AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Mireille Vignol (Traducteur)
EAN : 9782350879079
368 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (09/11/2023)
4.08/5   59 notes
Résumé :

Stasiland est le roman de la Stasi,la redoutable police secrète de l'Allemagne de l'Est. Malgré la chute du mur de Berlin, cette terrible époque hante encore victimes et anciens agents. Ainsi, Miriam Weber, seize ans, détenue plusieurs jours pour un interrogatoire après avoir tenté de franchir le Mur. Herr Winz, nostalgique du communisme, cette période " bénie " où tous avaient du travail. Ou encore cet indic qui se faisait passer pour aveugle afin de mi... >Voir plus
Que lire après StasilandVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 59 notes
5
5 avis
4
10 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
« L'immeuble semble avoir été conçu sur le même principe architectural de polyvalence que tous les autres bâtiments : le « Runden Ecke » (musée de la Stasi) à Leipzig et le QG de la Stasi à Normannenstrasse , les prisons, les hôpitaux, les établissements scolaires ou administratifs de tout le pays et sans doute aussi l'intérieur du palais de la République marron. D'ici à Vladivostok, voici la contribution du communisme à l'art de la construction : linoléum, ciment gris, amiante, béton préfabriqué et toujours et encore des couloirs interminables et des pièces polyvalentes. Et derrière chaque porte, tout était possible : interrogatoires, emprisonnements, examens, enseignements, administration, abri nucléaire, ou, dans ce cas précis, propagande. »

Anna Funder est australienne. Elle s'est toujours intéressée à l'Allemagne jusqu'à étudier l'allemand à l'école à la grande déception de sa famille qui considérait cette langue comme celle de l'ennemi.

En 1996, elle loue à Berlin-Est un petit appartement afin de s'immerger dans le Berlin d'avant la chute du mur et de partir à la découverte des lieux emblématiques de la STASI : La redoutable police secrète de cet état policier. Journaliste, elle se trouve un job à mi-temps à la télévision de l'ex Berlin-Ouest et part en quête de témoignages.

C'est abasourdie que je referme ce livre. J'ai beau avoir lu plusieurs ouvrages sur toutes les formes de dictatures, je suis toujours médusée par la capacité d'innovation dont peut faire preuve l'être humain afin d'asservir ses semblables : Les asphyxier dans un régime pervers pour mieux asseoir son pouvoir. Si seulement il pouvait mettre la même créativité au service de la philanthropie. Et cela fonctionne, cela conditionne, cela alimente la délation, cela fait appel aux plus bas instincts de l'individu, c'est difficile de résister !

Anna Funder nous convie à une enquête qui tente de s'approcher au plus près de la réalité de cet état policier en revenant en Allemagne quelques années après la chute du mur de Berlin. Elle se transforme en guide touristique et nous propose des visites extrêmement détaillées de « ces palais au lino marron » dont tout superflu est banni « adieu l'esthétique ». Elle va à la rencontre des allemands de l'ex Berlin-Est pour les écouter, recueillir leur témoignage et découvrir avec nous la réalité du « Rideau de fer », ce terrible « régime camisole » qui s'est abattue sur cette partie de l'Allemagne. Si ce récit « fait froid dans le dos », il est aussi passionnant, animé, c'est une véritable plongée oppressante dans une société anesthésiée par la peur, une oeuvre choc et réussie.

Mi-1989, les premières manifestations (les manifestations du lundi) éclatent après les prières pour la Paix à l'église Saint-Nicolas-de-Leipzig. « La démocratie c'est maintenant ou jamais » - « La Stasi dehors ! ». Elles font tache d'huile et atteignent Erfurt, Halle, Dresde et Rostock. La première faille dans le système est ouverte, rien ne pourra plus arrêter l'Histoire. Sous la plume vibrante d'Anna Funder, je suis partie avec entrain à la suite du peuple de l'Allemagne de l'Est. Plus rien ne pouvait arrêter la mécanique. « le goût de la Liberté est un goût à nul autre pareil. »

Emouvants et instructifs tous ces entretiens avec des personnes ayant eu affaire à la Stasi comme le récit incroyable de Miriam, de Julia, terrible et ahurissant celui de Frau Paul dont l'enfant gravement malade se retrouve dans un hôpital de Berlin– Ouest alors que les parents résident à Berlin-Est, troublantes les déclarations de ces nostalgiques du communisme, sidérantes les confessions des anciens de la Stasi.

Mais comment vivre après une dictature ? Après tant de souffrances, de privations, de peur, de délations, les vieux réflexes viennent encore empoisonner le quotidien de toutes ces personnes. Les stigmates de cette période sont encore à vif et c'est parfaitement bien décrit dans cet ouvrage. Tous ces témoignages révèlent l'anéantissement psychologique des opposants et le conditionnement dogmatique des autres. le mur s'est immiscé dans leur tête!

Et le comble « L'association des anciens de la Stasi » va tout mettre en action pour empêcher la parution du livre d'Anna Funder et ce : au nom des droits de l'Homme !

Ce pays réunifié s'est promis de faire la transparence sur cette période d'Inquisition modèle soviétique. Dans ce livre, il y a des découvertes inconcevables tels que les « bocaux d'odeurs, la chaîne noir ». Mais aussi les femmes-puzzles !

Après ce livre, j'ai très envie de partir à la découverte de cette Allemagne que fut la RDA !

Petit bémol : il y a une erreur dans ce livre et une confusion certainement liée à la traduction. Il est question de la ville de Lindau en RDA à trente kilomètres de Dessau. Impossible, Lindau est au bord du Lac de Constance, en Allemagne de l'Ouest, en zone française, à six cents kilomètres de Dessau. Originaire de la ville de Chelles, nous sommes jumelés avec Lindau et mes enfants ayant fait allemand première langue, sont partis en stage à Lindau. C'est en connaissance de cause que je souligne cette erreur. Maintenant, je ne peux dire de quelle ville il s'agit, je n'ai trouvé aucune ville dont il pourrait s'agir.

Si vous avez aimé le film « La vie des autres », vous aimerez le livre d'Anna Funder.

Commenter  J’apprécie          7216
S.T.A.S.I, Le ministère de la Sécurité d'État, ces initiales font encore frémir à notre époque.
Ce livre nous fait découvrir ce que voulait dire « vivre » sous le régime totalitaire de l'ex R.D.A, que l'on pourrait décrire comme une immense prison.
Avec quelques témoignages représentatifs, l'auteur arrive à décrire l'absurdité d'un état paranoïaque, dont le symbole est cette balafre à ciel ouvert, ce mur, qui revient de manière lancinante dans le récit.
On peut regretter la manière qu'a l'auteur de se « raconter », même si elle démontre les obstacles qu'elle a dû surmonter.
Un livre très instructif, une immersion dans le quotidien des « ossies », mais également sur l'après « chute du mur » et les réactions paradoxales de certains allemands de l'est.
Commenter  J’apprécie          310
Sept ans après la chute du Mur de Berlin, Anna Funder, journaliste australienne passionnée par l'Allemagne et son histoire, est partie en ex-RDA sur les traces des victimes du régime communiste et des dirigeants de la Stasi, l'ancienne police secrète du régime de l'Allemagne de l'Est. Les témoignages qu'elle a pus recueillir nous révèlent des vies ordinaires brisées et des histoires individuelles glaçantes. Dans un monde ultra surveillé où la paranoïa, la manipulation et la délation déformaient la vérité, les victimes avaient peu de chances de pouvoir se défendre. Tel est le cas de Myriam arrêtée à seize ans pour avoir distribué des tracts et qui recherche toujours les circonstances de la mort de son mari soi-disant suicidé pendant son incarcération. C'est également Julia, emprisonnée pour être tombée amoureuse d'un Italien et pour ne pas avoir voulu coopérer avec la Stasi contre sa famille. Des victimes de ce régime policier et totalitaire, il y en a encore beaucoup… Anna Funder s'est également intéressée aux bourreaux et a pu en rencontrer quelques-uns. Elle nous parle ainsi de cet agent zélé qui se faisait passer pour un aveugle afin de mieux espionner les gens à leur insu. Très souvent, c'est la nostalgie qui se ressent dans leur propos, mais certainement pas les regrets pour les brimades et les tortures de gens arrêtés arbitrairement.

« Stasiland » nous décrit une époque hallucinante, une société où la vie quotidienne était totalement oppressante. La machine infernale de la Stasi y est parfaitement décrite entre les méthodes de surveillance, les arrestations arbitraires et les interrogatoires où menaces et manipulation psychologique était le mot d'ordre. Si cette enquête se lit comme un roman, c'est avant tout parce qu'Anna Funder n'a pas caché son émotion face aux propos qu'elle recueillait. Les entretiens sont mêlés à ses propres observations, ce qui dénote parfois en effet un manque d'objectivité. Pour autant, son livre est le remarquable témoignage d'une période complexe et revient sur l'histoire d'une partie d'un pays qui, de manière stupéfiante, est passé d'un régime totalitaire à un autre. Surtout, la journaliste australienne permet aux victimes d'exprimer leur douleur et leur incompréhension et révèle des personnes partagées entre la volonté de se souvenir et d'oublier.

Un récit passionnant donc, teinté de l'empathie de l'auteur pour les victimes de la Stasi, mais qui a le mérite de nous faire découvrir une période de l'histoire de l'Allemagne de manière très vivante. J'ai pour ma part été totalement immergée dans cette enquête. Une très bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          90
En façade, la Stasi était le Ministère est-allemand de la sécurité d'Etat de la RDA pendant la Guerre froide. Mais en réalité, c'était une armée interne qui permettait au gouvernement communiste d'identifier et de neutraliser ses opposants afin de garder le pouvoir. Après 40 années d'existence, la Stasi fut dissoute à la chute du Mur de Berlin en novembre 1989.

Décidant d'en savoir plus sur le fonctionnement de cet organisme tentaculaire pour qui travaillait ou collaborait 1 personne sur 63 en RDA, Anna Funder vient s'installer en Allemagne réunifiée et se lance dans une grande enquête auprès des gens qui en ont été les victimes mais aussi les acteurs.

Au fil de ses rencontres, elle croise plusieurs personnes qui acceptent de raconter leur traumatisme d'avoir été surveillées, dénoncées, emprisonnées pendant des années. Elle passe également une annonce dans un journal pour tenter d'obtenir les témoignages d'anciens membres de la Stasi.

Avec cet essai romancé, l'autrice mêle les deux types de point de vue et c'est ce qui lui donne toute sa richesse. Elle nous permet de mieux comprendre comment s'est mise en place la manipulation à grande échelle et comment l'a vécue une population encore sous le choc des révélations engendrées par l'ouverture au public des dossiers individuels.

Tout y est décortiqué, la propagande, la désinformation, la dénonciation, l'emprisonnement, la torture. C'en est terrifiant. Sous des airs de balade à travers les grandes villes de la RDA, l'autrice nous fait découvrir un système d'espionnage machiavélique, face à des personnages ordinaires qui ont fait preuve d'un courage admirable.

J'ai été atterrée par cette enquête édifiante, menée de façon originale au fil de rencontres et de visites des hauts lieux de la Stasi. Tout en révélant l'existence d'une fragile résistance, elle soulève la question de savoir comment un gouvernement a pu avilir ainsi tout un peuple et cette interrogation me trottera longtemps dans la tête.
Commenter  J’apprécie          82
J'ai acheté ce livre dans la boutique souvenir de la prison de la Stasi, Hohenschönhausen. Cette indication accessoire colle parfaitement à la dimension paradoxale du rapport des Allemands à la RDA, qui donne à ce livre son titre de Stasiland (évidemment une référence à Disneyland, au marché en toc du souvenir et de la nostalgie autour de la chute du Mur ).

Le livre commence un peu à dater, et le phénomène de l'Ostalgie est, sinon populaire, néanmoins connu. On a toutefois peu d'occasions de se plonger réellement dans la vie de la RDA par des intimités racontées d'une part par des citoyens (compilées par une Australienne, en-dehors du spectre de la nostalgie) et par des anciens agents de ma Stasi de l'autre. Si Berlin et les sujets liés à la RDA vous intéressent, vous pouvez vous ruer dessus : le récit mêle habilement l'histoire à L Histoire, avec des témoignages parfois poignants, écoeurants ou importants (on trouve des témoignages de Karl Eduard von Schnitzler, figure de la télévision de RDA qui décryptait les programmes de l'Ouest pour en dénoncer la propagande, encore totalement illuminé et enthousiaste, ou le témoignage ambivalent mais intéressant de Hagen Koch, cartographe du mur).

Le livre est d'autant plus intéressant qu'Anna Funder nous fait part de ses réflexions personnelles, sur un sujet qui n'intéressait pas ou peu les allemands de l'Ouest : qui s'intéresserait à la vie d'anciens habitants d'un pays fantomatique et éteint, que l'on a cherché à effacer de la carte ? Les musées sur le sujet sont soit dans leur jus, soit lissés, commerciaux, détachés d'un sujet pourtant viscéral.

Un livre réellement fascinant, admirablement mené, qui laisse mesurer l'ampleur immense de l'absurdité d'une société de contrôle absolue, désormais derrière nous, fort heureusement !
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Culturebox
07 décembre 2023
La justesse de son propos et son second degré (omniprésent et indispensable face à l'absurdité quotidienne) ressortent des témoignages et de ses observations et rendent le livre d'une acuité rare.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
En 1948, les Russes avaient décidé qu'ils en avaient assez de cet îlot d'impérialisme capitaliste que représentait Berlin-Ouest. La ville grouillait d'espions de pays ennemis. C'était une base des alliés en territoire socialiste. Les forces de Staline imposèrent un siège moderne en coupant les routes de ravitaillement qui traversaient l'Allemagne de l'Est pour rejoindre Berlin-Ouest. La nuit du 24 juin 1948, ils coupèrent la centrale électrique placée à l'Est qui approvisionnait la ville. L'objectif : affamer les Berlinois et les plonger dans le noir.
Mais les alliés n'étaient pas disposés à sacrifier deux millions de Berlinois de l'Ouest. De juin 1948 à mai 1949, ils ravitaillèrent la ville par avion. Pendant cette période de près d'un an, les appareils américains et britanniques effectuèrent 277728 ponts aériens dans l'espace soviétique pour larguer de la nourriture, des vêtements, des cigarettes, des médicaments, du carburant et du matériel - dont des pièces pour la construction d'une nouvelle centrale électrique destinée à alimenter Berlin-Ouest.
A l'Ouest, les appareils furent rapidement surnommés les "rosinenbomber", les "bombardiers de raisins" car ils apportaient de la nourriture. Mais à l'Est, on racontait à Koch et à ses camarades de classe qu'en survolant le pays, les avions ennemis vaporisaient des doryphores pour détruire les récoltes de pommes de terre est-allemandes.

Page 212
Commenter  J’apprécie          240
Des documents trouvés après la chute du Mur dévoilèrent des plans méticuleux, préparés dans les années quatre-vingt, pour la surveillance, l'arrestation et l'incarcération de 85939 ressortissants est-allemands, nommément cités. Le jour X - - jour où une alerte, n'importe laquelle, serait déclenchée - - les officiers de la Stasi de 211 antennes régionales avaient l'ordre d'ouvrir des enveloppes cachetées qui renfermaient une liste de gens à arrêter.

Les arrestations devaient s'effectuer rapidement : 840 personnes toutes les deux heures. Les plans renfermaient également l'autorisation d'utiliser toutes les prisons et tous les camps disponibles. Quand ils seraient pleins, ils prévoyaient la reconversions d'autres bâtiments : anciens centres de détention nazis, établissements scolaires, hôpitaux et villages de vacances d'entreprises. Rien n'était laissé au hasard. L'emplacement de la sonnette sur la maison de chaque personne à arrêter était soigneusement noté ainsi que la longueur de fil de fer nécessaire pour les camps. Le règlement intérieur et le code vestimentaire étaient déjà prévus : brassard "vert, 2 cm de largeur" pour les plus âgés de la cellule, "vert avec 3 bandelettes de 2 cm" pour les plus âgés du camp et jaune avec l'inscription SL en noir pour les chefs d'équipe, à porter au bras gauche.

pages 85/86
Commenter  J’apprécie          2410
La Stasi était l'armée interne qui permettait au gouvernement de garder le pouvoir. Son rôle était de tout savoir sur tout le monde, par tous les moyens. Elle savait qui vous avait rendu visite, qui vous téléphonait et si votre femme vous trompait. C'était une bureaucratie métastasiée dans la société est-allemande : ouvertement ou secrètement, des indicateurs renseignaient la Stasi sur leurs compagnons et amis dans toutes les écoles, toutes les usines, tous les immeubles résidentiels et tous les cafés. Obsédée par les détails, la Stasi n'a absolument pas vu venir l'effondrement du communisme, qui allait entraîner l'effondrement du pays. Entre 1989 et 1990, elle a été complètement retournée : unité d'espionnage staliniste un jour, musée le lendemain. En quarante années d'existence, la quantité de renseignements récoltés par la Stasi était aussi volumineuse que les archives historiques de toute l'Allemagne depuis le Moyen-Age. Disposés les uns à côté des autres, les dossiers de la Stasi seraient étendus sur cent quatre-vingts kilomètres.

Page 16
Commenter  J’apprécie          263
Dans ce pays
Je me suis écœuré de silence
Dans ce pays
Je me suis égaré, perdu
Dans ce pays
Je me suis tapi pour voir
Le sort qui m'attendait.
Dans ce pays
Je me suis retenu
De ne pas hurler.
-Mais j'ai fini par hurler, si fort
Que ce pays m'a répondu
En gueulant avec la même laideur
Que les maisons qu'il bâtit.
On m'a semé
Dans ce pays
Seule ma tête dépasse
De terre, comme un défi
Mais elle se fera tondre un jour
C'est alors, et enfin, que je ferai partie
De ce pays.
Commenter  J’apprécie          150
La mission de la Stasi était d'être le Bouclier et l'Epée du parti communiste, qui s'intitulait le " Parti socialiste unifié d'Allemagne" ( Sozialistische Einheitspartei Deutschlands) ou SED. Mais dans un objectif plus vaste, elle devait protéger le Parti, le protéger du peuple.
Commenter  J’apprécie          140

Video de Anna Funder (1) Voir plusAjouter une vidéo

Anna Funder : Stasiland
Dans une pièce de la Cité internationale universitaire de Paris dans le 14ème arrondissement, Olivier BARROT reçoit Anna FUNDER pour son livre "Stasiland", enquête sur la police d'état de l'Allemagne de l'est entre 1949 et 1989.
autres livres classés : stasiVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de Anna Funder (1) Voir plus

Lecteurs (147) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3182 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..