est bien vite retombé.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a donc été une déception et je l'ai abandonné au bout de 2h30 d'écoute. Je passe donc mon chemin et je ne sais même pas si j'ai envie de donner une seconde chance à cette auteure, peut-être pas dans l'immédiat. En fouillant ma pal, j'en découvert un en papier, le résumé est intrigant, je le garde pour le moment. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce roman et son auteure pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Karine Giébel est une auteure que j'apprécie pour ses thrillers noirs. J'étais enjouée à l'idée de débuter Satan était un ange, pourtant, je n'ai pas tardé à être déçue.

Pourquoi cette déception, me direz-vous ? Et bien, je n'ai pas du tout accroché à l'intrigue. Elle met en scène François, un quadragénaire avocat à qui on a diagnostiqué un cancer incurable et qui a décidé de fuir sa compagne et de ne rien révéler pour qu'elle ne souffre pas. Il prend en stop Paul, un jeune un peu louche sur les bords. Ensemble ils vont faire un road-trip sur les routes du sud de la France. L'histoire me semblait pas mal du tout mais la sauce n'a pas pris. J'ai détesté les personnages principaux, François ne m'a pas émue. J'ai trouvé son comportement égoïste et incohérent. Paul m'a, quant à lui, exaspérée. J'avais envie de le secouer, son arrogance est horripilante.

Enfin, j'ai trouvé les aventures de nos copains d'infortune inintéressante. Trop de « pars » puis de « reviens » entre les deux personnages. J'ai lu la moitié du roman sans qu'il ne se passe rien de palpitant et j'ai fini par abandonner. Difficile donc de donner un avis complet sans avoir lu la fin. En attendant, je vais me cantonner à ses romans noirs.
Lien : http://romansurcanape.fr/sat..

J'aime beaucoup Karine Giebel qui sait d'habitude nous faire chavirer avec des thrillers aux petits oignons, mais là je n'ai même pas reconnu son style et si son nom ne figurait pas sur la jaquette, ma main au feu qu'elle ne pouvait être l'auteur de ce navet horripilant et sans saveur.

Une intrigue sans intérêt, on devine des kilomètres à l'avance les rebondissements ; des personnages insipides, stéréotypés ; un phrasé télégraphique insupportable (le but devait être d'écrire l'histoire avec un minimum de mots sans doute) . C'est d'une platitude, d'un ennui. Bref c'est mauvais, j'ai détesté.

Bon. La baffe, je l'ai prise avec « Purgatoire des innocents ».
Ça veut dire que là, j'ai pas vraiment reçu de claque. En même temps, après celui pré-cité, pas simple de faire mieux, on va pas se mentir.
En revanche, j'ai passé un bon moment. C'est un peu ce que tu demandes à un roman, non ? Te faire passer un bon moment.
On est dans un truc assez classique, genre le bien et le mal, la rédemption, la maladie, la mort au bout du chemin.
Pas envie, comme d'hab, de te raconter l'histoire, parce qu'elle va forcément perdre de son intérêt, mais en deux mots, voilà.

François va mourir, alors il se barre. Il se casse et laisse tomber sa vie d'avant. Avant, c'est un avocat d'affaires, il a de la thune, et une grosse bagnole allemande. Je te dis pas la marque, on s'en fout et ça a pas vraiment d'importance. Il laisse tout, y compris sa nana. Elle s'appelle Florence, et tu sais juste qu'il l'aime vachement et qu'elle existe, quelque part, à Lille.
Il prend un type en stop. le type, il s'appelle Paul. Comme François a pas vraiment de destination prévue, il accepte de l'emmener à Marseille. En plus, François décide de lui payer le gite et le couvert. Il s'en fout. Il va mourir.
La suite de cette chronique, sur mon blog...



Lien : http://leslivresdelie.org/135/

Encore une fois Karine Giébel fait mouche pour ma part.
Tout est bien mené et maîtrisé.
Elle est définitivement une de mes auteurs favoris.
Je ne pourrais pas me passer d'un livre de Karine... Lors de mes nombreuses lectures j'ai toujours un Karine Giébel de côté, en cas d'ennuis... :)