Andromaque: « Ça ne te fatigue pas de ne voir et ne prévoir que l’effroyable?
Cassandre: Je ne vois rien Andromaque.
Acte 1, scène première
Hécube : Je te dis, Demokos, que tu es un serin. Je te dis que si les serins avaient la bêtise, la prétention, la laideur et la puanteur des vautours, tu serais un serin.
Andromaque : aux approches de la guerre, tous les êtres secrètent une nouvelle sueur, tous les événements revêtent un nouveau vernis qui est le mensonge.
Il n'est qu'une humiliation pour la femme, l'injustice.
- Laissons les guerres, et laissons la guerre...Elle vient de finir. Elle t'a pris un père, un frère, mais ramené un mari.
- Elle est trop bonne. Elle se rattrapera.
Hector : Comment l'as-tu enlevée ? Consentement ou contrainte ?
Pâris ; Voyons, Hector ! Tu connais les femmes aussi bien que moi. Elles ne consentent qu'à la contrainte. Mais alors avec enthousiasme.
Donnez moi deux billets pour le 13 decembre , aurait dit une cliente au bureau d'accueil de l'Athénée, pour la Guerre de Troie - La Guerre de Troie n'aura pas lieu, complète l'employée. Mais la dame : eh bien tant pis, réservez moi deux places pour le spectacle de remplacement.
LE GEOMETRE
Avant de se lancer leurs javelots, les guerriers grecs se lancent des épithètes... Cousin de crapaud! se crient-il, Fils de bœuf!... Ils s'insultent, quoi! Et ils ont raison. Ils savent que le corps est plus vulnérable quand l'amour-propre est à vif. Des guerriers connus pour leur sang-froid le perdent illico quand on les traite de verrues ou de corps thyroïdes. Nous autres Troyens manquons terriblement d'épithètes.
"Leurs étreintes sont de la glu, leurs baisers des effractions, leurs paroles de la déglutition."
CASSANDRE : Pâris ne tient plus à Hélène ! Hélène ne tient plus à Pâris ! Tu as vu le destin s'intéresser à des phrases négatives ?