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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Certains vont me trouver monomaniaque mais je ne peux m'empêcher de pointer les modes littéraires, et celle de l'auto-fiction systématique me fatigue. Mais je ne peux au contraire que la saluer quand l'auto-fiction... s'applique à la non-fiction. Merci à NetGalley et aux éditions Stock de me permettre de gravir les sommets russes.

Il y a bien des qualités dans ce récit des aventures de deux alpinistes, stars soviétiques et inconnus par chez nous. Je voulais commencer par cette volonté de nous expliquer tout au long du récit comment s'est construit la recherche. Cette manière par l'auteur de se placer au centre de son livre reste tout de même discrète et n'éclipse pas les héros. Et là où cette technique finit pour moi par appauvrir le romanesque, elle ne peut en revanche, quand elle reste maîtrisée, que par enrichir les essais. En effet, quand on lit un ouvrage qui se veut décrire la réalité, il est forcément intéressant de bien comprendre d'où parle l'auteur, ce qui l'anime, ses enthousiasmes et aussi ses aigreurs. La reconnaissance d'une certaine impossibilité de l'objectivité qui ne fait qu'enrichir le propos.

Et des richesses ce livre n'en manque pas. L'auteur est à la base géographe et cela donne un regard très intéressant sur l'histoire. Ces deux grandes matières sont systématiquement associées dans nos études et c'est évidemment parce qu'elles se complètent idéalement dans la compréhension de notre monde. Mais les regards sont différents entre le géographe et l'historien. Cédric Gras s'intéresse davantage aux lieux et aux hommes qu'aux dates et cela donne une couleur particulièrement agréable à son récit. Son amour des montagnes et sa passion pour la Russie et ses territoires immenses nourrit son écriture et il parvient à transmettre ses enthousiasmes. Sa plume est d'ailleurs à la fois poétique et claire, il s'amuse avec nous des lourdeurs obligatoires des listes de noms de sommet ou des noms russes compliqués des compagnons de ses deux héros.

Les deux héros justement, une autre force de ce livre. Deux frères au destin à la fois parallèle et divergent, en qui l'histoire soviétique s'inscrit tellement complètement qu'on finirait par croire que Cédric Gras nous les a inventés pour servir un récit soit disant réel. Mais il ne s'agit pourtant pas ici d'un roman mais d'hommes ayant connu tout ce que le rêve communisme pouvait apporter d'aventure mais aussi de souffrances. L'auteur nous fait cheminer à leur côté, glisser, manquer de tomber dans les crevasses. Il ménage certains suspenses et rend hommage à ces héros, oubliés de l'Histoire mais pas des géographes.
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Du sport soviétique, on ne connait généralement que le ping-pong, quelques vagues histoires de dopage un peu trop poussé se terminant par des nageurs d'élites se transformant en poissons et les visages pétrifiées d'adolescentes formatées pour la gymnastique. de l'alpinisme russe j'ignorais tout - leurs grimpeurs n'ont pas laissé leurs noms aux crêtes des montagnes comme Terray, Lachenal, Whymper, Hillary et les autres. La rencontre entre les deux parait donc particulièrement improbable. Difficile d'imaginer un sport moins communiste que l'alpinisme, à part peut-être le golf ! Quoi de moins prolétarien et de plus bourgeois que ce désir d'escalader des cimes pour le plaisir ?

Nous faisons donc la connaissance des frères Abalakov, Vitali et Evgueni, deux des plus grands alpinistes des débuts de l'URSS. D'origines modestes mais aisées, ils font leur apprentissage sur la version locale des blocs de pierre de la forêt de Fontainebleau. Ils partent ensuite pour Moscou, l'un pour devenir ouvrier, l'autre sculpteur. Ils réussissent à se joindre aux premières expéditions dans le Caucase, puis dans l'Himalaya, officiellement dans un but d'exploration et de prospection. Les alpinistes sont rares à l'époque en URSS, la plupart sont des communistes étrangers émigrés. Parmi eux un Suisse au destin exceptionnel : Lorenz Saladin… Mais ce sera pour une autre critique.

La difficulté d'accéder aux sites (plusieurs jours de voyages en train), l'amateurisme total de ces premières expéditions et le matériel inexistant (quelques cordes de chanvre, des manteaux de ville à 5000 m d'altitude…) rendent leurs exploits encore plus hallucinants. Mais cela se paye : lors d'une ascension au Khan Tengri, à la frontière entre Kazakhstan et Kirghizstan, les choses tournent mal. Lorenz Saladin meurt. Vitali, l'ainé, perd plusieurs doigts et une partie du pied droit, gelé. Pour lui la haute montagne c'est fini. C'est son frère Evgueni qui prendra le relais et accomplira de nombreuses ‘premières'. Mais quand il mourra bêtement intoxiqué par du monoxyde de carbone (qualité soviétique…) Vitali prendra sa revanche, s'imposera dans le domaine de la technique et de l'équipement, et deviendra directeur d'une importante école d'alpinisme.

Au-delà du sujet lui-même, c'est la plongée dans la vie quotidienne de l'URSS qui est saisissante. le livre s'attache beaucoup à la période 1920 – 1930, la plus dure, et on réalise à quelle point l'existence était précaire et les conditions de vie spartiates. Mais bien vite les purges staliniennes chassent ces préoccupations, rester prosaïquement en vie devenant le souci général. Suspect, le milieu de l'alpinisme est décimé ; Vitali lui-même est arrêté. Emprisonné, torturé, par chance il n'est pas fusillé ni déporté au Goulag. Quelques mois plus tard, Staline stoppe les purges et fait exécuter leurs organisateurs. Une petite partie des condamnés est libéré, et par pure miracle Vitali en fait partie.

L'oeuvre ne se veut pas un véritable ouvrage d'historien. de fait le matériel est trop rare, trop lacunaire. C'est plutôt le récit d'une enquête, une sorte de compte-rendu de ce que l'auteur a pu recueillir des rares témoins existants, démêler des dossiers du NKVD et retrouver dans les documents d'époques. Il lui arrive assez souvent de prendre la parole, de raconter ses périgrinations et d'émettre des jugements ou des supputations. Tout cela est parfaitement assumé, et l'auteur est parfaitement clair sur sa démarche. Il ne prétend pas avoir rassemblé la vérité, tout au plus avoir réussi à extraire de l'ombre, à grande difficulté, une fratrie qui y semblait condamnée.
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Un récit absolument épatant de Cédric Gras, camarade de bordée de Sylvain Tesson, que l'on savoure sans être pour autant un aficionado de l'alpinisme. On y apprend que l'idéologie soviétique s'est aussi emparée de cette discipline (les noms de baptême des sommets conquis en témoignent), et l'on découvre surtout la destinée contrastée de deux frères méconnus en Occident. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde. Je recommande !
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A travers le destin des frères Vitali et Evgueni Abalakov, véritables pionniers dans les années 30 de l'alpinisme en URSS, Cédric Gras retrace à l'aide de sources russes de première main l'histoire des expéditions soviétiques sur les sommets du Pamir et du Tian Shan. Les points culminants ont pour noms Lénine, Staline, et quelques autres dignitaires du Parti. Pendant un demi-siècle, les alpinistes soviétiques n'ont aucun contact avec leurs homologues étrangers et développent des techniques qui leur sont propres. Ils préfèrent ainsi pour leurs camps d'altitude tailler dans la glace des sortes d'igloos plutôt que de planter des tentes. Ils se vantent de ne pas recourir comme les Occidentaux à des sherpas pour porter leur matériel mais lorgnent avec envie du côté de l'Himalaya une fois tous leurs "7 000" gravis.
L'annulation de l'expédition sino-soviétique à cause des troubles au Tibet au début des années 60 empêchera la génération des Abalakov de gravir le plus haut sommet du monde.
Les frères Abalakov sont coupés dans leur élan par la Grande Terreur stalinienne puis la Grande Guerre patriotique. L'aîné subit le même sort de millions de Soviétiques. Accusé de visées contre-révolutionnaires, il subit torture et interrogatoires. le livre de Cédric Gras emboite ici le pas à tous les livres qui traitent de l'URSS à l'époque de Staline : comme les compositeurs, les écrivains, les ouvriers, les météorologues, les généraux, les médecins, les ingénieurs, Vitali essuie une parodie de procès qui lui vaut deux ans de prison avant d'être miraculeusement sauvé. Dommage que le récit de Cédric Gras martèle ici tous les lieux communs que l'on connaît sur cette période, depuis l'attentat de KIrov jusqu'à la détente relative des années Khrouchtchev. C'est ce que l'on peut reprocher à ce livre : ne disposant pas d'un matériau suffisamment riche au sujet des frères Abalakov, l'auteur est obligé de noyer sa documentation dans l'histoire plus générale de l'URSS et ses personnages manquent un peu de chair.
le meilleur passage est selon moi l'ascension du Khan Tengri, réputé sommet le plus difficile d'URSS, au climat particulièrement rude et massif accessible à l'époque seulement au terme d'une longue traversée juché sur des chameaux de Bactriane. La descente tragique du sommet m'a fait songer à celle de Herzog et Lachenal, revenus en 1950 de l'Annapurna.
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Alpinistes MALGRÉ Staline aurait-été un bon titre aussi, je trouve !
Les frères Abalakov -dont il est vrai qu'on ne les connait que grâce à une de leur invention en escalade sur glace pour économiser le matériel, ont en effet pratiqué la montagne grâce au petit Père des Peuples, le fameux Iossif Vissarionovitch Djougachvili ou plutôt à cause de l'URSS, en quête de gloire, de sommet, d'hommes sportifs, de militaires entraînés. Eux qui venaient de la Sibérie n'ont sans doute grimpé que grâce à la révolution d'Octobre. Mais celle-ci a aussi failli leur couter la vie, et tua leur famille.

C'est donc cette relation ambivalente avec un régime aujourd'hui déchu et largement remis en question (mais aussi regretté par toute une frange de l'opinion Russe) que décrit ce livre.
Cédric Gras n'hésite pas à dire qu'on pourrait y voir une histoire de l'URSS à travers le prisme des cimes.
En attendant, c'est déjà la vie de ces deux frères qui est passionnante et a intéressé l'auteur au point qu'il aille exhumer des archives et fouiller des dossiers poussiéreux pour raconter l'existence de ces deux personnalités bien différentes, stars de l'alpinisme russe méconnus en Occident !
L'enquête est difficile, surtout dans la période qui concerne les purges et la guerre: Vitali Abalakov a en effet été emprisonné et a frôlé le goulag entre 1936 et 1938. Evgueni, son frère, n'a en revanche pas été inquiété du tout. Pourquoi, comment, on ne peut plus le savoir, du mois pas dans ce qu'a trouvé Cédric Gras.
Reste la quantité de premières, de traversées, d'escalades, d'hivernales, de bustes de Staline ou Lénine amenés sur les sommets du Caucase ou du Pamir...
Sur lesquelles l'auteur ne s'appesantit pas trop, ce n'est pas ça qui l'a intéressé. Les deux frères sont des héros, de grands alpinistes, c'est une chose entendue, chacun dans son style, l'un avec brio et aisance, l'autre plus férocement, avec acharnement et travail, stakhanovisme.
L'un meurt jeune, dans des circonstances troubles "accident" au monoxyde, l'autre vit 80 ans et devient la référence ultime, vivant enfin la conquête des 8000 par son peuple, par procuration...
C'est plus un travail de recherche, d'exhumation, de réhabilitation et de décryptage de la société de l'époque que l'on lit qu'une véritable biographie d'alpiniste. En tous cas est-elle bien différente de ce que l'on peut lire ailleurs.
L'écriture est fluide, simple, sans grandiloquence, elle contrebalance parfaitement la phraséologie marxiste-léniniste-stalinienne qui ressort dans tous les extraits cités pour illustrer le monde dans lequel évoluait ces deux frères que j'ai pris un grand plaisir à découvrir, par delà la fameuse cordelette enserrée dans la glace que je connaissais comme un "abalakov".
Car Cédric Gras révèle au passage que Vitali, le grand frère, fût une sorte de Pierre Allain russe, un inventeur débrouillard et un ingénieur au service de son pays !
Le petit frère était lui un sculpteur reconnu du régime.

Une famille qu'il fallait ressortir des oubliettes administratives russes, c'est chose faite avec brio !
Merci et bravo.
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Les frères Abalakov. Un nom qui parlera peut-être aux férus d'alpinisme, et encore. Pourtant ils ont brillé au firmament de l'alpinisme soviétique et mondiale.

Un nom pour deux frères : Evgueni et Vitali. Deux personnalités opposés : Evgueni, l'artiste, l'alpiniste instinctif, et Vitali un cartésien, organisé et méthodique.

Chacun connaîtra son moment de gloire. L'un d'eux, la prison et la torture.

Car l'U.R.S.S touche de sa politique même les disciplines sportives.

Même cet alpinisme de pionniers, celui des sommets vierges et des montées organisées avec une certaine improvisation et un matériel souvent inadapté.

Un dépassement de soi, de ses limites, une confrontation à ces sommets à la dangerosité implacable, aux tempêtes et au froid ravageurs. Avec en ligne de mire, le graal : l'Everest.

Mais l'alpinisme a dû sacrifier cette liberté qui semble si intrinsèque à sa nature pour pouvoir montrer au monde combien est forte la flamme du communisme.

Rien ne semble si inutile pourtant que ses bustes de Lénine hissés au sommet des montagnes ou ces purges frappant les alpinistes, les envoyant dans les cellules du NKVD et au goulag pour des crimes imaginaires.

L'auteur est passionné et rend ici un très bel hommage à un nom, à deux frères, à ceux qui ont gravi, et qui victimes de la politique ou de la montagne, l'ont souvent payé de leur vie, ce qui semblait inaccessible.
Lien : https://wordpress.com/post/a..
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Auteur découvert suite à la lecture de Berezina de Sylvain Tesson - l'un de ses compères de voyage.

Cedric Gras nous plonge ici dans l'exceptionnel destin des frères Abalakov - retraçant un demi siècle d'alpinisme au sein de l'URSS communiste.

Le travail de recherche effectué par l'auteur pour cet ouvrage est remarquable et non sans difficultés, mêlant archives (disponibles & plus ou moins compréhensibles), rencontres de personnes et de lieux témoins (plus ou moins parlants) et propres ascensions (plus ou moins abouties)

La distillation de toutes ces sources s'avère finalement prenante, tous ces noms inconnus mis bout à bout prennent sens pas à pas au cours de ce roman.

Les engelures et déportations s'enchaînent alors que les pics sont baptisés puis débaptisés.
Nous sommes plongés au coeur des massifs les plus reculés de l'URSS et de la rigidité du communisme.
La postérité de ces héros est un moment rétablie, le travail de l'auteur réussi,

Merci !



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Beau travail de mémoire que ce livre de Cédric Gras. L'auteur est précis, fort documenté, ne juge pas les frères Abalakof mais son récit ne manque pas d'humour ni de recul vis à vis de ces grands alpinistes. le tableau de l'alpinisme russe entre les années 30 et 50 est proprement hallucinant : le concept de "conquérant de l'utile", le transport aux sommets des bustes de Staline, l'organisation militaire des expéditions les purges sous Staline qui ont décapité toute une génération de grimpeurs,...
Cet ouvrage permet enfin de découvrir ces deux grimpeurs et d'autres d e leurs compagnons qui sont quasiment inconnus en occident alors qu'ils ont accomplis des exploits. Quand on pense qu'en 1933, soit 17 ans avant l'ascension de l'Annapura, Evgueni est monté (sans oxygène il me semble) à prés de 7500 m au pic Ismail Samani) (ex pic Staline) seul dans la partie finale, cela donne un peu la classe du bonhomme. Ayant exclusivement exercés leurs talents au sein de l'ex URSS, ils ont été privés des ascensions Alpines et Himalayennes toute leur vie. Personnellement, alors que je m'intéresse fortement à l'alpinisme, j'ai découvert la plupart de ces sommets du Pamir ou du Caucase aux noms si soviétiques...
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C'est un plongeon au pays des soviets, où les destins se font et défont au rythme des purges plus absurdes les unes que les autres. Une atmosphère d'une grande tristesse comme celle d'un roman russe évidemment de laquelle ressort des personnages qui éblouissent pas leur volonté.

Dans les années 30, des athlètes aventuriers de haut niveau inventent en URSS un alpinisme singulier à la sauce communiste. C'est le style "expédition", le collectif est censé primer sur l'exploit individuel, des ascensions lourdes en Hommes et en matériel permettent d'envoyer des dizaines d'alpinistes en même temps sur des sommets; et ce n'est pas une mince affaire à cette époque. Pourtant ce sont bien des individus qui portent la discipline. Epoque et personnages tragiques qui laissent un sentiment doux amer. Les frères Abalakov sont de la trempe de ces héros qui vivent farouchement leur passion et réussissent à trouver une lucarne de liberté dans la montagne malgré le drame qui n'est jamais loin.

Cédric Gras réussit son documentaire, ce sont des histoires et des montagnes qu'on raconte trop peu qu'il rend accessible ici.
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A la faveur d'une enquête des plus fouillées, Cédric Gras a écrit une biographie passionnante des frères Abalakov, Vitali et Evgueni, alpinistes soviétiques nés en 1906 et 1907.
Nul besoin d'être féru d'escalade pour éprouver un vif intérêt pour les exploits des deux frères, la description minutieuse qui en est faite grâce aux traces écrites qu'eux et leurs compagnons de cordée ont laissées séduira certainement les moins bien disposés à l'égard des "conquérants de l'inutile".
Pas si inutile que ça, l'alpinisme aux yeux de Staline et des siens pour qui "il s'agissait de faire reculer toute superstition liée aux cimes, de démystifier ces cathédrales de roche et de glace entourées de croyances. L'enjeu de l'ascension du pic Staline, c'était de remplacer Dieu par le marxisme, sur l'autel de la Terre."
Le "petit père des peuples" ne sera guère reconnaissant envers Vitali qui croupira longtemps en prison à la suite de fausses accusations extorquées sous la torture alors qu'Evgueni échappera mystérieusement aux purges de la fin des années 30. Les purges staliniennes longuement évoquées par Cédric Gras n'épargnent donc pas les rangs des alpinistes : "Les plus fidèles compagnons sont devenus de féroces délateurs. La cordée se défait sous la torture." , Les archives du KGB en témoignent.
Les zones d'ombre que ses recherches n'ont pas permis de dissiper, Cédric Gras les reconnaît volontiers, lui qui s'exprime à la première personne pour émettre des hypothèses quand les documents consultés sont trop elliptiques.
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