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Commissaire Ricciardi tome 7 sur 10
EAN : 9782743643577
338 pages
Payot et Rivages (04/04/2018)
3.86/5   60 notes
Résumé :
Une semaine avant Pâques, dans la Naples fasciste de 1932, une prostituée de luxe connue sous le nom de Vipera est assassinée dans un bordel de première classe, le Paradiso. Son dernier client jure qu'elle était bien vivante quand il l'a quittée, le suivant dit l'avoir retrouvée étouffée sous un oreiller. Alors que la ville s'apprête à célébrer en grande pompe la résurrection du Christ, le commissaire Ricciardi devra démêler un noeud d'avidité, de jalousie et de ran... >Voir plus
Que lire après Les Pâques du commissaire RicciardiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Maurizio de Giovanni est un écrivain qui prend son temps. Son lecteur accepte et fait sienne la lenteur, la finesse, l'élégance et la poésie de son écriture. Il recherche et apprécie ce rythme assez rare dans les romans policiers, adhère sans hésitation aucune aux capacités surnaturelles de son héros qui voit des morts surgir à chaque coin des rues, et retrouve toujours avec plaisir ce qui fait le sel de la série, la pudeur, la loyauté et l'amitié. Ces valeurs transparaissent plus encore dans ce nouvel épisode.
L'assassinat de Vipéra, une prostituée très prisée du bordel le Paradiso où se presse la bonne société napolitaine, permet à Maurizio de Giovanni de mettre en parallèle les existences dévastées des jeunes campagnardes pauvres et séduisantes qui finissent comme objets de plaisir dans des maisons de passe et celles des hommes riches qui viennent s'y détendre, passe-temps socialement bien accepté du moment que la discrétion reste de mise. La montée du fascisme et le danger qu'il représente pour la population prennent dans Les Pâques du Commissaire Ricciardi une dimension bien plus concrète. On sentait le vent tourner, la tempête s'abat désormais sur les personnages.
Cet épisode marque un tournant dans la série. Désormais, en ce printemps 1932, l'étau se resserre sur la population napolitaine comme sur toute la population italienne. Des hommes sont enlevés à leurs familles dans la nuit ou au petit matin par la police secrète, sont exécutés ou déportés à Ponza ou à Ventotene . De Giovanni a sa manière à lui, poétique et pudique de dire l'arbitraire et la violence, là où Carlo Lucarelli dans Enquête interdite ou dans L'île de l'ange déchu, nous plongeait sans ménagement le nez dans la boue: « Regarde la nuit en face, elle te regarde elle aussi, impassible. Elle en a vu bien d'autres, la nuit. Elle est passée sur bien d'autres souffrances, elle a caché bien d'autres regrets. Il y a un professeur de lycée, un peu plus loin, un Calabrais. Il est là parce qu'il est homosexuel. Il dit ne pas avoir d'idées politiques, il ne vocifère pas contre le fascisme mais il a tout de même été arrêté (…) Il y a un étudiant de l'université que tu as soigné tant bien que mal pour une blessure au front. Il ne parle que par monosyllabes. (…) Et il y a un berger d'Avellino qui a osé proférer des blasphèmes à l'inauguration d'une statue de Tête de vache*. Et d'autres dont les idées sont devenues des délits qui leur valent désormais le camp de concentration. Parce que, dis-tu à la nuit, c'est bien de cela qu'il s'agit: d'un camp de concentration. Et c'est vers un de ces camps que tu vas être conduit."
Les Pâques du commissaire Ricciardi est un des meilleurs romans de la série, et on se surprend à ne plus être suspendu à l'intrigue sentimentale - Enrica Colombo, ou Livia Lucani, décide toi Ricciardi - car l'atmosphère délétère n'augure rien de bon pour les libres penseurs, les généreux, les libertaires, les athées, les pauvres, pour la droiture morale de Ricciardi , pour la générosité de Raffaele Maione, et surtout, pour Bruno Modo le médecin légiste dont on sait depuis longtemps que les prises de position risquent de lui coûter la vie. Les Pâques du commissaire Ricciardi, sur fond de Résurrection du Christ, marquent l'heure du choix. Même la très privilégiée Livia, amie intime d'Edda, la fille du Duce, va devoir ouvrir les yeux et choisir son camp, non seulement par amour, mais par conscience.
Je remercie les Editions Rivages pour ce beau roman reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.

* Surnom donné à Mussolini par les antifascistes. (N du T).
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Elle était la plus belle prostituée de Naples. Elle faisait la renommée du Paradiso où les notables se pressaient, juste pour l'apercevoir puisqu'elle ne donnait son temps et son corps qu'à seulement deux clients. Une semaine avant les fêtes de Pâques de 1932, alors que le printemps essaie de percer le vent glacial qui souffle sur la ville, la trop belle Vipera s'est éteinte, aidée par un oreiller pressé sur son jeune visage.
Tout le monde aimait Vipera alors qui voulait sa mort ? Pour le commissaire Ricciardi et son fidèle Maione, l'affaire est opaque. Qui a puisé suffisamment de haine au fond de son coeur pour assassiner celle qui rendait les hommes fous d'amour ?
Leur enquête commence dans les effluves alléchantes des spécialités pascales et celles, plus sournoises, de la terreur fasciste.

Pour cette nouvelle enquête, Ricciardi fréquente, à son corps défendant, un bordel napolitain. Un de ceux où échouent les filles de la campagne qui ont le tort d'être trop belles pour ne pas susciter la convoitise des hommes. Dans ce milieu où il n'est pas à l'aise, le commissaire peut compter sur le docteur Modo, son ami médecin qui aime passer ses soirées en bonne compagnie.
Outre l'enquête, Maurizio de Giovanni raconte surtout sa ville, ses traditions, ses ruelles et ses grandes avenues, ses petits métiers et ses notables. Et puis il y a ‘'la tête de vache'', Mussolini, dont les chemises noires étendent leurs tentacules sur tout le pays.
Ricciardi ne se mêle pas de politique, Maione reste prudent pour protéger sa famille, mais leur ami Modo ne rate jamais l'occasion de critiquer haut et fort les fascistes. A ses risques et périls ! le brave docteur va se mettre à dos des personnages peu recommandables mais puissants, donnant l'occasion à ses deux comparses de prouver que, pour eux, l'amitié n'est pas un vain mot.
Côté vie privée, on partage avec plaisir les joies simples de la vie de famille du brigadier et les hésitations du commissaire entre sa triste solitude, la voluptueuse Livia ou la sage Enrica.
Un tome très sombre, le fascisme se rapproche insidieusement et nul n'est à l'abri. Il faudra bientôt choisir son camp et prendre des risques…Heureusement, l'auteur sait aussi manier l'ironie et le sarcasme et on se régale des piques que se lancent les trois amis ou des dialogues cocasses entre Maione et Bambinella, son indic qui le drague effrontément.
Une série qui reste toujours aussi séduisante.
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Revoici notre cher commissaire Ricciardi créé par Maurizio de Giovanni, et après « le Noël du commissaire Ricciardi » qui ouvrait joliment un nouveau cycle des Fêtes, Pâques s'avère être tout aussi anglant dans la baie de Naples.

Sacrée bonne idée de choisir Naples comme décor de polar, ne dit-on pas voir Naples et mourir ? Maurizio de Giovanni en choisissant sa ville natale et la montée du fascisme pour toile de fond, réussit à renouveler la série noire. Un commissaire torturé, un brigadier bienveillant, nous sommes en terrain connu, d'accord, mais au pied du Vésuve, foi d'amateur de polar et d'amoureux de l'Italie, je vous assure ça change tout. Après le cycle des saisons.

Une enquête pas si facile qu'il y parait, et dans laquelle Ricciardi et son adjoint devront marcher sur des oeufs, de Paques bien sur .
En toile de fond, le fascisme est de plus en plus présent, dans ses manifestations les plus brutales comme les plus sournoises.
On retrouve la virtuosité dans la construction et la finesse de l'intrigue, on éprouve toujours une belle empathie dégagé par l'auteur!
Bref, la série Ricciardi continue à être vraiment intéressante. par rapport aux agapes de Noel ces cloches de Pâues du commissaire Ricciardi hausse encore le niveau.

Roman lu dans le cadre du dernier Masse critique de chez Babelio..Merci à babelio et aux éditions Rivages !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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C'est toujours avec plaisir et délectation que je me laisse entraîner dans les rues de Naples par Maurizio de Giovanni .
Cet opus est la 6e enquête du ténébreux commissaire Ricciardi , et son adjoint , le brigadier Maione ( il vaut mieux les lire dans l'ordre ) .
Cette fois , au début de la Semaine Sainte de 1932 , une prostituée d'un bordel réputé a été étouffée sur son «  lieu de travail » … dans son lit . Surnommée « Vipera » , elle était célèbre à Naples pour sa beauté .
Qui est l'assassin ? Un client ? Un amoureux ? Le fils de sa patronne ? Une autre prostituée ? Plusieurs personnes avaient un mobile ….
J'ai eu autant de plaisir avec cette enquête qu'avec les précédentes .
Comme d'habitude , grâce à un détail passé inaperçu , le commissaire a une illumination : il découvre l'identité du ( ou de la ) coupable dans les dernières pages . Avant cela , on a eu le plaisir de suivre Ricciardi , de le voir toujours aussi maladroit avec les femmes ( Enrica et Livia ) ,
de saliver à l'évocation des recettes et traditions culinaires napolitaines ,
de sourire aux réparties sarcastiques du docteur Modo ou aux échanges entre le brigadier Maione et Bambinella , son informateur-trice préféré(e) .
Le contexte social et historique , l'Italie fasciste , est toujours bien rendu .
Le médecin légiste s'attire des ennuis en affichant encore un peu plus son opposition au régime .
Les amateurs de rebondissements à couper le souffle
et de poursuites échevelées n'y trouveront pas leur compte car l'auteur prend son temps et crée une atmosphère ...Ricciardi observe les gens , analyse les mobiles , devine les mensonges , dissèque les âmes et les sentiments .
Une fois de plus , je me suis régalé et dire qu'il y a encore 5 autres enquêtes à paraître … chic !
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En préambule, précisons que, grâce à lecteurs.com et aux éditions Rivages, c'est mon premier contact avec le commissaire Ricciardi, séduisant trentenaire affligé d'une infirmité assez étrange et un peu déconcertante, les habitués de la série me pardonneront, consistant à percevoir la dernière pensée des disparus de mort violente.
Passons rapidement sur l'intrigue, déjà résumée abondamment et très correctement, en notant que le dénouement m'a semblé un peu tiré par les cheveux (ceux qui ont lu le roman comprendront cette allusion, les autres la découvriront).
L'intérêt de cette lecture me semble ailleurs :
La description soignée de Naples en 1932, un monde aujourd'hui disparu où « les enfants s'arrêtaient bouche bée devant des perroquets empaillés et des trains à échelle réduite » lors de la rituelle promenade du Jeudi Saint.
Des gens simples, droits, fidèles en amitié, comme le chien du docteur, et courageux comme les modestes qu'ils sont.
Un commissaire dont « la souffrance des autres devenait la sienne…sa malédiction : l'impossibilité de se renfermer dans ce cocon d'égoïsme que tous recevaient à la naissance en cadeau de bienvenue » et « se répétant que l'origine de chaque crime se trouvait dans deux passions primaires : la faim et l'amour », faisant du mieux possible son travail pour rendre justice aux victimes et, comme la plupart de ses confrères de fiction contemporains ou pas, confronté à l'arrivisme cynique de supérieurs se moquant éperdument de son travail.
Le fascisme qui ne dérange vraiment que lorsqu'il frappe un ami alors que quelques instants plus tôt on vous explique gentiment que « la politique ne m'intéresse pas ».
Des fascistes bêtes donc méchants, avec un responsable un peu moins bête, donc un peu moins méchant ; un peu à l'image du fascisme italien, certes très brutal, mais qui n'osa pas aller jusqu'à l'horreur absolue du nazisme.
Une Semaine Sainte rythmée, chez ce petit peuple napolitain, par le respect des rites et la confection en Cuisine des plats traditionnels qui permettront de célébrer la Résurrection en même temps que la résolution de l'affaire et l'arrivée du printemps, mais aussi la Famille, l'Amour et la Tendresse car « nourrir ses proches en leur procurant du plaisir était un moyen d'établir un lien intime avec des générations de femmes aimantes qui avaient laissé dans leur sillage davantage de parfums et de saveurs que de paroles. »
Une touche de poésie dans laquelle l'auteur interroge la nuit, le printemps, l'amour pour mieux embrouiller le lecteur qui aurait l'impudence de vouloir résoudre l'énigme tout seul.
En résumé, un roman très cérébral, un cadre intéressant, des personnages complexes et attachants pour une lecture très savoureuse. Ca donne envie de goûter à un casatiello ou à une pastiera et de lire le premier titre de la série : « L'hiver du Commissaire Ricciardi ». A ce propos, enquête policière et cuisine italienne, en passant de Naples à Vérone, voici que resurgit à mon esprit le fameux commissaire Tarchinini. Et si on relisait également Exbrayat ?
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Qu'attends-tu du printemps ?
Que demandes-tu à cette saison qui t'offre, arrachées au parfum de la mer, de nouvelles fleurs et de nouvelles idées ?
Peut-être oublier le froid et l'humidité de l'hiver. Ne serait-ce que cela. Quitter les manteaux gris, les protège-bottines, ranger les parapluies après en avoir ciré la toile une dernière fois. Recouvrir les pantalons de papier journal pour qu'ils ne prennent pas de faux plis.
Ou bien de goûter les fruits nouveaux et retrouver les saveurs attendues comme les membres d'une famille de retour de voyage, un temps oubliés mais toujours familiers.
Que demandes-tu en cadeau au printemps ?
De ne plus côtoyer pendant plusieurs mois les gants épais aux bout des doigts un peu usés, et les bas de laine ornés d'un trou impertinent qui résiste à chaque raccommodage. Et pourquoi pas de redécouvrir un chapeau de paille ou un foulard coloré qui aura résisté aux mites.
Le printemps pourra peut-être t'offrir un nouveau souffle, avec la saveur des feuilles nées dans le bois de Capodimonte, si le vent trouve le bon versant ; ou l'image d'un cocher endormi sur le siège de sa calèche, un sourire vague posé sur sa bouche édentée, perdu derrière un rêve de jeunesse, indifférent aux mouches attirées par l'odeur de son cheval.
Alors, les scugnizzi (1) accrochés en grappe à l'arrière des trams qui remontent la via Medina te sembleront plus joyeux au printemps, lorsqu'ils interpellent lestement les jeunes filles à leur sortie du collège, piazza Dante, leurs livres sagement attachés par une sangle. Et lorsque leurs amoureux serreront les poings et les inviteront à des duels sanguinaires, ils se seront déjà élancés en riant via Toledo, dans leur course journalière vers la mer.
Que demandes-tu au printemps, tandis que tu te laisses aller à de nouvelles espérances jusque-là insoupçonnées, et que tu commences à penser qu'une vie heureuse t'est peut-être réservée ?
Demande au printemps, et peut-être que, dans sa folie, il te donnera satisfaction.

1. Nom donné aux gamins de Naples, orphelins ou abandonnés, qui vivent dans la rue.
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Rosaria était belle, et chaque jour elle devenait encore plus belle. Aucun de ceux qui passaient par les fermes, les commerçants qui venaient acheter les brocolis, les bouchers qui amenaient les cochons à élever, arrivait à la regarder sans tendre la main vers elle. J'avais seize ans et elle quatorze, et je peux pas vous dire combien de fois j'ai retenu mon couteau pour la défendre, de peur de me retrouver en prison. Mais aujourd'hui, j'ai compris qu'une femme aussi belle, elle devrait pas naître dans un endroit comme celui-là. C'est pas sa place. La beauté, commissaire, il faut pouvoir se la permettre.
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Qu'attends tu du printemps? Que demandes tu à cette saison qui t'offre, arrachées au parfum de la mer, de nouvelles fleurs et de nouvelles idées? Peut etre d'oublier le froid et l'humidité de l'hiver. Ne serait ce que cela. Quitter les manteaux gris, les protèges bottines, rangé les parapluies après en avoir ciré la toile une dernière fois.
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Mais maintenant qu’elles touchaient au but, les dames de la maison Maione allaient se mesurer aux épreuves plus sérieuses et absorbantes de la cuisine napolitaine : le casatiello [tourte paysanne en forme de couronne dont la farce est composée de salami napolitain, de fromage (pecorino et provolone) et d’oeufs] et la pastiera [La pastiera aussi est une institution napolitaine. On la prépare avec du blé cuit, de la ricotta, des œufs, des fruits confits, de la fleur d’oranger. Elle est le dessert traditionnel de Pâques.] . Lucia comptait initier les deux fillettes aux secretx les plus intimes et les mieux gardés de la famille, ceux qu’elles mettraient en œuvre plus tard afin que leurs hommes les regardent avec reconnaissance et béatitude à toutes les Pâques de leur vie.

Mais avant il y avait le Jeudi saint, le jour de la promenade familiale et de la visite des sépulcres, le jour durant lequel on se souvenait du dernier repas du Seigneur. La tradition gastronomique imposait, au nom de cette commémoration, la zuppa marinara, la soupe de poissons, première annonce du repas pascal. (p. 198)
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"Les hommes ne savent jamais ce qu'ils veulent, et vous savez pourquoi ? Parce qu'ils pensent que demain, ça sera la fin du monde, et qu'ils ne s'occupent que de ce qui se passe aujourd'hui. C'est nous, les femmes, qui voyons clair comme de l'eau de roche ce qui arrivera demain, et qui devons les prendre en charge. Et petit à petit...
_ ...et petit à petit, continua Enrica, nous devons les amener à faire ce que nous voulons, en leur faisant croire que la décision vient d'eux.
Rosa battit des mains.
_C'est tout à fait ça, bravo ma fille !"
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Vidéo de Maurizio de Giovanni
Rencontre animée par Gérard Meudal
Festival Italissimo
Deux maîtres du roman policier, parmi les plus loués tant en Italie qu'ailleurs : Giancarlo de Cataldo d'une part, Maurizio de Giovanni de l'autre. Magistrat et journaliste, de Cataldo est l'auteur de Romanzo criminale, La Saison des massacres et le co-auteur de Suburra. Scénariste et dramaturge, de Giovanni est l'auteur des séries emmenées par les commissaires Giuseppe Lojacono et Luigi Alfredo Ricciardi. À mi-chemin entre roman et télévision, un voyage plein de suspense à la découverte du giallo, le polar à l'italienne.
Plus d'informations sur le festival
À lire – Giancarlo de Cataldo, Je suis le châtiment, trad. par Anne Echenoz, éd. Métailié, 2023 – Maurizio de Giovanni, Nocturne pour le commissaire Ricciardi, trad. par Odile Rousseau, Payot et Rivages, 2022.
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