Les Promises

C'est un Grangé, pas la peine de se dire, si on va le lire ou pas, on le lit, point ! Et plus c'est long plus c'est bon...
On change un peu de l'univers contemporain pour retourner en 1939 en Allemagne. La gestapo à été nommée pour traquer un tueur en série qui assassine les femmes de personnages importants de l'Allemagne nazie. Comme d'habitude, c'est bien foutu, les rebondissements sont au rendez-vous, les personnages creusés et même sympathiques pour des SS et la fin comme toujours bien ficelée. Un très bon roman +++

J'ai beaucoup aimé ce roman de Jean-Christophe Grangé, non pour l'énigme (des épouses de dignitaires du IIIième Reich sont retrouvées assassinées et mutilées, et une équipe de détectives improbable (un gestapiste et deux psychiatres indépendants) remonte fausse piste après fausse piste), mais bien pour la description Historique (avec un grand H) méticuleuse de ce qu'était la société allemande en 1939 avec la presse entièrement muselée, les exactions arbitraires, les expériences "scientifiques" sur les sous-hommes (juifs, tsiganes, handicapés ...), l'oppression du système, ...

C'est d'autant plus intéressant à (re)lire aujourd'hui vu que Poutine gère et contrôle la société russe en utilisant nombre de subterfuges utilisés par Hitler et sa garde rapprochée.

Bref, un bon roman historique !

Et bien là si ce n'est pas un roman choc c'est que je n'y connais plus rien. Berlin, prémices de la Seconde Guerre mondiale, on se trouve au milieu du Reich. Les promises, de belles femmes, sont la cible d'une tueur mystérieux. Trois personnes que nous suivrons enquêtent, trois personnes que tout oppose! Et avec qui pour un j'ai eu beaucoup de mal…

L'auteur nous met dans une situation très désagréable et c'est pour cela que je me rappellerais longtemps de ce récit. L'enquête est menée par Simon Kraus un psychanalyste déviant sur qui j'ai posé des soupçons, Minna von Hassel, psychiatre ne peut rester insensible car autour d'elle tout se délite, et enfin, Franz Beewen, un gars de la Gestapo pour qui je n'ai pu savoir si j'avais de l'empathie car je me demandais si ça tournait bien rond dans ma tête… et pourtant il ne fait pas que du mal (un peu quand même) et c'est là où se trouve pour moi toute l'ambiguïté du récit! Je ne vous passe pas d'extraits des scènes de crimes, quand on aime les thrillers, elles se posent là. Et le dénouement!

J'ai tout lu de cet auteur, mais là, wouhaou!!! Il nous entraine méchamment vers un casse-tête aussi bien avec l'enquête, qu'avec ses personnages, et je me pose toujours des questions quant à mon ressenti. Je ne peux décemment mettre ce roman en coup de coeur, j'en serais perturbée mais quelle puissance monumentale. Voilà voilà maintenant à vous (adeptes de l'auteur) de découvrir de quoi l'auteur est capable. Un thriller magistral tout de même. Pour publics avertis…

Lien : https://passionlectureannick..

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les grandes dames du Reich sont victimes d'un tueur froid et déterminé. Leurs découvertes macabres vont donner lieu à une enquête suffocante au centre de laquelle trois personnalités hors du commun vont se rapprocher un peu plus près de chaque jour de l'enfer. Dans un Berlin gangrené par un régime naziste putride, la vérité pourrait bien émerger sous des formes insoupçonnées...

On s'immisce dans un thriller au contexte historique trouble et dans lequel des femmes qui représentent l'abjection, sont prises pour cible. On se rapproche de leurs habitudes, de leurs modes de vie pour y retrouver une source, des similitudes, un point de chute.

Les pistes sont tortueuses et nombreuses avec des protagonistes mêlés de près ou de loin à l'ignominie et à la folie des hommes. C'est chaotique et sombre, horrifique et survolté. On baigne dans une atmosphère au réalisme saisissant, tout en contraste avec une empreinte onirique envoûtante.

L'auteur donne du relief à ses personnages qui ne sombrent pas dans un manichéisme facile. L'écriture est habile, haletante. Les rebondissements nous malmènent, incessants.

Chaque fois que l'on croit savoir, on bascule vers quelque chose de plus inouï et sordide encore. Les pages défilent, et on est pris au piège d'un mécanisme foudroyant. On balaie ici les exactions nazistes dans ce qu'elles ont de plus vils, torves et destructrices. Tourmenté, on y recherche en vain une once d'humanité au-delà des provocations jubilatoires...

Et si malgré tout, un trio aussi paumé qu'improbable trouvait la force de s'extraire du mal pour en faire jaillir la lumière ? Décadent et subversif !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..

Avec Les promises, l'auteur nous emmène vivre à Berlin en 1939, juste avant que l'Allemagne envahisse la Pologne, dans une ville où règne déjà la terreur du régime nazi et où tout est sous contrôle. Un décor et une ambiance dont l'auteur nous imprègne totalement à force de descriptions. On y est, on le vit, on le voit…. Et on va essayer d'y survivre.

L'intrigue démarre avec les meurtres de femmes du Reich, épouses de dignitaires du régime ou d'hommes d'affaires qui y sont liés. Faute de résultat immédiat, l'enquête est confiée à la gestapo car le secret est de rigueur, rien ne doit filtrer. Sinon comment justifier que ce meurtrier arrive à passer à travers les mailles du filet dans une ville sous contrôle.

3 personnes vont être mêlées à l'enquête, 3 personnes qui n'ont aucun point commun. La première est Franz Beewen, un officier de la gestapo brutal et sans pitié. La seconde, un Psychanalyste surdoué, mais aussi un gigolo qui fait chanter ses patientes. Et enfin une riche héritière et psychiatre dévouée aux oubliés du Reich, déments et rescapés de la grande guerre. Tout les oppose, sauf peut être leur fort caractère et leur engagement jusqu'au boutiste dans les causes qu'ils défendent. Pourtant, ils vont avoir besoin les uns des autres pour avancer et se protéger, car avec le nazisme on n'est pas au pays des bisounours.

Les fausses pistes ou voies de garage n'ont pas calmé ma soif de vérité, ni les scènes et descriptions horribles, sanglantes, inimaginables, qui m'ont retournée l'estomac. Ce trio improbable, génère autant d'empathie que de dégoût. Et pourtant, nos sentiments évoluent au fil des pages, on les sent parfois flancher, se ressaisir, douter…

Je ne suis pas une habituée des écrits de cet auteur, mais ce livre m'a retournée, angoissée et horrifiée tout en me maintenant accrochée à ses pages. Je crois que j'ai besoin maintenant de me rincer le cerveau, d'oublier les horreurs de la guerre engendrées par la perversion de ces dirigeants fous à lier. Oui j'ai besoin de douceur pour me remettre sur pied.

Sous l'Allemagne nazie, à la veille de la seconde guerre mondiale, de riches épouses de dignitaires du régime sont sauvagement assassinées. Franz Beween, gestapiste, est chargé d'une enquête discrète. Au cours de celle-ci, il rencontre Simon Kraus, psychiatre, amant et maître-chanteur de ces dames. Dans son cadre familial, il y a une autre psychiatre, alcoolique, droguée mais descendante d'une grande lignée, Mina von Hassel. Ces trois là vont mener l'enquête dans l'Allemagne nazie de cette époque.
Ils vont suivre de nombreuses pistes: hauts dignitaires, gueules cassées, milieu cinématographique, Tziganes. L'ambiance est très noire, les personnages attachants malgré leurs côtés glauques et on n'a pas trop de mal à croire aux horreurs décrites. Un très bon Grangé.

Première fois que lis cet auteur, jusqu'à maintenant je n'avais jamais été tenté par un de ses romans mais en lisant le résumé, celui-ci, m'a tout de suite emballé et je ne regrette pas une seule seconde. C'est un mélange de roman historique de qualité et un thriller totalement addictif, tout ce que j'aime.

Ces 653 pages défilent à une vitesse folle, le roman est principalement basé sur les femmes du Reich, un sujet trop peu évoqué. On y découvre les horreurs engendrées par le nazisme mais aussi, et surtout, la perversion folle d'un tueur. Il est dur, il fait mal, c'est cruel et violent mais qu'est ce que c'est addictif et parfaitement écrit !
•
Un sans faute pour ce thriller !

❤GRANGÉ TIENT SES PROMESSES ❤
Berlin, août 1939. Des femmes de hauts dignitaires du III ÈME Reich sont assassinées de maniere ignoble. Apres les avoir égorgées, on leur a prélevé leurs organes genitaux... et leurs chaussures ! Dans une Allemagne en ébullition à quelques jours de l'invasion de la Pologne, la vie ne vaut pas tripette. On exécute à tour de bras Juifs, Tziganes, et tous ceux qui ne répondent pas aux critères aryens sans le moindre état d'âme. Mais que l'on ose s'en prendre aux épouses à croix gammée, alors là... "NEIN !!!" La Gestapo prend rapidement l'affaire en main et charge Franz Bewen, gestapiste brutal et incontrôlable de retrouver l'assassin. Ce dernier porterait un masque de marbre et serait apparu en songe aux victimes. Un peu trop subtil pour un Franz brut de décoffrage qui ne rêve que d'en découdre sur les champs de bataille. Il va donc s'adjoindre les services de Simon Kraus, psy génial et maître chanteur sur les bords. Et comme jamais 2 sans 3, Minna von Hassel, baronne dépressive portée sur la bouteille de cognac et directrice d'un asile psychiatrique va compléter l'équipe. C'est au péril de sa vie que ce trio improbable va mener l'enquête jusqu'à l'inconcevable...

Bon, disons le tout net, "Les Promises" est un vrai coup de ❤! Après avoir été déçues par ses deux précédents romans, on a retrouvé avec plaisir Grangé à son meilleur, celui du "Vol des cigognes" et des "Rivières pourpres". En plus, d'une reconstitution historique remarquable, jusque dans les détails les plus sordides, l'auteur nous offre une traque palpitante semée de fausses pistes incroyables et couronnée d'une fin époustouflante.😲👍Il réussit en outre le tour de force de nous faire aimer ses trois héros plus qu'imparfaits, et c'était pas gagné ! Bref, un page turner addictif et une réussite totale ! Grangé is back, ne le ratez surtout pas !

Il vous tente ? Vous l'avez lu ? Vous êtes fan de cet auteur ?
Lien : http://dans-la-tete-des-peop..

Excellent ! le premier Grangé où je ne suis pas déçu par la fin. J'en ai lu 3 ou 4 et j'avais toujours trouvé que la conclusion n'était pas à la hauteur du début. Ici, Jean-Christophe Grangé maîtrise son histoire jusqu'au bout. Pas de déception finale, même si un peu avant le dénouement qu'on attend avec impatience il y a quelques longueurs.
Qui sont ces Promises ? Les belles dames de l'Adlon, un célébrissime hôtel du Berlin des années 30, où ces épouses des hauts dignitaires nazis forment une sorte de club très sélect. Aristocrates, grandes bourgeoises, elles sont magnifiques et raffinées, au comble de l'élégance et d'une apparente frivolité à toute épreuve. On est fin août 1939, l'Europe et l'Allemagne sont sur le point de basculer dans la guerre et une série de meurtres atroces vient ébranler ce petit milieu hyper protégé. Qui est cet Homme de Marbre qui hante leurs rêves avant de les massacrer ? Comment réussit-il à les attirer ? Et pourquoi une telle boucherie ? La guerre éclate et les meurtres continuent....
Jean-Christophe Grangé n'a pas choisi la facilité. Trois héros atypiques et qu'il réussit à rendre attachants. Il faut le faire. Franz Beewen, un SS "kolossal" brutal, assassin sans remords, terrifiant même en civil. Simon Kraus, psychiatre surdoué de ces dames, gigolo et maître-chanteur. Minna von Hassel, aristocratique psychiatre elle aussi, dépressive et alcoolique. Les 3 vont s'associer à contrecoeur pour résoudre l'énigme.
Le travail de recherche sur le Berlin de 1939 est remarquable, on est fasciné et terrifié. L'atmosphère dictatoriale oppressante est parfaitement rendue. La cruauté, la perversité, la brutalité du régime et de ses séides. La possibilité d'être à chaque instant arrêté, torturé ou purement exécuté. La façade "aryenne" de santé par le sport, de toute puissance de la race supérieure cache bien son hypocrisie.

L'enquête sera longue et dangereuse, cruelle même pour nos héros. La clé de l'énigme est à la hauteur des atrocités de ce régime mortifère. Je vous laisse la surprise de la conclusion et des dernières lignes. On navigue entre les studios de cinéma de Babelsberg et les endroits secrets de Berlin, les palaces art déco et les villas teutonnes, le champagne et les cellules de la Gestapo, l'épuration ethnique et les projets démentiels du gouvernement. Jean-Christophe Grangé fera sans doute découvrir à certains lecteurs des horreurs nazies méconnues. Il montre aussi les contradictions, même celles dans la tête de Beewen et de ses comparses. On est entre "Cabaret" et "Les Damnés", le sexe et la mort. Glaçant et parfaitement réussi. Un Grangé à ne pas rater !

Jean-Christophe Grangé a fait ses preuves en tant qu'auteur de thrillers. Je l'ai découvert par son premier roman, l'excellent "Vol des cigognes". Depuis, je ne rate pas les sorties de ses romans.

J'ai aussi regardé, avec un certain intérêt, la série "Les rivières pourpres" dont il a participé à l'écriture des épisodes. de cette série ont été tirés les romans "La dernière chasse" et "Le jour des cendres", qui ne m'avaient pas "surpris" vu que je les avais vus avant de les lire.

Car "surprendre le lecteur", c'est clairement la marque de fabrique de cet écrivain. C'est sa patte, son style, ce qui nous fait tourner les pages, nous fascine quand on le lit.

La sortie, en poche, de son dernier roman, "Les promises" étaient l'occasion d'être à nouveau mené en bateau par l'écrivain.

Pour ce qui est de l'histoire, des femmes de la haute société sont assassinées dans l'Allemagne nazie. Je n'en dis pas plus, le résumé est fait pour cela.

On tombe vite dans l'horreur, celle des meurtres, oui. Mais surtout celle de cette si sombre époque. Les rebondissements sont nombreux et nous mènent loin dans ces sinistres choses que l'homme est capable de faire.

C'est très bien écrit. On entre vite dans le vif du sujet, on tourne rapidement les pages pour connaitre la suite. On est surpris. C'est un thriller réussi