Le Concile de Pierre

Heureusement que le ridicule ne tue plus car sinon la littérature contemporaine française aurait perdu l'un de ces représentants les plus connus. Si Jean-Christophe Grangé est capable d'écrire de grandes choses (Le vol des cigognes), il en écrit aussi de moins bonnes. le Concile de Pierre, au même titre que l'Empire des Loups, en fait partie.
Diane est un protagoniste atypique. Elle suscite l'intérêt du lecteur, sa sympathie, voire sa pitié. Les lectrices seront sans doutes plutôt intéressés par le volet maternel de l'intrigue autrement dit les passages sur le rôle d'une mère, les (quelques) rapports avec Lucien. le talent de l'auteur des Rivières pourpres est le dernier point d'intérêt que mérite cet ouvrage. Et quel point d'intérêt ! L'écriture du maitre est limpide, cristallite, magnifique. Ces descriptions donnent envie de voyager (dans des endroits exotiques, il faut bien l'avouer).
La phase parisienne de l'histoire traine rapidement en longueur et le périple asiatique ne sera pas aussi envoutant que celui des migrations de certains grands oiseaux. le scénario est quant à lui ridicule, l'auteur accumule les clichés (les Russes communistes mais néanmoins mystiques). le fil rouge (les liens entre science rationnelle et phénomènes paranormaux) exploité avec trop de vigueur (et sans réelle inspiration), apparait bien vite superficiel.
Et pour clore le tout, le dénouement se révèle... pathétique ! Une lecture à éviter (sinon pour apprécier la qualité de l'écrit).
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Ça aurait pu être un bouquin génial. le sujet était très très prometteur et la direction prise également ne m'a pas gênée le moins du monde.Une bonne ligne directrice donc, qui aurait pu être vecteur de passion et d'envoûtement et pourtant la soufflé est retombé.

Encore et toujours pour les mêmes raisons qui font en général que les livres sont pour moi ou non une déception: la qualité des personnages. Plus je lis et plus je me rends compte à quel point le travail des personnages est absolument primordial. Nul besoin d'avoir une pléthore de précisions à leur sujet mais juste qu'ils soient bien construits et que leur évolution soit cohérente. Hors ici, nous accumulons une série de clichés bien lassant et d'incohérences vraiment frustrantes.
J'ai trouvé le rythme du récit pas forcément évident non plus. il s'attarde très longuement sur certains passages, devenant un peu redondant puis termine à toute allure ne laissant pas le temps au lecteur de prendre conscience du changement de situation avant de terminer l'histoire. Ça donne une impression de travail bâclé, voir pas fini.

Dommage. Au moins ça se lit bien dans le train.

Mes souvenirs de ce roman (d'un auteur que j'ai aimé et que j'ai ensuite appris à fuir comme la peste) ne sont pas des plus positifs.

Je n'avais pas aimé le propos. J'y avais trouvé quelque chose de factice, d'artificiellement malsain, monté de toutes pièces comme un meuble suédois, où tout s'emboîte trop parfaitement pour donner un résultat qui sent trop la colle et les enduits chimiques.

J'avais trouvé cela convenu. Bien sûr, Grangé est un maître dans les paysages (en tout cas, à l'époque), avec son passé de grand reporter. Il apportait une dimension épique, il savait penser en dehors du cadre, "à l'américaine". Avec le recul, je trouve que cela annonçait les dérives des plus mauvais romans de l'auteur, comme Kaïken, par exemple. Une intrigue menée tambour battant, sans que l'on puisse s'arrêter (et c'est souvent salutaire, car si le lecteur prend le temps de réfléchir à la soupe servie, il se rend compte à quel point elle manque de liant, d'homogénéité).

J'ai traîné les dernières dizaines de pages comme un boulet. A relire peut-être, mais il y a tant de belles choses à découvrir.

Résumé :



Diane est une femme qui a subi un traumatisme à son adolescence. Elle déteste être touchée et s'est dès que possible dirigée vers les sports de combat pour apprendre à se défendre. Sa profession, spécialiste du comportement des prédateurs dans le monde animal découle également de cette agression subie plus jeune. Aujourd'hui, ne pouvant avoir d'enfant par voie « naturelle », car elle exclut tout contact, elle décide d'adopter un jeune garçon en Thaïlande. de retour en France avec son précieux Lucien, elle va avoir un accident de voiture avec lui et va se retrouver entraînée dans une série d'événements qui vont bouleverser sa vie.



Personnages :



Le personnage principal de ce roman est Diane, elle est plutôt bien écrite et on cerne tout de suite le personnage. Cependant, j'ai trouvé son côté Wonder Woman un peu trop cliché parfois. Certains autres personnages sont attachants comme l'inspecteur Langlois (qui est tout autant dans le cliché) et d'autres sont quasiment inexistants. Je n'ai pas trouvé qu'il y avait un gros travail d'introspection des personnages dans ce roman.



Forme :



Le rythme est haletant, les événements s'enchaînent, les chapitres sont courts et ça va vite, très vite même. Trop vite peut-être ? Les scènes d'actions et de révélations s'enchaînent et ne laissent pas réellement le temps d'assimiler ce qui vient de se passer, car on est déjà à la scène d'action suivante.



Fond :



C'est là que le bât blesse, rien n'est crédible. Ni les personnages, qui sont des caricatures de ce qu'ils représentent, mais qui ont aussi des réactions et mènent des actions qui ne peuvent simplement pas exister. À quel moment, un inspecteur de police se rendra sur une scène de crime avec une personne qu'il pense être impliqué dans l'histoire ? de plus, l'apparition d'une dimension fantastique m'a déplu dans le contexte. 



Le mot de la fin :



Le roman se lit vite, et il va à 100 à l'heure, aussi, même si l'histoire manque de crédibilité, je pense que l'état d'esprit dans lequel on le lit peut le rendre appréciable, car il n'est pas mal écrit. Cependant, ça n'a pas fonctionné avec moi.



Mes plus :


- Très rythmé


Mes moins :


- Crédibilité

- Scènes et personnages improbables

C'est le premier livre de Jean-Christophe Grangé que je lis et j'avoue avoir été un peu déçue par sa lecture.
L'histoire, en effet, m'a parue invraisemblable du début à la fin, et j'ai eu du mal à accrocher au récit.
En même temps, c'est une oeuvre de fiction, et la vraisemblance n'est pas obligatoire. Ca n'empêche pas de lire facilement le récit, car l'écriture et le style sont fluides. Si l'occasion se présente, je lirai un autre roman de l'auteur pour infirmer ou confirmer ma première impression.

L'histoire est agréable à lire mais je ne me posais pas trop de questions. Je subissais le livre et n'avais pas particulièrement un besoin de lire absolument la suite. Bref on ne reste pas scotché à cette histoire même si le livre est bien écrit.

Une histoire qui tient en haleine jusqu'au bout, puisque le rythme effréné ne s'arrête jamais.
Ceci dit, il faut faire comme l'héroïne, se laisser englober par ces croyances sur les pouvoirs chamaniques pour accepter la fin (qui tourne sinon au grand guignolesque).
Histoire haletante donc, mais peu crédible.

Très déçue de cet opus de JC Grange.
On part ici dans du grand n'importe quoi, chamanisme, nucléaire, acupuncture, une héroïne presque super-héroïne, .. L'auteur m'a laissée au bord de la route en partant dans une direction beaucoup trop fantastique à mon goût.
N'est pas S. King qui veut !
Mr Grange, restez dans les polars classiques, cela vaut mieux !

Livre moyennasse avec une fin encore plus naze... Je déconseille

C'est à ce jour le livre que j'ai le moins apprécié de Jean-Christophe Grangé.
Il y a trop de surnaturel, de situations un peu invraisemblables, c'est dommage ça retire de la crédibilité au roman.
C'était la première fois que le personnage principal était une femme, j'ai trouvé que l'auteur avait du mal à se mettre dans la tête d'une femme.
D'ailleurs cette héroïne a un lourd passé, dont les ficelles sont un peu trop grosses, notamment l'histoire avec sa mère.
C'est dommage, l'histoire en elle-même était bien, mais elle n'est pas crédible.