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3,76

sur 1204 notes
J'ai beaucoup aimé ce livre. L'histoire est très sympa et surtout bien écrite! Les démons et sorcières sont attachants et les chants sont drôles. Par contre la fin est un peu abrupte.
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L'édition comporte le Urfaust (première rédaction du Faust 1), le Faust 1, première partie, la plus connue, du "grand oeuvre" de Goethe et le Faust 2. Surement un régal pour les inconditionnels de l'auteur et de l'oeuvre, que je ne suis pas.
Je me suis limité à lire Faust 1, le cheval a refusé le deuxième obstacle.
Pas question dans ces conditions de rédiger une "critique" de l'oeuvre.
Pour soutenir ma mémoire quelque peu laxiste, je résume mes impressions sur Faust1.
Il s'agit d'une oeuvre un peu déroutante consistant en une suite de "tableaux" ou épisodes (on pourrait dire aussi actes ou scènes si l'on voulait à tout prix conserver le vocabulaire du théâtre ce qui ne s'impose pas) dont les enchaînements ne coulent pas de source, ayant été écrits à des époques différentes de la vie de Goethe; leur rassemblement en séquence met donc en évidence une certaine hétérogénéité qui pourtant reste globalement acceptable dans la mesure où, de mon point de vue, le déroulement de "l'intrigue" importe finalement peu.
Le parti poétique pris, il s'agit pour l'auteur d'exprimer les thèmes qui lui sont les plus chers: force d'attraction de la nature, destinée de l'homme, aspiration au surhumain (Streben) et désir concurrent des jouissances terrestres.
Je ne sais si Goethe a fait, à son époque, oeuvre de pionnier sur ces sujets; a minima, il a préparé le terrain à Nietsche. Fort bien. Pourtant, il me semble sur chacun d'eux, peu heureux: ne nous étendons pas sur ses prétentions de scientifique naturaliste et sa théorie des couleurs dynamitée par Newton. le thème central opposant la poursuite de la connaissance à la jouissance des biens terrestres y compris le désir sexuel, ne trouve aucun fondement métaphysique sérieusement exposé sur lequel argumenter; on assiste donc, atterré, aux tribulations d'un Faust, faux esprit fort, brinquebalé par un Méphisto finalement pas si mauvaise pâte, du lit coloré de Marguerite à la peu imaginative nuit de Walpurgis et sa sorcière nue ectoplasmique.
J'aurais été prêt à accepter d'assez bonne grâce cette pauvreté de concept et d'évocation si l'émotion avait pu surgir, à quelque endroit, de cette litanie, rimée dans l'original et à qui peut-être la traduction ne rend pas justice. Las! d'émotion peu de traces, malgré le sort fait à Marguerite et sa famille. L'inspiration explicitement shakespearienne de certains moments prête, lorsque l'on se remémore le modèle, à pleurer plutôt qu'à sourire.
Certes la poésie n'est pas absente et même berçante; elle supplée quelquefois à la relative pauvreté du propos et demeure, de mon point de vue, le principal atout de ce morceau germanique moyennement digeste.
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