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EAN : 9782266006118
Pocket (09/09/1998)
4.11/5   32 notes
Résumé :
Judy Cameron s'apprête à passer comme de coutume l'été au bord de la mer avec ses parents et son fiancé Charles quand une peinture représentant un paysage d'Ecosse la captive au point qu'elle décide aussitôt de s'y rendre pour peu qu'elle découvre une maison dans un site semblable à celui du tableau.

Contrairement aux prédictions - et à l'espoir - des siens, l'annonce qu'elle met dans les journaux lui attire une réponse. Voilà pourquoi, malgré un temp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Découverte de la plume d'Elizabeth Goudge grâce au challenge solidaire.
Judy, jeune femme au caractère bien trempé, fiancée à Charles un ami d'enfance, se trouble devant un tableau représentant un chateau dans les Highlands. Sur ce simple trouble, elle entraine sa famille passer leurs vacances dans un vieux manoir écossais délabré. Ce choix de Glen Suilag est d'autant plus perturbant que des échos lui viennent dans chaque pièce, souvenirs de personnes disparues ou fortes sensations de déjà-vu. le domestique Angus l'a d'ailleurs accueillie avec un "bon retour à la maison Mme Judith", le propriétaire Ian McDonald ressemblant à bien des égards au portrait de son ancêtre tué en 1745.
Huis-clos au coeur d'une vallée isolée écossaise aux paysages abruptes, arides, autour d'un amour naissant ou de réminiscence d'un amour révolu entre Judith et Ranald tué deux siècles plus tôt. Un beau roman sur un amour qui défie le temps, une belle découverte.
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Dans une vitrine d'une galerie londonienne, un tableau représentant un paysage écossais captive et emmène hors de la réalité Judy Cameron, une jeune aristocrate anglaise. Sa vie déjà toute tracée, par les règles et les codes sociaux de l'Angleterre du milieu du XXème siècle, s'en trouve bouleversée. Dans un premier temps, l'auteur ne cherche pas à émouvoir le lecteur par sa situation mais plus par celle de ses proches qui sont victimes de ses caprices. En effet, les premières pages du roman décrivent une héroïne peu plaisante à très forte personnalité, égoïste et autoritaire, qui mène ses parents et son fiancé, Charles, par le bout du nez. le lieu de leurs vacances est remis en question par ce tableau. Elle opte pour une demeure écossaise Glen Suilag sans aucune commodité moderne qui ressemble au paysage du tableau et en oublie Bournemouth et sa plage.

Ce choix n'est pas anodin car elle est encore bouleversée par les sensations et les sentiments qu'elle a ressentis devant les tableaux. A son arrivée dans la demeure de Glen Suilag, les sensations de déjà-vu qu'éprouve Judy se renforcent. Aidée par Ian Macdonald, le propriétaire de la demeure, et son vieil serviteur, Angus, qu'elle a l'impression de connaître depuis toujours, Judy va peu à peu découvrir le pourquoi de ses sensations et remonter le temps pour se découvrir. C'est à ce moment du récit que le lecteur s'attache au personnage de Judy. Les mystères et les questions sans réponse, son amour naissant pour Ian ou son combat contre l'incompréhension de ses proches la laissent sans répit.

L'isolement de la vallée de Glen Suilag dans les Highlands qu'Elizabeth Goudge s'attache à décrire et la nature protectrice qui la recouvre donnent au roman une atmosphère hors du temps. L'auteur joue avec les caractéristiques du roman gothique et celles du roman romantique pour raconter une histoire d'amour intemporelle dont la nature inviolée par l'homme est le seul témoin. Au fil des jours, Judy rassemble les pièces du puzzle, mûrit et est amenée à faire des choix auxquels son éducation ne l'avait pas préparée. Sans heurter ses parents, elle va être amenée à faire le lien entre elle-même et Judith Macdonald, l'épouse et la veuve de Ranald Macdonald qui fut tué lors de la révolte des Highlands à la suite de la bataille de Culloden en 1745.
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C'est le roman de l'amour... qui résiste à la mort, qui traverse les siècles. C'est le roman de la vie... où pour construire et aimer il faut d'abord s'atteler à sa propre individualité. C'est le roman de l'espoir... où l'auteur nous parle du «Combat de l'Utopie contre la Foire aux Vanités». C'est de la belle littérature où tout est riche, les mots, les phrases, les sentiments... Pour amateurs de belles lettres, pour amoureux de belles histoires :-)
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J'ai eu beaucoup de mal à lire cette histoire à l'eau de rose lorgnant sur le fantastique avec le thème de la réincarnation, qui étire le récit sur près de 400 pages en l'agrémentant de descriptions et disgressions à ne plus en finir, qui n'apportent quasiment rien à l'intrigue
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Aïe aïe aïe… QUELLE DÉCEPTION ! Pour une fan de cette romancière, j'ai été franchement dépitée par cet ouvrage. Quel dommage, moi qui étais ravie qu'une amie m'ait trouvé ce roman épuisé sur une brocante, toute gloussante que j'étais, tellement ravie de pouvoir dévorer un autre titre de MON Elizabeth Goudge chérie. Sans doute que ma contrariété est à la hauteur des espoirs que je nourrissais pour cette lecture …

POUR LES CURIEUX, MA CHRONIQUE COMPLÈTE SUR MON BLOG
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Elle se rappela le bal où elle était allée la veille. (...) Elle se revoyait, elle et les autres jeunes filles qui étaient là, exactement semblables les unes aux autres, avec leurs lèvres fardées, leurs sourcils épilés et leurs ondulations permanentes. Identiques. Il en était de même des hommes. Tous portaient le même costume noir, la même chemise blanche ; tous débitaient d'une voix traînante les mêmes histoires stupides ; tous jetaient aux femmes le même regard protecteur et légèrement insolent. Cette scène familière et agréable avait soudain donné la nausée à Judy. Que s'était-il passé au juste ? Ètaient-ce ces gens qui se rassemblaient un instant - interrompant leurs aventures individuelles - pour échanger des politesses ? Ou étaient-ce ces poupées peintes que l'on allait mettre aux enchères pour les adjuger aux plus offrants ? Judy (...) estima que ce devait être la vente des poupées. Pas plus que ces poupées, elle et ses compagnes n'étaient des créatures véritables. Elles n'étaient que des pois - dans le compartiment féminin de la gousse de la société mondaine. Et que leur arriverait -il ? Eh bien, se dit-elle, elles passeraient des années à remplir ce qu'on appelait des obligations mondaines, ce qui consistait (...) à rester debout au milieu d'une foule de mondains, à manger, à boire, à bavarder, et à avoir envie de s'asseoir... Ensuite, elles mourraient... Eh bien, la mort, au moins, leur permettrait de s'asseoir.
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Comme cette vallée était aimable, avec ses petites fermes, ses cottages blancs. On eût dit un pays enchanté, si loin de tout et si caché que seuls ce qui l’aimaient pouvaient le découvrir. Elle comprit ce que Ian avait voulu dire quand il avait parlé de créer la beauté dans la solitude. La beauté, à coup sûr, serait en sécurité dans un lieu aussi secret ; le rempart des montagnes protégerait l’Utopie contre la Foire des Vanités. page 77
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Elle sentait cette vie tout autour d’elle, courant à travers le monde visible, comme une invisible flamme, ou s’agitant au-dedans d’elle-même comme une source murmurante – différente dans chacune de ses manifestations,
et pourtant la même dans son essence. À travers le silence et la solitude,
elle percevait d’une façon très vive sa propre individualité. Le sentiment de son unité avec toutes les choses créées la fit se considérer non plus comme un pois dans une cosse, mais comme une unité séparée, et elle se demanda pourquoi.
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Chaque fleur avait son parfum particulier, son individualité, et ces fleurs elles-mêmes étaient aussi différentes les unes des autres que le sont les arbres, les oiseaux, les nuages. Chacune avait atteint la perfection à sa manière. Judy,en les respirant, pensa soudain que la nature, et non point l’homme, savait comment il faut vivre.
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Un monde d’une beauté âpre et terrible, un monde de soucis et d’échecs, sans richesse ni confort, mais illuminé par la joie ; le monde des hauteurs de l’esprit humain. Il sembla à Judy que son petit moi frissonnant était tiraillé de côté et d’autre ; elle ne voulait choisir ni l’univers de droite, nicelui de gauche, mais elle se contractait de crainte devant la terrible fenêtre du ilieu.Et pourtant, c’était elle qu’elle devait choisir. C’était à ce monde-là qu’elle appartenait.La force et le courage qui étaient en elle la poussaient de ce côté-là.
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