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sur 1202 notes
Le Faust de Goethe...que dire... Peut être simplement que j'ai poussé un gros ouf ! en arrivant au bout. Je ne comprends pas l'engouement académique concernant cette "oeuvre". Pour m'expliquer, je pars sur une évidence, j'ai aimé le fond, l'idée, mais j'ai détesté la forme.
Pour le fond je valide, le questionnement existentiel, la quête de la connaissance, l'introspection du monde, les considerations sur tout et sur rien, la nature humaine, le beau, le bien, le mal, la religion, la politique...je m'arrête là car la liste est inépuisable tant l'oeuvre est riche. le Dr Faust m'a rappelé le Pr Einstein sur bien des comparaisons et je ne nie pas l' incroyable talent de visionnaire de l'auteur.
Oui mais seulement voilà, Faust n'est pas une création originale de l'auteur puisqu'il s'est inspiré d'un mythe existant. Bon soit, passons.
Ce qui m'a rebutée, la forme. En un mot, je dirais:bazardesque !
Une pièce de théâtre truffée de références bucoliques, l'air du Romantisme à l'état pur. Autant vous dire que les vertes prairies, les étoiles et les ruisseaux aux eaux pures on en soupe du début à la fin.
Ensuite l'utilisation à outrance de la symbolique. A la base j'apprécie les références à la mythologie, aux légendes et au folklore. Mais l'excès et les associations douteuses occultent le but recherché. Ici j'ai eu l'impression que l'auteur a pris une marmite, a versé tous les ingrédients à portée de main sans soucis des accords de notes, a assaisonné à la sauce poétique et a servi le tout sans prendre la peine d'y goûter. le résultat: lourd et indigeste. En art de la décoration intérieure le mot parfait aurait été:kitsch.
Voilà, j'ai quand même relevé quelques beaux passages ici et là, mais cela reste trop mince pour accorder plus d'une étoile.
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"Citez-moi une pièce de théâtre à la fois poétique, philosophique et raffinée." Faust de Goethe, évidemment.
Que d'éloges à donner!
L' éloge de cette folie qui anime les personnages, de cette fin dont les interprétations sont multiples, de ce jeu entre le Bien et le Mal et de ce que le Bien gagne à vouloir l'attirer chez lui.
Quoi de plus beau que de lire et relire ces tirades enflammées et d'imaginer le jeu des personnages, leurs caractères, la mise en scène…
Tout y est double : deux pièces (Faust I et Faust II) et une dualité de construction qui oppose raison et passion, bien et mal, âme et esprit, curiosité et patience…
Une pièce (féministe avant l'heure) dont les mots et la langue tétanisent…
Plus qu'un classique, Faust est un chef-d'oeuvre, que je rêve de voir au théâtre !
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Après Les souffrances du jeune Werther, j'ai poursuivi ma découverte tardive des oeuvres de Goethe avec ce Faust dont j'avais tant entendu parler. Il s'agit d'une pièce de théâtre, qui n'est clairement pas mon genre de prédilection, qui tourne autour du pacte passé avec le Diable par le docteur Faust, un vieil homme avide de connaissance mais qui s'ennuie en ayant l'impression d'avoir déjà appris tout ce qu'il y a à apprendre. le Diable lui promet de lui faire découvrir ce qu'il ignore, et Faust accepte.

Le récit est étrange, pas toujours facile à suivre, et pas toujours passionnant. J'ai aimé certains passages, d'autres moins. Si je reconnais la qualité de l'écriture de Goethe, je dois reconnaître que je n'ai pas forcément été emballé par cette pièce. J'hésite à lire la "suite", Faust II, décrite souvent comme encore moins facile d'accès que cette celle-ci.
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bilan de ma lecture : je crois que je suis passée à côté.

je n ai pas ressorti de ce texte la philosophie qu ont pu y trouver certains lecteurs. est ce lié à la traduction ? ai je lu au premier degré ?

Dieu et le Diable font un pari au coeur duquel ce trouve l alchimiste Henri Faust. Ce dernier, brillant esprit est prisonnier de son ennui comme de sa solitude et se désespère d'une vie vaine puisqu' il ne trouve la preuve de la Création, de la personne divine de Dieu.

ce qui m a surpris c est la facilité avec laquelle il se laisse séduire par un pacte avec le Diable, pis encore le plus fidèle sur lequel Dieu a misé, provoque ce pacte.
on se dit alors que c'est du pain béni pour le Diable car soit Faust est inconscient soit il s estime au dessus de toute corruption pour faire un tel pacte. ainsi le Diable devient son serviteur.
et là déception sur les tentatives du Maître des Enfers ... (à peine le passage dans la taverne est une illustration de ce qui aurait pu être) ... seul l amour ou la convoitise de Marguerite laisse à penser que le Diable va détenir un moyen de pression sur Faust pour qu'il finisse aux enfers.

cette jeune innocente, pieuse et pleine de vertus, se laissera séduire par Faust avec l aide du Diable et il en résultera l humiliation et la mort d un frère, d une mère, d un enfant et de la pauvre Marguerite qui pourtant jamais ne se détournera de Dieu.

est ce là le but ultime de Goethe ? le bien et le Mal, l homme et ses tourments.

Car Faust lui partira si Marguerite est sauvée. mauvais jouer le Diable ?

si je lis au premier degré, une histoire d amour est source de bien des malheurs. si j essaie de m élever alors là vision de Goethe sur la vie n est pas très positive.

pour autant j ai envie de lire d autres oeuvres de cet auteur allemand dont on connaît l influence sur la littérature de son temps et les critiques de Faust proposés par d autres contributeurs de Babelio m ont permis de faire mon choix. merci à eux .

bonne lecture à tous
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Un classique, certes, mais dont la lecture m'a un peu ennuyée par moment, sans doute à cause du style pompeux et un peu fastidieux.
Il n'empêche que le thème est fascinant: vendre son âme au diable afin de bénéficier d'une seconde chance: revivre une vie tournée vers les plaisirs plutôt que vers les devoirs et les responsabilités. Qui n'en a pas rêvé?
A savoir que Goethe exploite ici le thème d'un conte populaire allemand du 16e siècle, dont il propose une interprétation personnelle. Il paraîtrait même que ce mythe plongerait ses racines dans une histoire réelle.
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Une oeuvre primordiale, riche, culte et grandiose. Peut-être un peut difficile d'accès au début, mais sa lecture est un vrai bonheur.
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Merci au Livre qui parle et à Babelio pour cette découverte permise grâce au dispositif Masse critique.
Ma note est faible car je n'ai pas réussi à aller au bout de l'histoire, bien que l'enregistrement ne dure que 3 h 30. C'était ma première expérience de livre audio. J'avais très envie de tester ce nouveau genre de lecture. Je me disais qu'il serait agréable de suivre une lecture tout en s'affairant. Hélas, ça n'a pas été possible, mon esprit ne parvenant pas à se fixer sur l'histoire. J'ai donc tenté une nouvelle fois l'expérience au calme cette fois-ci, sans rien faire d'autre. ça n'a pas fonctionné non plus.
Pourtant, je reconnais que le lecteur, l'acteur, a du talent et met beaucoup d'énergie dans sa lecture et son interprétation du texte. Je pense que c'est l'histoire en elle-même qui ne m'a pas convaincue. Je me dis qu'il faudra sans doute que je retente l'expérience du livre audio avec un texte plus simple et que je m'accroche au texte pour les classiques qui demandent plus d'attention.
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La plus célèbre histoire de pacte avec le Diable. Et quelle vision du Diable dans le Méphistophélès dépeint ici ! le thème de Faust n'est pas nouveau en soi à l'époque de la rédaction du livre de Goethe (lisez par exemple aussi l'excellent Doctor Faustus de Marlowe) mais cette version est néanmoins certainement la plus marquante. Nous est contée dans cette très longue pièce l'histoire d'un homme révolté qui cherche à percer les mystères de l'univers. Goethe nous livre dans ce qui est sans doute l'un des plus grands textes de la littérature allemande une oeuvre qui l'occupera jusqu'à la fin de sa vie. On y trouve poésie, réflexion théologique et philosophique sur la place de l'homme dans le monde, une analyse intéressante de la question de la modernité, une interrogation sur le moyen de trouver le bonheur, etc. Un livre d'une richesse et d'une actualité jamais remises en cause.
Lien : http://laurent.femenias.free..
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Lorsque j'ai commencé à lire Faust, je ne m'attendais pas du tout à ce type d'histoire.

Je comprends que ce livre puisse être un chef d'oeuvre dans son genre, seulement, ce n'est vraiment pas le genre d'ouvrages que j'aime lire. Ce titre est beaucoup trop "contemplatif de la nature humaine" pour moi. Trop de réflexion sur la vie...

Des passages plus vivants donnent cependant envie de poursuivre la lecture, pour savoir ce qu'il va se passer, mais dans l'ensemble, je préfère les ouvrages avec... un tout petit peu plus d'action.
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C'est une pièce qui demande probablement de gros moyens si on veut la monter : il y a une profusion de personnages, de décors et de costumes qui peuvent sûrement produire des effets formidables et donner lieu à des mises en scène très recherchées, intéressantes et spectaculaires. Ne serait-ce que la scène de Sabbat (nuit de Walpurgis) peut être l'occasion pour un metteur en scène de donner libre cours à tous ses fantasmes et visions imaginaires les plus débridées.
Même si je pense que cette pièce vaut sûrement la peine d'être vue sur scène, j'ai trouvé qu'elle était également très belle à lire et j'y ai pris un grand plaisir. La traduction de Gérard de Nerval peut sembler par moments un peu trop lyrique et même un peu désuète par rapport aux goûts actuels mais elle a l'avantage d'avoir été validée et admirée par Goethe lui-même, et de parfaitement coller à l'époque romantique, à l'esprit du 19ème siècle.
Cette pièce m'a vraiment beaucoup plu par ses dialogues brillants, émaillés de réflexions philosophiques et de strophes poétiques, mais aussi par sa fantaisie et son caractère fantastique. Goethe jongle ainsi avec plusieurs tonalités antagonistes, des plus sérieuses aux plus grotesques, des plus angéliques aux plus diaboliques, ce qui forme un ensemble riche et stimulant, qui parle à l'intelligence et au coeur.
Lien : https://laboucheaoreilles.wo..
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