Le Concile de Pierre

Je me reprends à lire des "anciens" Jean-Christophe Grangé.
Il fait partie des auteues avec lesquels nous sommes rarement déçus.
Celui-ci ne fait pas exception.
Une mère qui ne peut l'être, un enfant sans racine, ni passé.
Une adoption qui va tout changer.
L'auteur s'est, apparemment, passionné pour l'histoire de l'URSS et les populations entières martyrisées par les soviétiques à l'époque.
Il m'a fait voyager, vibrer, frémir pour ces peuples magnifiques de par leur courage et leur vécu.
Ce livre fait le job. Une fin pleine de spiritisme qui peut déplaire à certains. Je l'ai appréciée.

Un bon thriller où une femme ,Diane Thiberge ,décide d'adopter un enfant ,incapable d'avoir une liaison suite au viol qu'elle a subi adolescente .Aidé par son beau-père ,éminence grise des élites , son dossier est accepté et elle se rend en Thaïlande chercher un petit garçon qu'elle baptisera Lucien .Seulement elle va vite se rendre compte que cet enfant est en danger et faire tout pour le protéger .Pas le meilleur Grangé mais quand on aime ...

Dans «  Le Concile de pierre », la « patte » Grangé est encore plus impressionnante que dans ses deux précédents romans « Les rivières pourpres » et « Le vol de cigognes ». le suspense est toujours présent, mais l'intrigue a gagné en complexité. Jean-Christophe Grangé plonge, ici, son lecteur dans d'autres horizons hostiles, teinté de paranormal..

Lu-Sian, jeune enfant thaïlandais issu d'un orphelinat, est l'épicentre d'une série de meurtres qui va nous emmener en voyage au coeur de la Mongolie profonde, à la rencontre d'un peuple aux croyances pour le moins.. ésotériques.

Grangé mène son intrigue d'une main de maître, la faisant s'amplifier page après page avec brio. Les exercices de styles sont nombreux, presque poétiques par moment. On croit parfois tout comprendre mais on n'est pas au bout de nos surprises..

Tenue en haleine durant toute ma lecture, j'ai dévoré ce livre. Un voyage hallucinant au coeur de la Taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre. Là où les traditions mongole et les pouvoirs ancestraux sont omniprésent.

Seule la fin de l'histoire peut être un peu décevante chez certains fans de Grangé. Personnellement je l'ai trouvé relativement originale.. Mais je ne vous en dit pas plus, au cas où vous projetteriez de lire ce roman.

Pour voir déflorer le sujet, reportez-vous à la majorité de vos "critiques"... Sinon :
- J'ai beaucoup aimé le style fluide de Grangé, ses envolées lyriques dans les descriptions des paysages.
Il n'y a pas à dire, l'auteur maîtrise bien l'outil de l'écrivain !
- le roman est bien documenté.

-Par contre, je comprends les réticences, ou les cris de colère de certains; cependant, je pense qu'il faut mettre de côtés ses a priori , et se laisser porter...
Je me suis laissé emporter , et me suis laissé enchanter.
Un roman n'est pas une biographie, ni un documentaire ; c'est une oeuvre de fiction !

Matérialistes et pragmatiques agrippés à vos dogmes, ce livre n'est pas pour vous !

Je pense que la plume de l'auteur n'est plus à présenter. Quel plaisir que de la retrouver! Un régal pour les yeux, un délice, moment incroyable que l'on voudrait prolonger, encore et encore. Je suis à chaque fois épatée par sa façon d'écrire, son style unique et captivant. Bien que l'histoire en elle-même m'a parfois ennuyée, la plume de l'auteur est telle que je suis restée ancrée dans le récit.

Jean-Christophe Grangé nous livre ici un roman très intéressant, à la fois mystérieux et surprenant. Il nous plonge au coeur de la vie d'une jeune femme, Diane, éthologue, seule et sans enfant. Un beau jour, quoique, après de nombreuses réflexions, lui vient l'idée ou plutôt l'envie d'adopter un enfant. C'est à partir de là que l'histoire prend forme, que tout commence. Innocents petits lecteurs que nous sommes, nous découvrons le quotidien de cette femme, son passé pour le moins hors-norme, ses ambitions, ses rêves. J'ai aimé ce voyage à travers sa vie, personnage intrigant aux multiples facettes.

De nombreuses rencontres, beaucoup de découvertes, une dose de surnaturel et vous avez ici les ingrédients clés de ce roman. Policiers, chamans et spécialistes en tout genre se côtoient dans ce récit, offrant une incroyable diversité de personnages et d'ethnies. J'ai été impressionnée par cette richesse. Toutefois, je n'ai pas réellement eu le temps de m'attacher à aucun d'entre eux, certain mourrait avant même qu'on puisse les apprécier, c'était vraiment dommage car l'ombre d'une relation se profilait à l'horizon.

En elle-même l'histoire est très intéressante et enrichissante. Mais prise morceau par morceau certains passages étaient longs, presque ennuyants. On sentait la recherche et l'investissement, mais parfois c'était vraiment trop, vraiment lourd et on décrochait du récit. Heureusement, j'ai été émerveillée par d'autres passages, j'ai voyagé, exploré des contrées lointaines. Je rêve maintenant de partir en Mongolie...

La fin est surprenante, quoique, tout au long du récit des indices nous poussent à espérer ce moment, à l'attendre, l'imaginer. Pourtant, elle reste spectaculaire, magnifique. Tout prend alors un sens, tout s'éclaircit enfin, avoir des réponses aux questions que l'on se pose est un vrai plaisir. le concile de pierre prend alors une signification particulière. Même si j'ai trouvé le cheminement parfois rapide, je dois avouer m'être laissée transporter par cette intrigue. L'auteur a eu tendance à s'éloigner un peu de l'enfant, de Lucien, mystérieux et énigmatique personnage.

En définitive ce fut une belle et rapide lecture. Dur de refermer le livre malgré quelques passages ennuyants. La plume de l'auteur m'a une fois de plus séduite, envoûtée. L'intrigue originale donne un plus à ce roman qui mélange habilement policier et croyance ancienne.

Lire Jean-Christophe Grangé, c'est l'assurance de passer un bon moment de lecture, avec des thématiques peu ou pas vues dans la littérature et d'être dépaysé. La magie a à nouveau opéré avec ce "Concile de Pierre" où une mère adoptive met sa vie en danger pour sauver son petit garçon au passé mystérieux.

L'héroïne est atypique et très attachante, avec une psychologie bien développée. J'ai pu facilement la comprendre et m'y identifier.

On voyage dans le Temps, avec une intrigue qui trouve ses sources pendant la période de la Guerre Froide, et dans l'Espace, en découvrant la Mongolie et la Russie sous leur angle le plus sauvage.

J'ai été un peu déçue de la fin, dès lors que l'on arrive au combat final, où tous les coups sont permis puisque "c'est la magie, ce sont des animaux". J'ai trouvé le contraste avec le reste du roman, hyper concrète et cartésien, trop flagrant et l'explication trop facile.

Si vous souhaitez un roman policier prenant et qui sort des sentiers battus, je vous le recommande vivement !

Histoire qui démarre tout doux et de façon moins originale que ses deux premiers romans (Le vol des cigognes et Les rivières pourpres). Mais après cela devient palpitant et jusqu'à la fin il sort de son chapeau des surprises. Cette histoire de tsevens en Mongolie avec des pouvoirs surnaturels, c'est super !
j'ai pas du tout aimé l'adaptation cinématographique...

Ce n'est pas le meilleur Grangé que j'ai lu mais j'ai quand même passé quelques bonnes heures de lecture.
Il y avait trop d'invraisemblances dans ce roman, mais bon, c'est quand même un très bon conteur, et il y a toujours des rebondissements.

Il est question dans ce roman, de Diane, scientifique spécialisée dans les comportements de prédateurs, qui a adopté un petit garçon en Asie.

Elle a un accident de voiture qui manque de tuer son fils, et à partir de cet événement, beaucoup d'événements vont s'enchaîner. Peut-être un petit peu trop ! ;)
J'ai aimé son personnage, essentiellement.

On part en Mongolie, on entend parler de chamanes, le tout entre bourgeoisie feutrée de Paris, dons parapsychologiques et laboratoires d'expérimentation.

Une fin bâclée. on dirait presque que Grangé en avait assez lui-même !

Un roman quand même pas mal alambiqué !

Le concile de pierre est le 3ième livre de Grangé. C'est après une longue pause que j'ai repris un livre de Grangé.
L'histoire est assez farfelue et heureusement que je ne suis pas trop difficile et que j'aime m'emporter par l'auteur sans me poser trop de questions, sinon j'aurais trouvé ce livre ridicule, enfin je vous rassure je n'ai pas tout gobé.
Bref une chouette histoire à la Grangé et un livre qui se lit rapidement avec ces petits chapitres.
Je n'y connais pas grand chose en écriture, mais je trouve ce livre très bien écrit, et très recherché. Grangé nous fait voyager pour notre plus grand plaisir.
En résumé un bon livre mais sans doute pas son meilleur.

Je n'ai pas encore trouvé un seul roman de Jean-Christophe Grangé qui ne m'ait pas plu, je crois que lorsqu'on est en phase avec la façon de raconter d'un auteur, la magie opère à chaque fois. Dans le concile de pierre, on retrouve cette atmosphère particulière, ce sens du dépaysement dont l'auteur a le secret. Nous allons voyager à travers la Mongolie et découvrir des cultures étranges qui semblent venir d'un autre monde, avec comme toujours avec Grangé, des descriptions de paysages grandioses.

L'héroïne, Diane, est une femme qui impressionne par sa force de caractère, poignante, aussi, de par ses faiblesses et ses traumatismes. Pour comprendre qui est cet enfant qu'elle a adopté, elle va se lancer dans une quête de vérité qui la mènera à des découvertes impensables, ainsi qu'à des révélations inattendues sur elle-même. L'intrigue est prenante et l'auteur parvient à nous lancer sur de fausses pistes avant de nous surprendre plusieurs fois, avec des twists auxquels je ne m'attendais pas.
Il y a toujours une forme d'étrangeté dans les romans de Grangé, que ce soit à propos de la part d'ombre que cache l'Homme au fond de lui, ou des mystères que recèle le monde. Mais je crois que c'est la première fois que je le vois verser aussi clairement dans le paranormal. En effet, le Concile de pierre nous parle de chamanisme, des personnes aux pouvoirs surnaturels... j'ai bien aimé l'idée de "magie moderne", ces hommes et femmes qui possèdent les pouvoirs secrets des tribus mongoles reculées, mais qui vivent dans la société occidentale moderne.
Jean-Christophe Grangé a ce talent de rendre une histoire crédible, du début où l'on sent réellement la détresse de cette mère dont l'enfant est entre la vie et la mort, à la suite où le paranormal est introduit de manière si progressive et expliquée qu'on n'a aucun problème à y croire. Les réactions des personnages, leurs décisions, ne paraissent jamais absurdes ou illogiques, et il y a une densité à l'intrigue, une complexité qui lui donne son épaisseur.
La scène finale, avec les hommes-animaux dans la foret a quelque chose d'onirique, une sorte de combat entre Diane et ses démons. Je l'ai trouvée vraiment fascinante.