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EAN : 9782754828246
152 pages
Futuropolis (26/08/2020)
3.93/5   176 notes
Résumé :
Mai 1945. Dans les ruines de Berlin, deux orphelins juifs assistent apeurés à la victoire soviétique. Réfugiés à Leipzig, Konrad et Andreas Werner deviennent citoyens est-allemands. C'est la marche de l'histoire.
Juin 1956. Les deux frères ont rejoint les rangs de la Stasi pour échapper au camp de rééducation. Ils seront les fils de l'Est.
Juin 1974. Lors de la 10e coupe du monde de football, un match historique va opposer la RFA et la RDA. C'est le ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Berlin. Mai 1945.

Ils sont deux. Deux orphelins. Juifs !
Comment ont-ils fait pour rester vivants tout au long de la guerre ? Mystère !
Que reste-t-il de Berlin ? Rien ! Enfin, si ! Des ruines. Des cadavres aussi, enfouis sous les décombres.
Ils sont inséparables et ne savent où aller. Ils savent juste qu'ils doivent fuir la capitale du Reich. Heureusement, sur leur route d'errance, ils rencontrent un couple disposant d'une charrette qui leur propose de se rendre à Leipzig. Ils embarquent sur cette charrette où git un soldat blessé en bien piteux état… Pas sûr qu'il arrive vivant à Leipzig, lui ! Sur place, les deux frères devront tirer leur plan…

Critique :

Le football vous intéresse ? Passionnément ? Parfait ! Vous allez vous régaler avec cette page d'histoire footballistique qui va voir s'affronter les deux Allemagnes pour, rien que ça, la Coupe du Monde de juin 1974 qui se tient en RFA. Ce n'est pas une fiction !
Comment ? le foot vous rend nauséeux ? Vous aimez l'histoire ? Très bien ! Ce livre est écrit pour vous ! Au travers des aventures des frères Werner, c'est la Guerre froide qui pointe son museau infâme. Plus spécialement, la Guerre froide vue du côté est-allemand avec l'omniprésence de la Stasi (la police politique à qui bien peu de choses échappent). Comment ? Je ne vous l'ai pas dit ? Konrad Werner, l'aîné, va se faire pincer en 1953 dans une pharmacie délabrée alors qu'il cherchait de l'Aspirine pour soulager son frère Andreas. C'est à cette occasion qu'ils vont rencontrer le colonel Gronau, fervent communiste. Ce dernier fait à Konrad une proposition que celui-ci ne saurait refuser sous peine de voir son jeune frère expédié en Pologne dans une maison de correction. le temps passe et les deux frangins se font une place dans la Stasi. Les convictions communistes de Konrad sont bien ancrées contrairement à son frérot qui, au fur du temps qui s'écoule, se met à douter du système…

Et le football dans tout ça ? Venez découvrir ce match authentique et extraordinaire qui a opposé les deux Allemagnes, en sachant que la Stasi ne perd jamais de vue ses concitoyens et que les trahisons de toute nature sont vivement encouragées pourvu qu'elles permettent au pouvoir en place en RDA de se maintenir.

Le scénario de Philippe Collin, c'est du lourd ! du très lourd ! Extrêmement bien documenté avec l'appui de l'historien Fabien Archambault qui signe de très belles pages de documentation à la fin de l'album.

Le graphisme de Sébastien Goethals est époustouflant et sa « mise en couleur » avec des tons à une seule dominante par planche confère une ambiance vieillotte comme si on découvrait un vieil album de famille. Il a été aidé en cela par Horne Perreard.

Les raisons d'acheter ce livre sont multiples : vous aimez l'art, jetez donc un oeil à ces planches ! Vous vous intéressez aux relations humaines dans tout ce qu'elles ont de plus complexe : amour fraternel, fidélité aux idées, amour de la liberté, … , ne passez pas à côté de cet ouvrage ! Amateur d'histoire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et des années de la Guerre froide, découvrez une page inédite de ce conflit ! Amateurs de sport, sachez ce qui peut se cacher derrière d'un point de vue politique ou sociologique…
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Très intéressée par l'histoire allemande contemporaine, j'ai adoré cette bande dessinée aux dessins soignés et réalistes et au scénario captivant.
On est pris dans cette Allemagne de la Guerre Froide, une époque oubliée et pourtant si proche, une Europe tiraillée par les idéologies.
Comme dans le précédent volume «Le voyage de Marcel Grob », on retrouve un dossier historique, signé Fabien Archambault, de grande qualité à la fin du livre.
La formation des 2 nations allemandes y est très bien analysée.
Cette BD est une nouvelle réussite du duo Collin/Goethals. Elle a le mérite d'ouvrir à une réflexion sur le visage actuel de notre Europe.
Football et géopolitique, un savant mélange!
A lire!!!
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La Patrie des frères Werner est le nouvel album historique du duo Collin/Goethals qui s'est fait remarqué moins d'un an plus tôt grâce au Voyage de Marcel Grob. Ce dernier album fut l'un gros succès graphique de la rentrée littéraire 2019. le duo récidive avec une nouvelle fiction historique orchestrée cette fois autour de deux personnages, des frères prénommés Konrad et Andreas Werner.

A travers leur regard et leur implication, nous suivons d'abord l'errance de deux "enfants-loups" (wolfskinder) dans les décombres d'une Berlin bombardée en 45, puis leur appartenance au sein de la RDA, leur recrutement dans la stasi , la police secrète de la république démocratique allemande , jusqu'à un match de coupe de monde en 1976 opposant les deux nations allemandes... A ce stade-là , les deux frères sont devenus des espions pour la RDA , chacun situé d'un côté du mur.

Peinture historique, chroniques d'un double-destin, le scénario de Fabrice Collin est magnifiquement dépeint par le trait fort et réaliste, finement expressif de Sébastien Goethals. Personnellement, je me suis régalé à la lecture de ce one-shot qui nous plonge d'abord dans les ruines d'un Berlin fumant. Une ouverture qui entraîne le lectorat directement dans les remous de l'Histoire et dans laquelle, les héros de cet album sont avant tout des orphelins de guerre, victimes et témoins de ces mêmes remous historiques. Difficile de ne pas manifester d'empathie pour ces frères Werner qui sont évidemment inspirés des enfants-loups, les wolfskinder, c'est à dire les orphelins du bombardement qui se retrouvaient à errer dans les rues et dans les frontières au lendemain pénible de la guerre.

Je n'ai pas encore lu le Voyage de Marcel Grob mais, au vu du résumé, on peut deviner l'importance que les auteurs accordent à ces personnes qui subissent L Histoire et qui suivent malgré eux, le mouvement. Tout comme Marcel Grob qui est recruté sous la menace par la SS, c'est aussi un peu le cas pour les frères Werner. Orphelins, ils finissent recrutés par les soldats est-allemands tout en étant sauvés d'une mort certaine, l'un d'eux étant malade à ce moment-là. J'aime particulièrement ces bd historiques qui choisissent de ne pas refléter la bravoure, la résistance mais de montrer avec un soin particulier les rouages de l'Histoire à travers le point de vue de celles et ceux qui les vivent simplement. La patrie des frères Werner nous entraine vers une passionnante fresque historique durant laquelle les deux frangins deviennent chacun des espions. En plus d'être un bon reflet de cette période , le scénariste Philippe Collin n'oublie pas de développer ses personnages. de manière plutôt subtile dans un premier temps, il dévoile peu à peu les aspirations et les ressentis de ces deux frères. Ayant vécu la même misère, chacun aura pourtant un regard différent sur leur vie. Entre celui qui reste et celui qui part, entre le patriote et l'aspirant à la liberté. Cette relation fraternelle est également une métaphore autour de ces deux soeurs ennemies que fut l'Allemagne à la fin de la Seconde Guerre Mondiale jusqu'à la chute du Mur.

Le récit est linéaire et pour mieux accentuer les différentes séquences dramatiques, Sebastien Goethals aidé à la couleur par Horne Perreard fait le choix de différentes palettes tout en bichromie pour donner du rythme et de la personnalité à l'action. Un sens de la mise en scène qui frôle souvent avec le suspense dramatique, une tension assez nerveuse qui menace le quotidien de chacun des frères. de même, ce sens de la mise en scène est poussé à son paroxysme durant le fameux match RDA / RFA qui est un petit moment assez jubilatoire à suivre.

Le style de dessin de Goethals est d'ordre réaliste avec une volonté de capter au mieux le naturel des expressions des personnages. On peut relever son style mimétique quand il s'empare de l'image de véritables acteurs du match comme l'attaquant Sparwasser de la RDA ou le rebelle Paul Breitner de la RFA. Personnellement, le dessin de Goethals me fait penser au style réaliste de William Vance , le regretté auteur de la série XIII, notamment pour la justesse de ces expressions qui se fondent parfaitement dans le récit. Parfois, nous pouvons être gêné par un petit décalage, un souci de proportion, une maladresse... ce qui n'est pas le cas ici, le dessin de Goethals est parfaitement maitrisé de bout en bout. Une véritable justesse dans ce style graphique.

Après le voyage de Marcel Grob, Goethals et Collin réusissent un nouveau coup avec ce nouvel album historique. Porté par un style graphique très juste, La Patrie des Frères Werner est un regard profond sur une relation fraternelle qui fait aussi écho à une
ex- Allemagne divisée mais toujours lié par le sang. Une belle page d'histoire mené par une passionnante tension dramatique.
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Konrad et Andreas Werner, deux frères orphelins, se retrouvent seuls dans Berlin après la guerre. Recueillis par des Allemands à Leipzig, ils deviennent citoyens est-allemands par la force des choses. Enrôlés par la Stasi, ils vont avoir tous deux des missions différentes. Konrad sera infiltré à l'ouest tandis qu'Andréas devient le kiné de l'équipe de foot de la RDA. En 1974, après 12 ans de séparation, les deux frères vont se recroiser lors de la coupe du Monde de football. Les liens sont toujours très forts entre eux mais les enjeux nationaux et idéologiques sont importants également.
Un roman graphique magnifiquement orchestré: scénario et graphisme apportent chacun sa part de mystère et de révélation. Un dossier historique très documenté complète le tout. Un chef d'oeuvre tant graphique qu'historique. J'ai adoré!
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Deux ans après leur succès avec « le voyage de Marcel Grob » (120 000 exemplaires vendus), le duo Collin - Goethals récidive et nous propose « la patrie des frères Werner ». On franchit le Rhin et ce deuxième opus commence là où le premier s'arrêtait : à la fin de la seconde guerre mondiale. La couverture de ce nouvel album reprend la maquette du premier : même typographie, avec le titre placé en bandeau sur le tiers inférieur. Même reprise d'une légende avec une date de la couleur du titre : au « JUIN 1944, un jeune français de 17 ans est enrôlé dans la Waffen SS » fait écho le « JUIN 1974 : orphelins de guerre, deux espions communistes se retrouvent pour el match de l'Est contre l'Ouest » et même attitude enfin de Marcel et d'Andreas tous deux de trois quarts. Il me semble qu'il y a donc une volonté affichée de la part des auteurs non pas de surfer sur une recette éprouvée mais de construire ces oeuvres en miroir voire en diptyque : après avoir montré une jeunesse prise en otage par la machine nazie, les auteurs vont raconter comment le communisme a également façonné une jeunesse perdue.

Dans « le voyage », la période contemporaine était en couleurs et les souvenirs au lavis. Ici toute la bande dessinée est au lavis et chaque séquence est réalisée dans différentes palettes toutes en bichromie oscillant entre l'ocre rouge ou rosé, le sépia, le jaune, le gris vert et le gris bleuté. Sébastien Goethals est assisté pour ce faire par Horne Perreard et c'est très réussi. La mise en page est classique et oscille entre 6 et 9 cases donc reste plutôt aérée même si l'on ne compte qu'une pleine page. On y retrouve les gouttières et il n'y a pas d'incrustations mais des cases bien délimitées. Contrairement à l'ouvrage précédent, il n'y a pas d'analepses mais un récit linéaire et chacune des séquences est souvent datée de surcroît ce qui favorise grandement la lisibilité.

La narration est donc très fluide. C'est nécessaire pour une histoire aussi complexe. On a à la fois un récit historique, une histoire familiale, une tranche d'histoire du sport et un récit d'espionnage. « le voyage de Marcel Grob » était basé sur des faits réels (la biographie du grand-oncle du scénariste), ici on a un mélange : le match de foot et les joueurs sont bien sûr authentiques mais les frères Werner sont inventés. le récit évite le didactisme tout en étant prenant puisqu'il est effectué à hauteur d'homme et mélange la grande Histoire à des destins individuels. Collin est chroniqueur de « l'oeil du tigre » et il parvient à rendre palpitant un match de foot (sport que je déteste !) grâce à un exposé très clair de tous les enjeux géopolitiques.
On a la chronique d'un double destin. Et la mise à mal des liens du sang par idéologie. Ainsi la relation des frères Werner est comme une métaphore de la destinée des deux Allemagnes. Les dialogues sonnent justes et de nombreuses pages muettes sont elles aussi très efficaces (la découverte émerveillée par Andreas de sa chambre d'hôtel fort commune qu'il juge très luxueuse est évocatrice du dénuement qui règne en RDA).


Le graphisme est élégant, la mise en page aussi bien que très classique. Goethals a gagné en fluidité : ses personnages sont moins figés. Les cadrages pour le match de foot sont innovants. J'ai beaucoup aimé le surdécoupage et le ralenti de l'action au moment du but fatidique de la RDA. En revanche je trouve que les personnages féminins sont très souvent ratés : Steffi Herzog ou la prostituée de Hambourg sont « hommasses ». La directrice de l'hôtel ne se ressemble plus d'une case à l'autre. Les traits de Konrad et Andreas adultes sont aussi fluctuants ce qui peut parfois nuire à la lisibilité. Les personnages d'après nature (les joueurs), les héros enfantins et les regards sont eux réussis et expressifs.

Collin a réussi à donner toute la complexité des relations fraternelles et c'est le point fort de cet album. Les caractères sont bien typés avec l'aîné réfléchi et avide de reconnaissance (qui se trouve un père de substitution avec Gronau et surinvestit la mère patrie) tandis que le cadet, plus chien fou, met en doute « au nom du père », la doctrine de la RDA (qui occulte sa judéité et ne reconnaît pas le massacre de ses parents). J'ai beaucoup aimé l'utilisation de l'épisode historique des « enfants-loups » pour créer le lien indissociable entre les deux frères. Leur relation est au coeur de l'histoire et crée des enjeux dramatiques et des conflits de loyauté. Il n'y a pas de manichéisme même dans l'histoire amoureuse qui va lier Steffi et Andreas. L'épilogue de 1992 lie encore une fois superbement la destinée des héros et des soeurs ennemies que sont RFA et RDA en montrant le match de la réconciliation. La boucle est bouclée : tous les thèmes historique, intime et sportif sont à nouveau liés dans un scénario maîtrisé. Un bel album !
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critiques presse (3)
9emeArt
06 décembre 2022
Sébastien Goethals propose un dessin semi-réaliste, avec une utilisation des teintes de sépia et de noir pour modeler les volumes. Cela donne du relief et finit par avoir un aspect photographique, abîmé par le temps, idéal pour placer son récit dans une réalité historique. On regrettera peut-être un découpage très classique, mais qui ne gâche en rien le plaisir de lecture.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
LigneClaire
16 septembre 2020
Une vraie leçon de vie. On lit et on voit les images fortes un double témoignage qui marque, permet de comprendre comment l’Europe a pu aussi se bâtir mais reste un édifice fragile. On le constate tous les jours.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
ActuaBD
24 août 2020
Après avoir marqué les esprits il y a deux ans, le duo Ph. Collin/ S. Goethals transforme avec brio l’essai et l’on se demande avec une véritable curiosité dans quelle direction ces deux nouveaux maîtres de la bande dessinée historique vont se diriger.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Alors Andreas, comment vas-tu ?
- Disons que ça va... Même si prendre trois mois à l’isolement pour avoir descendu un ancien SS, c’est un peu difficile à avaler. Surtout pour un juif.
- Oui, c’est vrai. Mais on peut aussi dire que trois mois pour avoir contrarié Khrouchtchev, c’est pas très cher payé. (p. 39)
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En RDA, je n'ai pas le droit d'avoir mes propres opinions. Je n'ai pas le droit de lire Orwell ou de jouer au monopoly comme tes gosses. Je n'ai pas le droit de m'exprimer librement.
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« - A ton avis, pourquoi les huiles du parti n’évoquent jamais le sort des juifs quand ils parlent des crimes nazis ?

- Enfin, arrête Andreas.. Tu le sais très bien. Le socialisme refuse toute distinction entre les citoyens. Le parti défend le genre humain. Nous sommes égaux. C’est la raison qui doit primer sur le sentiment.

- C’est parce qu’elle était juive que maman est morte ici. On réduit les crimes nazis à la seule terreur SS contre les résistants communistes, et on oublie exprès le massacre systématique des juifs !... Mais nos parents étaient juifs, Konrad ! Toi et moi on est juifs ! C’est aussi notre identité, et j’aime pas faire comme si ça n’existait pas. Ça ne te dérange pas toi que l’idéologie balaye notre mémoire ?

- Juif, pas juif… Tous ces particularismes nous divisent. »
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- C'est avant tout le match de la lutte des classes. N'oubliez pas, ce qui est en jeu, c'est surtout l'honneur de tous les footballeurs ouvriers.
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J’aurais préféré éviter ce match, tous les yeux seront braqués sur cet affrontement du peuple allemand. Un spectacle obscène. Au fond, je suis sûr que les Allemands veulent l’unité. Un peuple c’est une grande famille, on ne demande pas à tout le monde d’être pareil.
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Le Voyage de Marcel Grob - Édition anniversaire
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