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Odilon Thorel (Autre)Odilon Thorel (Autre)
EAN : 9782211303866
160 pages
L'Ecole des loisirs (10/02/2021)
3.15/5   13 notes
Résumé :
Chassés des forêts où ils vivaient depuis des siècles, les renards se sont réfugiés à Londres, dans les parcs de la famille royale. Ils ont beau mener une existence modeste et discrète, ils sont traités en criminels et traqués sans répit. Quand le prince consort décide d'organiser une chasse à courre, les renards entrent en résistance. Déterminés à prouver aux humains qu'ils valent mieux qu'eux, ils décident de faire la Révolution.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je commence de nouveau un mois consacré aux livres jeunesse avec ce titre. La collection Neuf est, comme ne l'indique pas forcément son chiffre, destinée plus largement aux huit à onze ans. Voilà qui explique sans doute beaucoup de choses en ce qui concerne mon ressenti de lecture… qui est celui d'une adulte entrant dans un roman pour enfants. Cela dit, au départ, j'ai naturellement craqué pour les tendres et légères illustrations d'Odilon Thorel, qui donnent beaucoup de charme au livre, et pour le titre, qui m'intriguait. En effet, j'aime beaucoup les renards, et j'avais envie de connaître leurs aventures citadines, ayant vu quelques reportages sur le sujet. Dans cette histoire, chassée de leur précédent territoire, obligée de s'exiler dans Londres, une famille de renards tente de survivre dans la grande ville, non sans mal. Seule avec leur mère, la fratrie de jeunes renards chasse, cherche à se nourrir et à vivre discrètement, de peur d'être de nouveau chassée. Ils font des rencontres, même humaines, puisqu'ils parlent un français aussi impeccable que surprenant, ce groupe de jeunes trafiquants par exemple, qui se servent momentanément d'eux pour leur trafic. La découverte du Parc du Palais royal est une bénédiction mais, contre leur présence qu'elle juge envahissante, la famille royale se mobilise bientôt. Une chasse à courre mémorable sera même organisée. Que vont devenir ces jeunes renards, auxquels le lecteur s'est attaché ? Pas d'inquiétude car outre d'être sympathiques, ils n'ont oublié ni d'être intelligents, ni d'être un peu malins, comme le veut la légende. Je dois dire que j'ai bien aimé ce petit roman sans prétention, et avant tout son espièglerie, très présente. Par contre, j'avoue avoir tiqué à de multiples reprises, sur tout ce que l'auteur a voulu mettre d'humain dans les caractéristiques des animaux de cette histoire. J'ai parfois vraiment du mal avec l'anthropomorphisme. C'est ce qui m'a laissé un peu de côté avec ce récit, qui plaira plus certainement à la tranche d'âge concernée…
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Habituellement, j'aime assez les romans animaliers, notamment parce que j'ai de très bons souvenirs d'enfance de certains d'entre eux (Le vent dans les saules, La lune derrière les granges, Pentecôte le mulot...).
Alors c'est peu dire que Les renards de Londres ont été une déception ! La Révolution renardière promise par la quatrième de couverture arrive bien tard et n'en est pas une (le héros est finalement anobli...). L'intrigue manque de punch et les personnages de profondeur.
Quant au style, il est affreusement verbieux.
Même en lisant le tout au second degré, ça manque singulièrement d'intérêt.
Mon interrogation principale reste tout de même celle-ci : que vient faire ce roman dans la collection Neuf de l'Ecole des Loisirs ? A mon avis, le langage alambiqué ainsi que certains éléments de l'intrigue (trafic de drogue, règlement de compte entre dealers, champignons hallucinogènes...) manquent totalement leur cible.
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Lorsque les renards n'ont d'autre choix que de se réfugier en ville, ils sont bien loin de se douter des dangers qui les attendent.
Pourtant, avec de l'intelligence, de la ruse et de la patience, malgré les épreuves, après la pluie vient le beau temps.

Un roman assez surprenant.
J'ai trouvé que c'était une lecture à plusieurs niveaux, intelligente et engagée.
Par le biais de plusieurs renards, l'auteur parle de la peur de l'étranger, de la cause animale, mais aussi met en avant les clivages qui existent entre les classes sociales. C'est habile, plutôt malin aussi.
De jeunes lecteurs seront sensibles au premier degré: l'histoire de ces animaux majestueux réduits à l'état de survie qui peu à peu tirent leur épingle du jeu, se révélant plus humain que les Humains.
Les lecteurs plus avertis y verront les métaphores du monde contemporain avec un clin d'oeil entre autres au Roman de Renart (cité par Eugène Green) qui invite à voir plus loin que le bout de son nez et dénonce certaines dérives sans en avoir l'air.
Une bonne lecture!
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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critiques presse (1)
Ricochet
30 avril 2021
Avec ses aquarelles entre naturalisme et anthropomorphisme, son récit volontairement factuel d’un narrateur omniscient et ses dialogues de haute volée dans la bouche de jeunes renards, le roman est un ovni qui ne se laisse pas bien décrire
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- (...) Aujourd'hui la notion de devoir s'est perdue parmi nos sujets... nous parlons des gens. Vous autres renards, vous vous êtes montrés plus humains que beaucoup de ceux qui prétendent avoir droit à ce nom.
- Nous avions l'impressions, Majesté, d'agir en renards.
- Dans ce cas les gens devraient prendre les renards pour modèles.
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Nous sommes partis parce que les hommes, qui condamnent notre comportement ici, ont détruit notre bois, le coupant par une route, le polluant avec leurs machines, et l'investissant comme touristes, cette perversion de l'humanité qui répand partout ses bruits, ses odeurs et ses sacs plastiques.
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C'était le moment où on dit de la lumière qu'elle est entre chien et loup, idée qu'on pourrait exprimer plus simplement en disant qu'elle est renarde.
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Videos de Eugène Green (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eugène Green
#eugènegreen #langues #cultureprime
"De même qu'il faut protéger la terre, il faut protéger toutes les langues. Pas protéger dans un sens de les isoler mais au contraire il faut les faire rentrer dans la vie puisqu'elles constituent une part très importante de la vie." C'est ce que défend le cinéaste Eugène Green qui à l'occasion de la sortie de son dernier film, "Atarrabi et Mikelats", nous livre une tribune pour la défense des langues régionales.
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