Je suis à la fois ravie et anxieuse de m'attaquer à l'oeuvre d'
Elizabeth Goudge, car autant le dire tout de suite, elle compte parmi mes auteurs préférés, aucune année ne passant sans que je ne relise rituellement l'un de ses livres. D'où mes sentiments partagés : ravie de la faire découvrir à ceux qui n'en auraient jusque ici jamais entendu parler, anxieuse à l'idée de ne pas lui rendre suffisamment justice en expliquant quel écrivain exceptionnel elle était.
Inexplicablement sous-estimée, ses romans sont aujourd'hui quasiment tombés dans l'oubli. Toutefois, je soupçonne que même à l'époque de leur parution, ils n'ont pas dû plaire tant que ça à ses contemporains. En effet,
Elizabeth Goudge n'était pas vraiment de son temps, ce décalage chronologique expliquant peut-être la disgrâce dont elle est victime depuis lors.
Venons-en au livre lui-même :
La colline aux gentianes se déroule dans un petit village de la côte ouest de l'Angleterre, à la fin du XVIIIe siècle, durant les guerres napoléoniennes. Outre ce cadre, l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux, Stella et Zachary, nous emmènera ensuite en d'autres lieux et en d'autres temps, au fil des rebondissements de l'intrigue.
J'aime chez l'auteur son habileté à décrire ses personnages avec subtilité et une grande finesse psychologique, les rendant immédiatement attachants. Comme souvent chez elle (lire
La vallée qui chante), les deux héros sont un peu en marge, avec le sentiment de ne pas appartenir à ce monde, notamment la petite Stella qui se réfugie dans l'univers merveilleux de ses rêves.
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