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4,18

sur 16802 notes
Je pense que je ne dirai rien de plus qui n'a déjà été dit sur ce livre, mais je tenais tout de même à écrire mon ressenti sur cette belle lecture.

C'est une histoire que j'ai beaucoup aimé car je me suis très vite attachée aux personnages. Dans un même chapitre on passe par différentes émotions: de la tristesse, de la joie et beaucoup de compassion pour les durs moments que traversent Hazel, Gus et aussi Isaac. le fait que ces personnages soient très jeunes et déjà en train de songer à la fin de leur existence a quelque chose de troublant et touchant à la fois.
Mais ce livre a beau parler de cancer, de traitements et de mort, ce qui est bien c'est que l'auteur ne se focalise pas sur les malheurs de ses personnages. Au contraire, il leur fait aimer la vie en allant au bout de ce qu'ils souhaitent vivre. On trouve ici les joies de l'amitié, les premières histoires amoureuses, l'amour et le soutien de la famille...c'est ce qui fait la force de ce livre je pense, car malgré tout il est rempli de sentiments positifs.

Une brillante histoire, simple et touchante que je recommande vivement.
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J'ai enfin cédé aux sirènes de ce best seller lacrymal et compassionnel.

Je ne vais pas faire un nième résumé : ils sont ados,  amis ou amoureux, ils ont le cancer, en rémission complète,  partielle ou en phase terminale. Mais ils ont de  l'humour à revendre, des rêves à réaliser, des livres à lire et des questions à poser.  Plein de trucs à vivre.

Encore.

Pour parodier le style de la narratrice, j'ai été a) scotchée presque malgré moi par le cynisme allègre de Hazel, la jeune narratrice, qui donne le sentiment abusif d'un détachement critique, b) secouée bientôt par la vague redoutable des bons sentiments et le flux redouté du chagrin inhérent au sujet, et c) après l'adhésion et l'émotion, j'ai été assez brutalement rendue à mon libre arbitre ordinaire et pas plus enrichie ou changée que cela par cette lecture essorante mais finalement un peu factice.

Un peu comme si un chef étoilé avait décidé de vous sortir le grand jeu pour vous faire aimer un truc inbouffable- genre des tripes, pour moi le comble de l'horreur- ,  et  que vous retrouviez sa recette sur marmiton. com.

Ah bon, c'était juste une question d'épices alors? On peut vraiment me faire avaler n'importe quoi...

L'impression de m'être fait avoir en beauté, si vous voyez ce que je veux dire..
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Roman jeunesse.
Indiana, USA, XXIè siècle. Les "héros" sont trois ados.
Hazel et Gus ont le cancer. Un chirurgien opère Isaac : il est obligé de lui enlever l'unique oeil qui lui reste.
Bref, tout cela n'est pas gai ! Je suis entré dans ce livre à reculons, car je déteste les séries style "Urgences", les hôpitaux, odeurs, blanc, tout ce qui s'y rattache... Je voudrais mourir en pleine forme dans mon lit en dormant, à 90 ans !
Sauf que.......
Sur le plan santé, on n'a pas toujours le choix, comme dit John Green.
Sauf que...
Le style de John Green est brillant.
Sauf que...
Malgré leurs handicaps ( Hazel a un cancer des poumons, et traîne en permanence une bouteille d'oxygène, Gus a une jambe coupée à cause du cancer ), eh bien ces ados sont super-intelligents, et se permettent des tonnes d'humour....
Sauf que...
J'adore l'humour United States, très direct,
différent du so british très classe de "La reine des lectrices", d'Alan Bennett (livre que j'adore aussi),
ou de l'humour français goguegnard ( Michel Audiard, Coluche).
Sauf que...
C'est hyper romantique !
Sauf que...
Hazel et Gus, passionnés par un écrivain philosophe génial, vont, malades comme ils sont, jusqu'à Amsterdam pour rencontrer cet ours bourru mal léché afin de connaître la fin de "Une impériale affliction".
Sauf que je viens de me rappeler, grâce à l'écrivain génial, que mon cacao préféré est le van Houten, et je viens également de m'en acheter un paquet.
je vous le recommande ( ce cacao).
.
Bref, je me suis embêté jusqu'au milieu du livre, Mais la fin est sublime !
Et j'aime beaucoup Hazel Grace !

En plus, en début de carrière, j'ai enseigné le sport à Flavigny dans un collège pour handicapés physiques... Oui, oui, et l'ambiance entre eux et moi était géniale :
-- Bon, au basket, vous avez droit à 3 impulsions de roues de fauteuil avant de faire la passe !
-- Monsieur, dit un unijambiste dont on a coupé la jambe à cause d'un cancer ( tiens, Gus ?), prenez mon fauteuil, et faites la course avec les autres : je suis arrivé bon dernier, et on a tous ri aux éclats !
-- Monsieur, a dit ce même unijambiste, la prof de français m'a mis "zéro". Pourquoi, puisque je vais mourir l'an prochain ?
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Hazel et Augustus, Gus pour les amis, se rencontrent dans un groupe de parole pour adolescents victimes d'un cancer. La maladie a coûté une jambe à Gus, mais les pronostics sont en sa faveur. Les poumons d'Hazel sont tellement atteints que sa mort semble inéluctable.
Pour le garçon, c'est le coup de foudre immédiat. Pour la jeune fille, ce n'est que le début d'une amitié, une relation dont elle a terriblement besoin tant la maladie l'a coupé des autres. Avec la bienveillance de leurs parents, ils se voient de plus en plus, parfois en compagnie d'Isaac, un ami d'Augustus qui doit sacrifier ses yeux pour survivre au cancer, .

John Green nous fait partager le quotidien de trois ados gravement malades, dont le pronostic vital est engagé, et qui doivent accepter de terribles sacrifices pour espérer survivre. Il le fait avec beaucoup de bienveillance et une bonne touche d'humour, ce qui permet de mieux affronter les souffrances sans les occulter.
Le livre est écrit simplement, et même parfois un peu crument, au sens de sans fard, dans la description des sentiments des adolescents et de leurs parents. Mais l'écriture reste pudique ; on n'y trouve aucune forme de voyeurisme.
La forme narrative ne cherche pas à masquer les réalités, mais à les montrer telles qu'elles sont vécues, parfois avec violence, parfois jusqu'à la mort... Et le personnage de l'écrivain van Houten, qui a sombré dans l'alcoolisme, est là pour rappeler que les parents aussi peuvent craquer.
Une lecture tout à fait accessible aux adolescents, mais également utiles pour les parents, qu'ils soient ou non confrontés aux maladies graves de leurs enfants.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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"Nos étoiles contraires" est un livre qu'on ne présente plus parce qu'il fait partie de nos familiers.
Il fait partie de ce genre de livres qu'on n' a jamais ouverts mais dont on entend tellement parler qu'on finit par croire qu'on les a déjà lus.
Autant vous dire que ce n'était pas du tout dans mes intentions de le lire.

Deux adolescents, deux cancers, deux étoiles qui brillent, deux combats contre la maladie, deux étoiles qui s'aiment...
C'est joli les étoiles mais moi, je suis du genre à me voiler la face. J'ai beaucoup de mal à appréhender la maladie. (J'imagine que je ne suis pas la seule). Rien que le mot cancer me fait froid dans le dos. C'est comme un mot tabou que je tente d' enfouir très loin au plus profond de moi. C'est comme un harpon qui m'agrippe chaque fois qu'il surgit devant moi. C'est comme un de ces monstres qui dorment sous les lits et qui font si peur aux petits.
Alors, non, je n'étais pas décidée à le lire. Parce que je savais qu'indéniablement, il provoquerait chez moi une sensation de malaise.


Et puis ma fille l'a lu et elle m' a dit qu'il fallait que je le lise. J'aime bien que ma grande fille adolescente soit aussi passionnée par la lecture que moi. J'aime bien parler livres avec elle. J'aime bien échanger nos avis comme je le faisais avec ma propre maman. C'est important.
Alors, j'ai laissé tomber mes peurs, et je me suis sagement conformée à la note de l'auteur en début de livre.
" Plus qu'une note de l'auteur, il s'agit d'une simple petite précision : ce livre est une oeuvre de fiction. Ni les romans ni leurs lecteurs ne gagnent à ce que l'on cherche à savoir si des faits réels se cachent derrière une histoire. Ce genre de tentative sape l'idée que les histoires inventées peuvent avoir de l'importance, ce qui est pourtant un des postulats fondamentaux de notre espèce. Je compte sur vous pour ne pas l'oublier."

Ah ça non, je ne risquais pas de l'oublier. ça m'arrangeait bien que ce soit une pure fiction ce roman. J'ai grandi, je ne crois plus aux monstres sous les lits. Mais j'aime bien qu'on me raconte leurs histoires...Vous saisissez la nuance ?

Et puis, j'étais intriguée. Pourquoi elles sont "contraires " les étoiles ? Je le sais maintenant...Je sais pourquoi deux étoiles peuvent être à ce point contrariées. Et pourtant, elles n'ont jamais eu de cesse de s'accorder, de se soutenir, de briller l'une pour l'autre, de faire de malicieux et d' effrontés pieds de nez à la mort.


C'est une belle leçon de vie...
...ou de mort.
A vous de voir.
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Nul doute que l'absence de 4 ème de couverture ,lecture ebook, l'absence de WIFI , donc pas de babelio , les deux conjointement m'ont laissé ouvrir ce roman et ....
Roman jeunesse, écrit pour des adolescents ,quoique.., mais Augustus et Hazel ne sont pas des adolescents comme les autres loin de là. Ils sont bouffés depuis des mois, des années par un fichu crabe, et ils savent l'un comme l'autre que leur vie sera courte . Alors quand leurs chemins se croisent, que leurs regards s'accrochent, c'est magique.
Roman d'amour, roman sur la maladie , roman sur le deuil mais pas que ,roman d'espoir, roman de lutte pour profiter au maximum des journées, des heures , des minutes . Alors il ne m'était pas possible de laisser Augustus et Hazel au milieu du gué et puis je me suis sentie bien en leur compagnie . Merci à eux deux .
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Histoire d'amour touchante entre deux jeunes qui doivent apprendre à mourir avant même d'avoir appris à vivre.

Le groupe de soutien de jeunes cancéreux, ce n'est pas franchement le premier endroit qui vient à l'esprit quand on veut pécho, d'autant que l'ambiance y est rarement réjouissante : on gagne parfois des batailles, mais jamais la guerre. Avec beaucoup d'humour, mais sans jamais se voiler la face, Hazel et Gus vont pourtant se construire leur histoire à deux, avec la conscience de devoir profiter de chaque instant.

On déambule entre les chimiothérapies, les examens cliniques déprimants, on voit les proches des protagonistes angoisser en silence, et pourtant, malgré tout, l'auteur parvient à nous donner la banane. Il ne se force pas à tout peindre en rose, mais il ne tombe pas dans le pathos excessif non plus. Une tranche de vie authentique, dont les quelques bons moments parviennent à éclipser tous les mauvais.
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J'annonce que cette critique sera négative, tout en évitant le spoil, mais négative tout de même, n'ayant pas aimé ce livre. Pour moi, TFIOS ne mérite pas son titre de "Meilleur roman 2012". Pourquoi?

Déjà, le speech de base. Très sincèrement, je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur. Nous suivons Hazel, atteinte d'un cancer des poumons à l'âge de 16 ans, qui rencontre Augustus (Gus), en rémission. Dès le premier regard, ce sera le coup de foudre (elle, parce qu'il est beau -syndrome d'Anastasia Steele- et lui parce qu'elle ressemble à son ex qui est morte d'une tumeur au cerveau -glauque-). Hazel ne veut pas sortir avec lui, car c'est une grenade, un jour ou un autre, elle finira par mourir, ce qui le fera souffrir (comme tous, Hazel, même les non-cancéreux ne sont pas immortels). Mais un jour elle dit oui, et elle se rend compte qu'elle est heureuse.

Voilààà. Déjà, ça. Rien que ça. Aller, je cale ici un point positif: c'est bien écris, c'est fluide. Vous vous attendiez à une histoire d'amour épique entre deux cancéreux qui vont se soutenir mutuellement dans la maladie? Ahah, fuyez donc, bande de fous.

Si l'histoire avance, c'est parce que l'auteur se base sur un petit tas de pièces rapportées au livre, comme la pyramide de Maslow, et les deux livres fictifs Une impériale affliction et un roman SF qui m'a tellement peu marquée que j'en ai pas retenu le nom. Sans Une impériale affliction, l'histoire n'est rien. Car ce roman est le roman préféré d'Hazel, celui qu'elle relit 10 fois dans le mois, parce que l'héroïne, Anne, vit le cancer comme elle. le rêve d'Hazel, c'est de connaître la fin de ce roman, car il n'y en a pas. Et donc, grâce à son nouvel ami, elle va pouvoir rencontrer l'auteur, Peter van Houten. Et là c'est le drame, c'est le moment où l'auteur passe en mode freestyle, et que ça devient vraiment n'importe quoi...

Ça se sent que John Green ne sait pas trop quoi faire du personnage de Peter, et pourtant, il y aurait eu matière à faire. Après leur rencontre avec Peter, les rencontres/interactions avec ce dernier vont être plus invraisemblables que les autres, au point de faire d'Hazel un pauvre personnage harcelé par un pauvre type alcoolique qui tente d'oublié qu'il a perdu sa fille qui avait le cancer (tous les enfants de ce livre ont le cancer, visiblement) en écrivant un bouquin totalement fictif mais dont sa fille est le personnage principal (vous suivez? Une impériale affliction?).

Hazel et Gus sont des caricatures sur pattes des personnages que l'on croise régulièrement dans la romance, de ce côté-là, John Green ne s'est pas foulé. Il a essayé de faire passer des sentiments, mais de la manière dont il a installé leur histoire, ça sonne complètement faux et a côté de la plaque. Leur rencontre transpire le WTF à grand seaux, désolée mais si un mec me fixe pendant toute une réunion, ça me ferait flippé. D'un autre côté, si cette même fille est limite sur le point de m'égorger car j'ai des cigarettes sur moi, je ne l'invite pas voir V comme Vendetta chez moi. Juste une simple question de bon sens.

Mais on sent que l'auteur s'est renseigné avant d'écrire son livre. Sur le cancer, la philosophie de la vie pour les nuls, la pyramide de Maslow, sa culture cinéma, oui on la sent. Mais d'habitude, les auteurs l'intègrent bien à leur histoire. Pas avec John Green. J'ai eu l'impression qu'à travers le personnage d'Hazel l'auteur me disait "tu la sens ma culture? tu le sens que je me suis renseigné et que je connais des choses? TU LA SENS MA GROSSE CULTURE BOURREE D'ACRONYMES?" Oui parce que l'auteur aime les acronymes et nous en colle partout. Conseil: prenez des notes, sinon vous serez perdus comme moi.

Pour conclure, j'ai lu quelque part, que "oui mais c'est un bestseller ce livre, qui va être adapté au ciné, il est donc bien." Souvenez-vous que Fifty Shades of Grey aussi.
Lien : http://onceuponatime.ek.la/n..
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Après avoir découvert l'écriture de John Green avec "qui es-tu Alaska?", j'avais envie de découvrir nos étoiles contraires. J'ai pourtant longtemps réprimé cette envie, sujet encore trop sensible pour moi.

J'ai finalement arraché d'un coup le sparadrap et j'ai commencé le livre que j'ai fini bien évidemment en larmes.

Après avoir vu partir plusieurs des miens à cause du cancer, ce livre fait écho à ma plus grande crainte. Celle qui est tapie au fond de mon cerveau et de mon coeur et qui s'insinue de manière insidieuse dans mes pensées.
La peur qu'un de mes gosses soit malade.

"La seule chose qui craint plus que de mourir d'un cancer à seize ans, c'est d'avoir un gosse qui meurt d'un cancer. "

John Green , je ne sais vraiment pas comment il fait, pour être toujours dans la justesse.
Justesse quand il se met en scène une adolescente atteinte d'un cancer et qui est condamnée. Justesse dans ses pensées, dans ses réactions.
Justesse quand il décrit les parents.
Justesse pour parler d'amour entre deux jeunes.

J'ai vraiment été touchée par les personnages des parents que ce soit d'Hazel mais aussi d'Augustus et par le personnage d'Isaac un autre ado malade.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions. Parallèlement, les ado ont conservé leur sens de l'humour et j'ai souvent ri.

J'ai moins apprécié la rencontre avec l'auteur préféré d'Hazel. Même si la littérature est ce qui a rapproché Hazel et Augustus, j'ai trouvé que ç'était trop - dans le sens où l'auteur est un personnage exécrable (pas forcément crédible) et que ça fait encore une autre épreuve à surmonter - et en même temps pas vraiment nécessaire. La rencontre et l'amour entre Hazel et Augustus se suffisent.

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Cet ouvrage sort largement du cadre "roman pour adolescents". Dans ce sens, il m'a fait un peu penser à "L'attrape-coeurs" de Salinger. Mais comparons ce qui est comparable:

Même si, contrairement à Holden Caulfield, Hazel Grace vit dans milieu familial stable et a un langage beaucoup moins familier, j'ai reconnu dans cette héroïne une figure adolescente marquante (comme Caulfield) qui raconte l'histoire tragique de sa vie.

Et elle lutte, malgré un lourd handicap, pour atteindre ses rêves. Elle veut aimer, sortir, voyager pour rencontrer l'autre. Elle suggère qu'elle n'est plus enfermée à cause de sa maladie, car elle a fait une rencontre qui la sauve de l'isolement: Augustus.

Oui, avec ce procédé narratif et la forte personnalité de Hazel, j'ai pensé que Green avait dû s'inspirer de Salinger pour écrire le pendant féminin de Caulfield. Et j'ai cru voir dans le personnage secondaire van Houten, l'écrivain adoré d'une génération et vivant en reclus après son premier et unique succès. Cela fait penser à l'illustre écrivain.

Ou peut-être que non! Mais après tout ce n'est pas grave. Et je ne pense pas non plus que Green a le niveau d'un Salinger.

Il n'en demeure pas moins que j'ai vécu avec intensité le quotidien de cette adolescente qui sait que ses jours sont comptés malgré sa jeunesse.






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