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EAN : 9780340042427
Hachette (29/04/2009)
3.07/5   30 notes
Résumé :
Jeune orpheline à treize ans, Maria Merryweather s'installe au manoir de Moonacre, avec son oncle Sir Benjamin.

Dans ce paysage et cette région si étranges, elle rencontre de curieux personnages qui attisent sa curiosité.

Mais c'est surtout l'histoire des Merryweather qui l'intéresse. Pourquoi son oncle vit-il seul ? Pourquoi lui a-t-il défendu de s'approcher de Merryweather Bay ?

Et qui sont ces hommes que l'on appelle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Cette lecture, faite dans le cadre du challenge Solidaire, je l'ai abordée avec pas mal d'appréhension. Ce que j'avais lu sur l'auteur ne m'attirait pas vraiment, quand à la couverture visible sur Babelio (affiche du film ?) elle me faisait craindre le pire. Et puis finalement ce fut une lecture fort agréable, il s'agit d'un texte de littérature jeunesse qui relève pour l'essentiel du merveilleux. le texte n'est pas dénué de charme, je qualifierai l'écriture de pétillante, d'entraînante, l'atmosphère est magique, l'histoire se passe dans un pays imaginaire, une vallée coupée du reste du monde. L'héroïne, Maria, est pleine de bonnes intentions, et nous sommes dans un monde idéal où les bonnes actions sont valorisées et récompensées. C'est une oeuvre résolument optimiste, mais je craignais que cela soit moraliste. La dimension morale est bien présente mais ce n'est absolument pas moralisateur, les choix moraux sont soumis à examen, à réflexion et pas imposés aux personnages sans justification. le hasard fait bien les choses tout au fil de l'histoire, mais pour autant tout ne tombe pas tout cuit, Maria a quelques efforts à faire. Je craignais aussi d'y voir un rôle important de la religion, mais ce n'est pas vraiment le cas, car si l'église est bien présente, le pasteur est fort original et son église ne ressemble guère à la moindre église existante (les enfants vont jouer dans l'église au réveil le matin en attendant que leurs parents leur préparent à manger, les animaux en tout genre sont bienvenus, …) Bref, bien moins moralisateur que le petit lord Fauntleroy ou même Titsou les pouces verts, pas manichéen pour deux sous (il y a des méchants, mais ils évoluent, et les bons ont quelques défauts),… Un texte très rafraîchissant et d'un optimisme bien agréable.
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Une assez grande déception… J'ai vu le film il y a quelques années de cela et s'en être un film extraordinaire, il m'avait laissé un bon souvenir. C'était même la raison pour laquelle j'avais envie de lire le roman de Elizabeth Goudge. Je ne connais pas du tout l'auteur et c'est le premier livre (et probablement le dernier) que j'ai lu d'elle. Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre, même si j'avais en tête de retrouver une grande partie du film.

Il y a bien entendu des similitudes, même si à mon goût on perd énormément de ce côté magique et fantastique du film. Je classerais d'ailleurs le secret de Moonacre dans la catégorie des contes, plus que du roman fantastique. Il y a un peu de magie, certes, mais elle n'a pas vraiment un rôle féérique et enchanteur. Nous sommes aussi dans un univers très moralisateur, où les moindres défauts des personnages deviennent des tares absolues qui gâchent leur vie entière. Etre curieuse, vous, femmes, devez absolument oublier cela. Etre coquette n'est vraiment pas convenable. Avoir du caractère, je n'en parle même pas… Bref, l'auteur nous présente une morale castratrice où la femme est la première cible (l'époque y fait sûrement beaucoup, mais tout de même…). A contrario, Maria, notre héroïne est pourtant indépendante, intelligente, débrouillarde et réfléchie. Une héroïne presque comme celles d'aujourd'hui qu'on aime adorer. Elle est encore jeune, et cela se ressent, mais il y a aussi beaucoup de fraîcheur dans ce personnage. Les secondaires ne sont pas en reste même s'ils ne sont pas tellement exploités au final.

A côté du côté moralisateur, qui quelque fois, je le confesse, est tout à fait louable, il y a aussi cet émerveillement perpétuel… Tout est fabuleux, magnifique, extraordinaire, étonnant, à peine imaginable… Oui, d'accord, mais non, il ne faut tout de même pas pousser. Sans compter que la plupart du temps, cet enthousiasme débordant est accompagné de descriptions qui n'en finissent pas. Les trois quarts du livre sont des descriptions. J'exagère, disons la moitié. le récit est donc très alourdi et on perd de vue assez facilement le pourquoi du comment de cette histoire. Histoire, de plus, prévisible du début à la fin. Aucun événement n'est une surprise, pire encore dirais-je certains événements transpirent le bisounours (oui, eux encore, je sais !). Et Dieu sait que j'aime un peu de bonheur et de gaieté, surtout pour les personnages dont je suis l'histoire, mais trop, c'est l'overdose assurée et la perte de crédibilité. Bien qu'un conte ne cherche pas forcément la crédibilité, me direz-vous.

Vous l'aurez donc compris, une déception. Une lecture difficile qui pourtant avait du potentiel. Et chose qui arrive assez rarement mais qui arrive tout de même, j'ai préféré l'adaptation cinématographique.
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C'est très surprenant de lire un conte pour enfant écrit à une autre époque, on y trouve beaucoup de préjugés surtout sur les femmes que nous n'accepterions plus à notre époque dans un roman.
Une fois dépassé cet aspect, l'intrigue est intéressante mais assez simple, cela reste un conte pour enfants et même si on devine la plupart des secrets on veut connaître la fin.
J'ai apprécié le personnage principale de Maria, la jeune fille indépendante curieuse mais son caractère est un peu cassé par le côté moralisateur de l'histoire et cela rend son personnage peu crédible et m'à gêné dans ma lecture.
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Il s'agit ici d'un conte de fée. On y retrouve un soupçon de Narnia et de Comtesse de Ségur.
J'avais vu le film qui ne m'avait guère laissé de souvenir et j'étais partie du principe que le livre serait meilleur. Peut-être. il ne fera pas date non plus dans ma mémoire.
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J'ai lu ce livre il y a près de dix ans mais, même alors que j'avais l'âge du public cible, je l'avais trouvé particulièrement mièvre et moralisateur.
Le synopsis promet une histoire magique et captivante, où s'enchainent les péripéties et les révélations. Mais le résultat final s'avère insipide et plat, saupoudré d'une bonne dose de morale chrétienne et de miracles divins. Tous les problèmes sont résolus grâce à la prière et la gentillesse de l'héroïne, une fillette naïve et pieuse, et l'histoire s'achève sur un très remâché "ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".
Une très grosse déception pour ce qui semblait être un joli classique pour enfants.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'humanité peut grosso modo être divisée en trois sortes d'individus - ceux qui trouvent le réconfort dans la littérature, ceux qui le trouvent dans l'apparence et ceux qui le trouvent dans la nourriture.
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Imaginez tout ce qu’ils eurent à se dire ! Car même devenu vieux, nul n’oublie jamais le temps de sa jeunesse, ni les amours passées. Au contraire, plus on vieillit, plus reviennent les souvenirs du temps jadis, et plus fort est l’amour pour ceux que l’on a aimés...
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Have no fear, young mistress,” came Marmaduke’s voice soothingly behind her. “There is enough. There is sufficient plum cake, saffron cake, cherry cake, iced fairy cakes, eclairs, gingerbread, meringues, syllabub, almond fingers, rock cakes, chocolate cakes, parkin, cream horns, Devonshire splits, Cornish pasty, jam sandwiches, lemon curd sandwiches, lettuce sandwiches, cinnamon toast and honey toast to feed twenty and more. Have no fear, young mistress; when Marmaduke Scarlet is cook there is always enough.
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