Le Concile de Pierre

Une femme, un enfant et un voyage dans la taïga mongole. Jean-Christophe Grangé se perd dans ce thriller beaucoup moins intéressant que ses romans précédents.

Franchement c'est la première fois que j'ai été déçu pour un livre de cet excellent auteur. Pourtant tous les ingrédients étaient réunis pour un très bon polar à l'univers sombre. Pendant toute la lecture de ce roman je ne savais trop sur quel pied danser, à des moments j'adorais l'histoire et à d'autre je la trouvais inconsistante. Grangé nous a souvent habitué à mélanger différents univers et généralement ça marche, mais là ce n'est pas le cas. Trop fantastique et pas assez mystique, alors que l'auteur aurait du plus joué sur ce second aspect dans l'écriture de son histoire. le film qui est une aberration pur et simple avait au moins le mérite de réussir son final. Car le plus gros échec dans ce livre est son final. Selon moi (toujours) l'auteur c'est mal renseigné (très mal même moi qui vit au travers de cet univers fait de spiritualité) sur ce qu'est un animal totem. Dommage car une fois de plus s'était une histoire à la Grangé qui avait un fameux potentiel avec des personnages toujours aussi bien conçu que d'habitude.

déçu par ce livre. On est plus dans ce surnaturel pour ado. certainement que ces derniers apprécieront le livre mais pour ma part ce livre fait trop enfant. Mais cela ne remet pas en cause l'auteur qui s'est bien rattrapé depuis. C'était seulement son 2ème livre.

Ca se laisse lire facilement mais on ne peut pas dire que l'histoire soit vraiment crédible. Néanmoins on fait quand même semblant d'y croire et ca en devient presque intéressant.

Pas le meilleur de Grangé mais il tire son épingle du jeu! Après le serment des limbes j'ai du mal à noter les livres de cet auteur.

En dépit de bon nombre d'invraisemblances (à commencer par l'accident sur le boulevard périphérique) et d'une histoire totalement abracadabrante, la lecture du « Concile de pierre » est un réel plaisir.
Jean-Christophe Grangé possède un style vif, inspiré, parfois poétique, souvent métaphorique. Ce livre est magnifiquement écrit. C'est suffisamment rare aujourd'hui pour être souligné.
On ne peut s'empêcher de songer, avec quelque regret, à ce que l'auteur, avec une telle plume, pourrait nous offrir s'il consentait à abandonner l'ésotérisme.
Quelqu'un(e) pourrait-il(elle) me conseiller un autre livre de Jean-Christophe Grangé ? « Le Concile de pierre » était « mon premier Grangé », et j'aimerais continuer à découvrir cet écrivain, mais pas dans ce genre d'histoires. Merci d'avance.

Diane Thiberge, femme forte traumatisée par une agression à l'adolescence, vient d'adopter en Thaïlande un petit garçon de cinq ans Lu-Sian, Lucien. A peine arrivé en France, Lucien, subi un accident de voiture, et demeure inconscient aux portes de la mort. Alors que Diane vieille à ses côtés à l'hôpital, des événements incompréhensibles se produisent. Diane va chercher à comprendre ce qui se passe, qui est cet enfant, et va être confrontée aux expériences de parapsychologie menées il y a des années par les autorités soviétiques pour parvenir à influer la pensée.

Ce troisième roman de Jean-Christophe Grangé est un peu à part dans sa bibliographie. Il démarre tambour battant dans un climat de guerre froide, un peu passé de mode, même à l'époque de la publication de ce livre. Les recherches de Diane et leur lot de surprises sont prenants. le déplacement de l'intrigue vers la Mongolie et le monde des chamans permet de belles descriptions de la steppe et de la vie des peuples nomades. Mais contrairement à la plupart des autres romans de Grangé, la fin de cette histoire tourne vite au grand n'importe quoi, voire au grand guignol.

Autant les premières pages étaient un modèle de thriller à la française, des plus captivants, autant la suite du récit dans la steppe mongole conduit au fantastique à réserver aux amateurs, que l'absence de rationalité ne rebute pas.

Évidemment sur ces bases, le film qui a été tiré du film, même avec la présence de Monica Belucci, pâti des mêmes défauts.

Lecture en demi-teinte pour ce roman de Grangé. le suspense me maintient en haleine un bon moment, je me demande à plusieurs reprises où cette histoire va nous mener puis bam, arrive la fin où les protagonistes se métamorphosent en animaux pour mener une bataille finale entre espèces. Une fin beaucoup trop tirée par les cheveux qui gâche un peu tout je trouve

Cela faisait un bon moment que j'avais lu un Jean-Christophe Grangé. À l'époque, j'avais adoré ''la ligne noire'' et m'étais juré de continuer à lire ses livres. Il aura fallut attendre un bon moment avant que je me décide de me plonger dans son univers, à tort ou à raison. Quand j'ai vu le concile de Pierre sorti en 2000, j'ai sauté sur l'occasion. Et puis, on peut se félicité d'avoir un écrivain français capable de rivaliser avec les plus grands auteurs de thriller (ah l'anglicisme).

Diane est une jeune femme ayant une phobie, celui d'avoir des rapports avec les hommes. Elle souhaite, comme toutes les femmes, devenir mère et décide d'adopter un jeune garçon. Elle voyage jusqu'en Thaïlande pour pouvoir obtenir la garde d'un enfant. Elle découvrira par la suite que ce garçon n'a pas des origines ethniques comme elle le croit, mais bien plus.

Du début jusqu'à la fin, on ne s'ennuie pas. On voyage, le rythme va à 100km/heure. de plus la lecture est très aisé et les pages se tournent rapidement. Toutefois, j'ai trouvé que quelquefois, l'auteur nous plongeait trop dans le flou. L'héroïne savait l'itinéraire, mais de mon point de vue (de lecteur), j'étais un peu perdu. Puis, un moment, j'ai ressenti une certaine lourdeur et un peu long sur la fin. Malgré ces quelques défauts, c'est un bon livre, où l'auteur sait nous plonger dans suspens avec des pièces de puzzles qui viennent s'imbriquer au compte-goutte et, ce n'est que sur la fin où on comprend toute l'histoire. Fait étonnant, l'auteur mélange des traits de fantastiques, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Ce livre m'a passionnée tous les jours, je suis restée accroché pendant toute l'histoire du 1er chapitre à la dernière page.