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3,94

sur 273 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A travers ce roman qui nous relate une histoire vraie mais méconnue, l'autrice nous dépeint la condition de la femme au XVIIe siècle et aborde également les travaux de Descartes ainsi, on apprend davantage sur ce philosophe.
La relation qui unit Helena et Descartes est passionnante mais au fil du temps et avec l'arrivée de leur fille, celle-ci devient complexe car ce dernier ne peut pas prendre de risque à ce que leur histoire se sache. Ainsi, on ressent la solitude que vit Helena tandis que Descartes ne semble pas s'en préoccuper : celui-ci semble ne vivre que pour son travail, même si bien sûr il tient à sa fille et à Helena.
« Les mots entre mes mains » c'est aussi un récit d'apprentissage à l'écriture et aux mots ce qui est passionnant notamment : il y a un passage très intéressant sur le choix d'une plume et la manière d'écrire avec.
De plus, l'ambiance des Pays-Bas, d'Amsterdam entre autres nous est bien décrite du coup c'est vraiment dépaysant puisque l'on se représente certains paysages et lieux.
Aussi, à la fin du livre, nous avons quelques pages nous expliquant cette relation entre Descartes et Helena avec les preuves qu'a trouvé l'autrice et ce qu'elle a pu ensuite en déduire pour écrire son roman.
Pour conclure, c'est une histoire vraiment passionnante qui se lit très vite et dont je ne peux que vous recommander de lire.
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Un roman lumineux et qui dégage l'étrange impression d'un combat tranquille... le combat d'Helena, une jeune servante hollandaise du XVII ème siècle qui a appris à lire et à écrire seule et contre tous les usages de son époque, qui, protestante et croyante va tomber amoureuse du catholique philosophe Descartes... Un combat parce qu'elle veut être libre et ne souhaite pas garder la place qu'on lui assigne sous prétexte qu'elle est née fille et modeste, parce qu'elle rêve d'un avenir pour sa fille née bâtarde de sa relation avec Descartes et tranquille parce que c'est une femme courageuse et forte, en avance sur son temps et ouverte à l'expérience et aux découvertes . Une très belle écriture et un personnage attachant qui nous ferait presque oublier Descartes !
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Ce roman fait partie de la catégorie roman historique. C'est surtout l'analogie avec « La jeune fille à la perle », un livre que j'avais beaucoup aimé qui m'a décidé à l'acheter.

La quatrième de couverture nous indique que cette fiction s'inspire d'un fait réel c'est à dire l'histoire d'amour méconnue du philosophe français avec une jeune servante néerlandaise dont il aurait eu deux enfants. de ce point de vue il me parait tout à fait bien documenté. L'imagination fait le reste étant donné que l'on connait mieux l'oeuvre de Descartes que sa vie privée et sentimentale.

Très bien écrite, l'histoire se révèle passionnante. J'ai été conquise. Ce n'est pas seulement une histoire d'amour. La base historique et sociale, l'ambiance qui se dégage y est pour beaucoup. On y retrouve les descriptions de la vie aux Pays-Bas au cours de ce siècle, dans les villes et les villages, la place de la femme, les mentalités, la position sociale, l'oeuvre du philosophe et les réactions de ses contemporains…Au fil des chapitres on imagine bien les brumes sur les canaux à Amsterdam, le pays plat qui s'étend jusqu'à la mer et puis bien sûr la vie des femmes de cette époque, leurs difficultés, les règles sociales rigides. On se rend compte à quel point la condition sociale d'une servante ne permettait pas d'accéder à une reconnaissance!
Le portrait d'Helena, petite servante qui découvre la réalité d'un amour voué au silence dans l'ombre d'un homme de lettres reconnu et critiqué est tout empreint d'humanité, de profondeur et retenue. Elle est très jeune et naïve des choses de l'amour, de la sexualité, de sa place…et s'affirme pour obtenir une certaine reconnaissance. Par l'apprentissage de l'écriture, du dessin elle se révèle en avance sur son époque. Tout sépare le couple: statut social, religion et culture et néanmoins cet homme n'abandonnera jamais cette servante qu'il avait « engrossé » avec pourtant le souci constant de préserver sa réputation et donner la priorité à son travail.

Beau talent d'écriture dans la finesse psychologique de tous ses personnages. Je ne sais pas comment l'auteur s'est approprié le sujet de son livre, combien de temps il lui a fallut pour le rédiger… c'est son premier roman et dans tous les cas c'est une réussite!
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Pays-Bas. 1632. le père d'Helena est mort et une fois que sa mère a vendu ce qui aurait dû être le trousseau de mariage de sa fille, il faut trouver de l'argent. Thomas, le frère d' Helena s'engage dans la marine et part pour les Indes tandis que la jeune fille se fait embaucher chez un libraire, Mr Sergeant. Un visiteur, originaire de France, vient loger chez ce libraire pour bénéficier de tranquillité et pour y travailler. La jeune servante ne connait rien de de ce Français qu'elle appelle "le Monsieur". Il faut dire qu'il passe beaucoup de temps enfermé dans sa chambre à écrire, réfléchir et travailler. Une idylle va naître entre ces deux êtres de condition sociale différente, de nationalité différente, de culture différente. Puis l'enfant s'annonce....

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J'ai beaucoup aimé ce roman qui ne déborde pas de sentiments mielleux ; je pense que le pays et surtout l'époque y sont pour beaucoup dans l'orientation prise par l'auteur pour décrire les sentiments des uns et des autres. J'ai beaucoup aimé les personnages. On y découvre un Descartes plutôt taciturne,sur la réserve quant à ses sentiments. J'ai trouvé qu'Helena était plutôt sûre d'elle pour une jeune fille de sa condition et sans réel soutien familial en 1635. L'histoire est émouvante et belle. Je suis ravie d'avoir porté mon choix sur ce roman. Il faut dire que j'ai peu hésité ; pourtant je ne me dirige quasiment jamais vers des histoires d'amour. L'influence de Descartes m'a sûrement poussée à choisir ce livre.
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C'est une histoire vraiment agréable à lire, j'ai aimé suivre Helena dans cette vie, dans cette aventure qu'elle n'aurait pas pu prédire.

Guinevere Glasfurd a réussi à retranscrire à merveille ce qu'aurait pu être la vie de cette femme, ce qui a très bien pu se passer ! La plume de l'auteure est simple, venant directement à l'essentiel et nous mettant dans la peau d'Helena ! C'est en quelque sorte, par ce roman, une deuxième vie que donne Guinevere Glasfurd à cette fille dont on n'a malheureusement peu de traces dans les archives et dans l'histoire.

Le personnage d'Helena m'a beaucoup plu, et ce, dès le début du roman. On découvre une jeune fille qui, dû à son condition sociale, ne peut que devenir servante. Cette jeune fille qui, comme tout le monde, rêve d'une autre vie et de liberté…

« Les hirondelles frôlent la surfacent du canal, tournoient, replongent en piqué avant de s'élever dans le ciel. J'en observe une jusqu'à ce qu'elle disparaisse ; j'aimerais tellement, moi aussi, évoluer librement dans l'immensité bleutée… »

« Voilà ma vie : du sang, de la crotte, de la boue, et pas moyen d'y échapper. »



C'est alors chez un libraire, à Amsterdam, qu'elle trouve sa place. Et c'est là que sa vie va changer à jamais : découverte de soi, amitié, amour… Tant de choses vont se dérouler dans cette ville, tant d'évènements qui marqueront le début de sa vie de femme ! J'ai particulièrement apprécié l'envie qu'à Helena de s'instruire, et d'instruire les autres (ce qui est rare pour une fille de cette condition à l'époque !): elle apprend elle-même à écrire (et à lire) et elle partagera ensuite ce savoir si précieux ! Les mots vont être (avec l'amour qu'elle porte à Descartes) une de ses plus grandes préoccupations dans ce roman !

« Un soir, après qu'il est monté se coucher, à court d'idées, je remonte ma manche. Ces premiers mots- sur mon avant-bras, de l'intérieur du coude jusqu'au poignet- sont ceux qui chatouillent le plus. Quand il n'y a plus de place, je relève ma jupe et je continue au-dessus de mon genou, sur ma cuisse. J'écris, j'écris tout le temps. »



Le personnage de Descartes, qui est tout aussi important, m'a moins plu. Je n'ai malheureusement pas ressenti de l'affection pour lui (et oui, j'ai eu tendance à prendre parti tout au long du roman pour Helena, même si aucun choix n'était nécessaire !). Mais il reste tout de même omniprésent : il se consacre à son travail (sa Méthode), il s'occupe d'Helena à sa façon (même s'il éprouve de l'amour pour elle)…En effet, il fait ceci tout en essayant de garder sa réputation intacte !

« Tout ce qu'il écrit, apparemment, provoque des remous et le met en danger. »



En somme, ce fut une très belle découverte !

Lien : http://voldelivre.canalblog...
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Deux opposés que tout attire voilà pour résumé en quelques mots !
Nous savons que le discours de la méthode a fait de Descartes l'un des fondateurs de la philosophie moderne. En revanche, nous ignorons tout de sa vie privée.

Basé sur des faits réels, l'auteur nous fait faire un bond dans le passé pour nous mener sur les traces de Descartes et sur cette mystérieuse jeune femme hollandaise, Helena Jans van der Strom.

Ils se rencontreront en Hollande. Descartes est parti en exile afin d'assurer sa sécurité et de poursuivre ses écrits.

C'est chez le libraire anglais Sergeant que tout commence...Sa servante Helena est une jeune femme avide d'apprendre. Elle maîtrise le stricte minimum : la lecture et l'écriture. Elle s'instruit grâce aux intellectuels qu'elle croisera chez son maître. Elle met toutes les chances de son côté pour apprendre, elle va tout faire pour dessiner et même écrire ! Vous vous doutez bien que ce ne sera pas chose facile ! Pour l'époque où les femmes n'ont aucunes considérations !! Si Helena sait écrire et lire, elle l'a appris toute seule ! Helena est une amoureuse des mots et c'est ce qui va incontestablement attirer Descartes dans ses filets.

Leur idylle amoureuse est de la fiction. Comme je vous le signalais plus haut, Descartes était très secret concernant sa vie intime/amoureuse. C'est l'auteur, Guinevere Glasfurd qui va faire jouer son imagination pour flirter avec brio avec la réalité. La fiction est tellement bien écrite que si on ne savait pas que l'on a aucun élément pour étayer la vie amoureuse de Descartes, on pourrait penser que c'est la réalité tant ça coule de source.

Dès les premières pages, nous sommes happées par l'histoire, on est avide de savoir car l'auteur joue parfaitement avec la partie suspens de son récit, ce qui va rendre le lecteur accroc à son histoire. La plume de Guinevere Glasfurd est très addictive, on est vite plongé dans l'histoire et on a pas envie de lâcher son roman de suite ! L'auteur est bien dans son élément d'époque et nous ballade avec elle à travers les pages de ce roman.

Helena est en avance sur son temps et "fait tâche" pour l'époque ! Regardez-vous des dessins animés ? Vous souvenez vous de "Rebelle", le dessin animé de Disney ? Et bien, c'est Helena, en tout cas, c'est ainsi que je l'ai perçu.

Descartes, si vous ne le connaissez pas, vous en apprendrez un peu sur lui. On apprend qu'il est en perpétuel lutte avec ses pensées, son esprit, son coeur. Je trouve que c'est une très belle approche pour en apprendre plus...

En bref, c'est un roman que je recommande vivement ! Si vous aimez les romans historiques, celui-ci devrait vous ravir ! Vous êtes un brin philosophe ou aimez Descartes ? Ne perdez plus de temps ! Ce livre est fait pour vous !

Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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J'adore l'histoire, apprendre toujours un peu plus sur ce qui est s'est autrefois passé et qui m'est inconnue. La découverte de personnage historique est toujours aussi passionnante.
Quand j'ai regardé le programme de la rentrée littéraire, j'ai tout de suite remarqué « Les Mots entre mes mains » de Guinevere Glasfurd. Je remercie les éditions Préludes et Netgalley pour ce service presse numérique.

Pourquoi les chroniques les plus difficiles à écrire concernent les romans qui nous ont fait passer durant quelques heures par tant d'émotions.

René Descartes est un philosophe français que je ne connais pas à part le si peu de choses que j'ai apprises de sa méthode pour le bac. C'est donc avec un esprit vierge de toute connaissance que je me suis lancée dans la lecture de ce roman historique.

Helena est forcée par sa mère de quitter sa ville natale, et son foyer pour assurer sa subsistance en tant que servante. Elle trouve une place chez un libraire qui souhaiterait vendre un livre à tous les habitants d'Amsterdam. En 1634, Descartes séjourne chez le libraire et fait la connaissance d'Helena, une femme de basse extraction qui a soif de connaissance.
Descartes est un homme solitaire qui remet tout en question et ne prend rien pour acquis. Helena est pour lui un mystère qui ne demande qu'à être élucidé. Entre les deux personnages naît de la curiosité. Ils vont s'étudier, progressivement se faire confiance avant que les sentiments s'épanouissent entre eux.

Descartes étudie Helena comme il le ferait pour n'importe quelle expérience. Il sait pourquoi les hirondelles volent à basse altitude avant la pluie. de la même façon, il veut savoir si les femmes sont douées d'intelligence et si on peut leur apprendre à raisonner.

Guinevere Glasfurd nous livre les mémoires d'Helena. En nous privant des pensées de Descartes, elle rend ce personnage mystérieux, difficile à cerner. Cet homme peut passer tour à tour amoureux ou sans sentiment. Mais, il est avant tout investi d'une mission presque divine que seul Helena et son fidèle serviteur arrivent à comprendre.

Helena est une jeune femme en avance sur son temps. Elle n'est certainement pas née dans le bon siècle. Elle trouve d'ailleurs les hommes égoïstes, car ils veulent garder le savoir pour eux seuls. C'est pour cette raison qu'elle souhaite que sa fille, Francine, ait une éducation.

La romance entre Helena et Descartes est loin d'être idyllique. Je n'ai pas eu l'impression que Guinevere Glasfurd romançait leur relation pour faire plaisir au lecteur. Elle a réussi à dépeindre avec justesse ce que devait être le quotidien d'une servante, cantonnée à ce rôle, alors même qu'elle entretenait une relation avec un savant aristocrate. Helena et Descartes subissent le carcan de la société, de la religion, et du rôle qui leur a été attribué par la simple naissance.

L'auteure m'a fait voyager en Hollande, un pays que je ne connais pas, mais que j'aimerais désormais découvrir au travers des nombreux ponts d'Amsterdam.
Guinevere Glasfurd a soupesé chaque mot pour délivrer la juste émotion tout au long du récit.

Les Mots entre mes mains sort en librairie le 24 août – c'est-à-dire aujourd'hui – et je vous recommande chaudement de vous laisser tenter par l'histoire, loin d'être banale, de Descartes et Helena.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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Je dois avouer que le sujet m'attirait : un roman historique inspirée de la vie d'un philosophe français avait tout pour me plaire. Pourtant, je suis restée un peu extérieure à ce roman, que j'ai eu l'impression de découvrir par le petit bout de la lorgnette. Nous avons beau découvrir la vie quotidienne d'Helena, servante de M. Sergeant, libraire anglais en Hollande de son état, puis de Monsieur, son hôte français (Descartes), nous découvrons surtout ce qu'est être une domestique en même temps qu'Helena, qui n'était pas préparée à cette vie. Tâches (très) ingrates, mépris de tous, parce que servante, parce que femme, isolement, éloignement des siens, Helena ne vaut guère mieux, aux yeux de ses employeurs, qu'un objet qu'on se prête, et qui n'a guère de valeurs en lui-même.
Il faut attendre le tiers du roman pour que, dans cet univers feutré et meurtri, la vie d'Helena change – un peu. L'a rencontre de deux solitudes, de deux incompris, dirai-je, si le terme ne sonnait pas si moderne, si peu philosophique se noue en histoire d'amour. La lutte pour savoir (un peu) d'un côté, la lutte pour développer le savoir (de l'autre). Et les instants d'apaisement, de plénitude sont rares, très rares, en un temps où la quête du savoir pouvait mener à la prison ou à la mort.
Les mots entre mes mains (le titre est particulièrement évocateur) montre une époque dont on n'a plus vraiment conscience, à une époque où savoir lire, écrire est une évidence, où l'accès au savoir est extrêmement facile – du moins en France. Un roman pour nous rappeler que tout n'a pas toujours été aussi simple, et que les auteurs que l'on étudie aisément aujourd'hui ont dû se battre uniquement pour pouvoir écrire.
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Guinevere Glasfurd vit dans les Fens, près de Cambridge. Auteure de nouvelles remarquées, elle a obtenu une bourse du Arts Council England pour l'écriture des Mots entre mes mains, son premier roman remarquable, qui restitue avec précision l'ambiance d'Amsterdam et de plusieurs autres grandes villes influentes des Pays-Bas à la fin du XVIIème siècle. Au sein d'un monde hostile, où règne intransigeance religieuse et grande rigueur morale, son héroïne apparaît comme une figure féminine résolument moderne.

Oeuvre richement et soigneusement documentée, portée par une écriture limpide qui fait littéralement vibrer chaque page, Les mots entre mes mains est un roman de passion et de liberté qui plonge le lecteur dans une fresque envoûtante des Pays-Bas au «siècle d'or». C'est grandiose !

Mais surtout, l'histoire d'amour émouvante, discrète et pudique que dévoile le roman possède une force émotionnelle que l'on ne retrouve que dans les chefs d'oeuvre. Sans effet, ni artifice, Guinevere Glasfurd parvient à toucher de plein fouet le coeur du lecteur avec une histoire d'amour qui ne sombre jamais dans le sentimental. Sous le vernis de l'Histoire, l'auteure découvre la relation amoureuse à la fois avérée et teintée de scandale qui unit en son temps le philosophe René Descartes à une jeune servante pas comme les autres. Si cette fiction permet d'offrir un hommage vibrant à un philosophe que l'on considère sans doute à tort comme taciturne et solitaire, elle donne également chair au personnage d'Helena et accorde, à travers elle, une place aux femmes trop longtemps restées les grandes absentes de l'Histoire.

Les mots entre mes mains est un premier roman lumineux et lyrique. Entre histoire et littérature, il marque profondément et durablement la mémoire de celui qui le lit ! Un roman fascinant, à découvrir absolument !

«On peut contempler le monde dans une seule goutte d'eau. Pour cela, il suffit d'observer.»
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Spéciale dédicace à Laetitia de @des_livres_a_partager_ c'est grâce à ta chronique enregistrée il y a pile 1 an (c'est dire où j'en suis dans ma pal !) que j'ai plongé en 1 journée dans ce roman. Merci donc et bisou 😚
C'est un regard d'amour secret que l'autrice nous offre ici sur cette relation entre Hélèna, une servante et le philosophe René Descartes. Nous sommes à Amsterdam en 1635 et ces deux là ne devaient pas s'aimer. Totalement basé sur des faits réels et romancé savamment pour comprendre comment cette toute jeune fille a eu les mots entre ses mains, comment elle a appris à lire et à écrire alors que l'époque la condamne tout bonnement les femmes à ne point réfléchir, se tourner vers Dieu et récurer les sols. le roman se place du point de vue d'Hélèna sur Descartes, qu'elle ne cessera jamais d'appeler le Monsieur même entre ses bras. On regarde Descartes avant qu'il ne soit le philosophe que l'on connaît. Et comme toujours les femmes sont effacées de l'histoire, des archives. Hélèna a pourtant existé, a donné naissance à Francine un peu plus tard (mais sans preuve formelle cette fois, à Justinus).
Guinevere Glasfurd lui rend (enfin !) hommage à travers ce roman d'une femme amoureuse, savante malgré sa situation sociale mais bloquée dans une époque où on se gausse en se tapant sur la cuisse qu'une femme puisse apprendre à écrire ou à lire. Elle lui donne chair, corps et surtout esprit !
Laetitia : contrairement à toi je n'ai pas été gênée par le rythme du récit, j'ai trouvé qu'il s'adaptait bien à l'époque !
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