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« de l'irruption du mal dans le quotidien, aucun d'entre nous n'est à l'abri. Il y a une démarcation, un avant et un après. » (p. 179) Entre 1968 et 1985, l'Italie a tremblé devant les crimes atroces perpétrés par le Monstre de Florence. « Seize morts, des couples assassinés pendant leurs ébats amoureux. » (p. 13) Si un suspect a été arrêté, il s'est avéré qu'il n'était pas le coupable. Ainsi, le Monstre n'a jamais été appréhendé par les forces de l'ordre. Trente ans plus tard, quand de nouveaux meurtres tout aussi cruels sont accomplis, la ville tremble à nouveau. « Florence est une ville merveilleuse. Ici plus qu'ailleurs, le sang a coulé avec magnificence. Savez-vous que c'est là que les premières sociétés secrètes italiennes ont vu le jour ? » (p. 61) Jacopo D'Orto, le capitaine des carabiniers, reprend l'enquête et soupçonne rapidement Miles Lemoine, professeur d'histoire américaine au comportement d'autant plus suspect que sa fille a disparu. Parallèlement, on découvre l'existence d'un groupe au rituel secret, entièrement dévoué à la Vierge Noire. Et on cherche le lien entre un tableau de Botticelli, une chanson des Beatles et un tristement célèbre tueur en série américain.

Les narrateurs changent à chaque chapitre. La voix du capitaine se confond avec celle du professeur, avec celles des nombreuses victimes et celle du tueur, qui se surnomme Légion. « Qui suis-je ? Mon nom change pour les siècles des siècles. Mais toujours on m'appelle Légion. » (p. 62) Avec cette référence biblique, le tueur signifie que son visage est multiple et qu'il est impossible à arrêter parce que, toujours et partout, de nouveaux monstres se lèveront pour faire couler le sang. « le mal se cachait dans les plis du réel, attendant tranquillement son heure. L'heure a sonné. le massacre peut commencer. » (p. 319) J'ai ressenti une grande compassion pour Miles Lemoine, ce veuf tourmenté qui craint tellement qu'il arrive malheur à sa fille. Brisé par la mort de son épouse, hanté par un passé violent, Miles est un personnage ambigu fascinant et émouvant. « Revenir de chez les morts n'est pas la même chose qu'être vivant. » (p. 84)

Il y a quelques années, j'avais lu Étoiles : ce roman de Simonetta Greggio m'avait laissé une impression plutôt négative. Rien de tel avec Black Messie. Pourtant, les thrillers sur fond de complot et de religion ne sont pas ma tasse de thé. Mais ce roman est très difficile à lâcher. C'est autant le fait de la construction qui tient en haleine que du style qui est précis, voire cinglant, tout en étant extrêmement visuel et cinématographique. « Une rose sortit de la bouche de la crucifiée et roula aux pieds de Jacopo, qui se pencha pour la ramasser. Il n'en fit rien. Il attendit que ses larmes cessent, accroupi près de la morte, main tendue vers la fleur flétrie. » (p. 15) Ne cherchez pas de ressemblance avec Da Vinci Code, le roman de Simonetta Greggio est bien plus subtil et bien plus glaçant. Et qu'on se le dise, « Tout est abject aux yeux des abjects. » (p. 24)
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Greggio Simonetta
Black Messie
Au départ on s'attend à un policier ou un thriller, on est un peu dérouté. Chaque chapitre est nommé par des personnages totalement différents, Miles, Légion, H.S., Jacopo. Que vont-ils faire ensemble ?
Pourtant dans la très jolie Toscane et surtout Florence, cet endroit si charmant que tant de touristes aiment, ces paysages magnifiques, que pourrait-il se passer ?
Une série de meurtre sanglants, horribles s'y déroulent, des couples souvent, ce n'est pas horrible, c'est pis. Les tortures de l'inquisition ne sont rien à côté de cela.
Nous sommes actuellement et étrangement, ils ressemblent à d'autres qui se sont passés entre 1968 et 1985, à l'époque, pas d'Adn, pas de service RIS, alors, pourquoi cela recommence ?
Qui est donc ou qui sont-ils ceux qui poursuivre cette macabre série ?
Celui qui à l'époque avait été soupçonné est mort depuis bien longtemps. A l'époque on l'appelait « le monstre », qui est le suivant ?
Cette histoire a inspiré le film « le silence des agneaux », vous comprendrez le côté terriblement macabre de cette histoire .
Jacopo d'Orto, capitaine des carabiniers, presque à la retraite, va tenter de mener l'enquête. Il va trouver Miles un professeur américain venu enseigner à Florence, énigmatique. Mais sa fille de 17 va disparaitre, et ce professeur a aussi des démons qui le rongent.
Ce capitaine va chercher, fouiller, il s'avance dans ces mystères italiens vieux de la renaissance, des références au superbe tableau de Botticelli, car si l'on le regarde bien, (il y a tout un chapitre), on peut interpréter chaque parcelle de ce tableau. il va de soit que l'histoire ici, ne sera pas contée sinon le livre n'aurait plus d'intérêt
Ce livre est donc basé sur une histoire vraie (références fin de ce petit récit), mais l'auteure, y met sa touche tout à fait personnelle, et nous fait voir, si l'on veut bien entendu, en y regardant de plus près, certaines facettes de la société.
Par contre, un avis petit personnel, les style est très cru, à la limite du vulgaire par moments, les descriptions sont à faire vomir, et par contre certains chapitre montre la beauté de la Toscane, à un tel point que si l'on a vu des images, ou si l'on y est allé, on voit le paysage.
Petit extrait du livre :
(En le lisant, c'est l'énigme, c'est là qu'il faut voir ce que l'auteur outre le roman en lui-même veut nous faire comprendre)
« Depuis toujours nous pourvoyons. Nous nous perpétuons dans la dégradation des idéaux et dans l'aveuglement consenti. Ne pas intervenir, c'est dans l'ascension vers les hautes sphères et vous voilà complice. J'en sais quelque chose, toute ma vie aura été un long apprentissage du mal. Pour lequel il faut du sérieux, des principes et de la profondeur. le pourcentage de saints sur cette terre est exactement le même que celui des grands criminels. Une intelligence hors norme, de la constance, de la détermination et une vision ample du monde sont les qualités requises pour intégrer ces partis extrêmes. On vous l'aura dit et répété, vous êtes « des brebis au milieu des loups. Soyez prudents comme les serpents et simples comme les colombes », mais que faites-vous de vos Ecritures ? Vous n'êtes que nos proies, distraites par des querelles de territoire, des chicanes de brins d'herbe, tandis que nous planons, prélevant notre dîme parmi vous selon nos besoins.
Qui suis-je ? Mon nom change pour le ou les siècles. Mais toujours : on m'appelle LEGION »
Addendum … pour celui que cela intéresserait et connaître l'histoire vraie du Monstre, un site détaille au fil des années avec photos à l'appui, de toute cette histoire…..users.skynet.be : dossiers criminels : le monstre de Florence : la plus grande affaire criminelle italienne et bien sûr wikipedia

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Il m'a fallu du courage pour aller au bout du roman de Simonetta Greggio Black Messie. J'avais lu d'elle Les Nouveaux monstres et cela avait été une lecture agréable autour de ces hommes politiques et de pouvoir d'Italie.
Black Messie est un livre monstrueux dans l'acceptation littérale du mot.
Simonetta Greggio prend comme décor de son roman Florence, dans laquelle un serial killer tue ( le mot est gentil ) filles et garçons. Ces meurtres ressemblent étrangement aux meurtres de 7 jeunes couples dans les collines de Toscane entre 1968 et 1985.
Le meurtrier appelé le monstre de Florence n'a jamais été arrêté. Serait il lui qui serait de retour 30 ans après .
Pour son enquête, Simonetta Greggio s'appuie sur le caporal Jacopo d'Orto, sur Miles professeur de littérature américaine, sur Indiana la fille de Miles, sur Nonnie, Nino, Légion ou encore HS. L'enquête et la poursuite du meurtrier est vu au travers de ces personnages avec leur point de vue.
Cela devient vite confus car à ces personnages s'ajoute la CIA, les sociétés secrètes comme les Croix Rouges, un peu de Renaissance , l'album blanc des Beatles ou encore l'assassinat de Sharon Stone par Charles Manson.
Bien évidemment les meurtres peuvent être qualifiés de gore, sexuel, satanique etc....
Voilà un roman d'une grande confusion sans colonne vertébrale et pataugeant dans une violence effrénée.
Cela flatte-t-il le morbide , le voyeurisme, notre côté obscur.
Je fuis.
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« As tu déjà tué quelqu'un ? Ton chef, ta femme ou son amant, ton banquier. Ton père. Ta mère. Jalousie, revanche, humiliation. Profit. Colère. Passion. L'alcool, le sexe, la guerre. Peut-être en as-tu envie, et tu ne l'as pas -encore- fait . Mais est-ce que tu as compris ? Est ce que tu as vraiment compris ? La seule, l'unique raison pour laquelle on tue, c'est pour ne pas mourir soi-même. »


Pendant presque 20 ans, un malfrat sévit à Florence et est à l'origine de la disparition d'une quinzaine de victimes. Ses proies potentielles ? Des couples en plein ébats amoureux aveuglés par leur passion. Fondé sur les faits historiques réels, le roman nous invite à renouer avec la Florence des années 60 à 80, là où les premières sectes italiennes ont vu le jour, notamment cet étrange groupe consacré à la vénération de la Vierge noire. Récit déroutant à plusieurs voix melant les pensées du capitaine, des victimes, d'un étrange professeur et du tueur en série, présenté sous le surnom de « Légion ». Thriller additionnant complots religieux et obscurantisme, nous sommes entraîné dans les bas fonds mystiques de la ville italienne. La volonté de l'auteur de greffer tout un pan de l'histoire de l'art propre à Florence dans ta trame même de l'intrigue est louable cependant cette intention aurait pu être davantage exploitée selon mon propre avis. Bien heureusement l'intrigue est savamment construite et la plume de l'auteur, saccadée et intrusive correspond parfaitement à l'aura que devait dégager cette histoire.  
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Après avoir lu, et avoir été déçue, par "Étoiles" et "Les mains nues" j'avais dit plus jamais du Simonetta Greggio.
Comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'ai décidé de laisser une ultime chance à cette auteur avec son nouveau roman, une enquête policière sur fond de meurtres sanglants à Florence (Florence, ah Florence !).
Et le miracle a eu lieu !
Quand Simonetta Greggio décide de se lancer dans le policier ça lui réussit !

Ce roman avait déjà deux atouts pour me plaire : en premier la couverture, un détail du "Printemps" de Botticelli ; en deuxième le lieu de l'action : Florence, une ville que j'aime énormément.
Mais ici, il n'est point question de Florence la magnifique mais plutôt de Florence la maléfique : "Une ville à rhizomes, comme le mal qui renaissait régulièrement de ses entrailles. Mais une ville qui avait imposé la langue Toscane à l'Italie entière.".
En matière de mal, il est question de l'affaire du Monstre de Florence, une série de sept double meurtres ayant eu lieu entre 1968 et 1985 et dont le ou les meurtrier(s) restent inconnu(s) à ce jour.
A noter que le Monstre de Florence a inspiré le personnage d'Hannibal Lecter créé par Thomas Harris.
Mais l'histoire se situe à notre époque et une série de doubles meurtres vient rappeler à tous celle du Monstre de Florence.
Le Monstre est-il revenu ou bien est-ce un imitateur ?
Pour mener l'enquête, Simonetta Greggio met en scène le capitaine des carabiniers Jacopo d'Orto, un homme honnête qui n'a pas eu la carrière qu'il méritait et qui aujourd'hui est proche de la retraite.
Et puis elle entrecoupe l'enquête par des chapitres consacrés à un professeur d'histoire américaine au lourd passé dont la fille adolescente vient de disparaître (fugue ou enlèvement ?), ou encore par les confessions du mystérieux Légion.
Simonetta Greggio a su créer des personnages forts à la psychologie très fouillée, son Jacopo est attachant par son honnêteté, sa droiture, sa volonté d'enquêter et de faire éclater la vérité au grand jour ; quant à son professeur Américain il traîne derrière lui un lourd passé dont l'écho résonne encore aujourd'hui.
Les personnages masculins sont particulièrement bien mis en avant, j'ai également beaucoup apprécié le personnage féminin secondaire de la médecin/biologiste légiste.
Simonetta Greggio m'avait auparavant déçue avec son style à l'eau de rose, ici il n'en est plus question car elle a recours à un langage cru et n'hésite pas à décrire, et à détailler, des scènes bien gores.
Elle a osé et cela lui a réussi à merveille.
Je ne reprocherai qu'une chose à ce roman c'est sa fin un peu bâclée car trop rapide, quelques questions restent sans réponse, le tout est expédié en quelques phrases et cela a légèrement terni ma bonne impression d'ensemble.
A moins que l'auteur n'ait en tête de réutiliser les personnages dans une autre enquête.
Je suis aussi mitigée sur l'explication donnée au comportement du tueur, en lien avec Charles Manson - qui décidément a suscité l'intérêt chez les écrivains en cette rentrée - et l'assassinat de Sharon Tate.
C'est la seule grosse ficelle dans ce roman qui m'a laissée sceptique.
Je parlais auparavant de la couverture que je trouvais très belle, sachez également qu'elle est très bien choisie mais pour cela il vous faudra lire ce roman, tout comme pour savoir le lien qu'il y a entre l'enquête et une chanson des Beatles.

"Black Messie" est un très bon thriller mené de main de maître par Simonetta Greggio qui m'a permis de me réconcilier avec cette auteur, comme quoi j'ai eu raison de lui laisser une dernière chance.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Simonetta Greggio s'est essayé à écrire un thriller glauque et sanglant. le résultat m'a laissé sur ma fin : sur le plan du thriller à proprement parler, l'intrigue ne m'a pas vraiment captivé. Sur le plan littéraire, en revanche, on retrouve des effets de langue, des tournures, une façon de raconter et de partager les émotions des personnages propres à une grande écrivaine. Un exercice de style, un roman "entre deux chaises" pas complètement convaincant et pourtant, méritant d'être lu.
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Le monstre est de retour.
Le célèbre tueur qui avait terrorisé Florence dans les années 80 s'en prenant aux jeunes couples dans la campagne toscane. Il vient de frapper à nouveau. Les carabiniers sont sur les dents, tremblant de peur et d'appréhension. le vieux capitaine Jacopo D'Orto mène son ultime investigation avant la retraite. Il avait déjà travaillé sur le Monstre à l'époque. La traque effrénée reprend mais des doutes subsistent : le modus operandi a évolué et le Monstre doit être bien trop vieux pour mener de telles chasses à l'homme. Est-ce un imitateur ? Un héritier qui aurait repris le flambeau ?
Alternant les points de vues, du Capitaine au jeune carabinier Nino, d'un professeur américain au passé trouble, des futures victimes et bien-sûr du tueur. de sa psychologie et de son « oeuvre » se croyant volontairement sacrée et salvatrice devant la décrépitude et la corruption de la ville. Florence la Magnifique, siège des Médicis et de la Renaissance italienne.
La couverture, détail du célèbre tableau de Botticelli Primavera (Le Printemps) fait écho au roman. Les nymphes sont les jeunes filles en fleur victimes du Monstre. Tout ça n'est pas sans rappeler les diverses adaptations sur grand et petit écran mettant en scène le docteur Hannibal Lecter, amateur d'art et de chianti. Les méthodes se ressemblent et l'esthétique aussi.
Venez plonger dans cette enquête où personne n'en sortira indemne et où les apparences sont souvent trompeuses.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux Editions Stock qui m'ont permis de découvrir ce roman qui avait particulièrement attiré ma curiosité, roman nous contant la traque à Florence d'un tueur de couples, en alternant les points de vue des enquêteurs, d'un professeur et du tueur.
Malheureusement, je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à réellement entrer dans l'histoire et à m'intéresser aux personnages.
Certes l'écriture est d'une très grand qualité, tranchante, épurée, et son rythme saccadé traduit parfaitement le manque total d'humanité du tueur, ses obsessions, sa folie pure. Mais elle fait du roman un vrai bloc de froideur et de noirceur, dans lequel on doute de tout et de tous, sans jamais vraiment s'attacher à quiconque, ni chercher à comprendre qui que ce soit. Seule exception : l'enquêteur principal, qui confronté au pire de l'humanité, se raccroche autant qu'il peut à l'amour absolu qu'il porte à ses filles.
Par ailleurs le personnage du professeur m'a posé problème, : j'ai en effet eu du mal à l'intégrer dans le récit, sans jamais vraiment comprendre ce qu'il faisait là et apportait réellement ; par moment je me suis même perdue dans l'histoire secondaire (le décès de sa femme il y a des années) sans trop en saisir la fin.
Par contre, la description de Florence en filigrane tout au long du roman est tout simplement magnifique : une Florence noire, brutale, mais malgré tout somptueuse, intemporelle, magique. Une Florence qui vous donne envie d'y passer des jours à flâner dans ses rues, ses musées.
Bref, un avis très en demi-teinte finalement, avec tout de même une bonne part de déception, malgré la beauté de l'écriture.

Lien : http://desmotssurunepage.ekl..
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En Italie, des meurtres sont commis selon le modèle de crimes perpétrés près de quarante ans auparavant. S'agit-il du même coupable, jamais arrêté, ou s'agit-il de copieurs ? le capitaine Jacopo D'Orto, cinquante-six ans, va devoir répondre à cette question.
Le livre est construit selon une suite de courts chapitres. le narrateur de chaque chapitre change à tour de rôle et l'on passe d'un des personnages du roman à un autre.
J'ai trouvé ce roman inutilement violent. J'ai l'impression que cette violence ne sert qu'à cacher un manque de consistance, d'intrigue et de fil conducteur.
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Simonetta Greggio change de registre ! Après les deux tomes de Dolce vita et des Nouveaux monstres qui évoquaient les années de plomb en Italie, elle flirte avec le polar et revient sur "le monstre de Florence", une affaire de meurtres qui a secoué l'Italie et qui n'a jamais été vraiment résolue ! le tueur en série a d'ailleurs inspiré le personnage d'Hannibal Lecter...
(pour une vue sur cette série de meurtres, voir ici )

De 1968 à 1985, il tue huit fois, en suivant un rituel quasi immuable : il surprend des amoureux en pleins ébats dans leur véhicule et sa cruauté semble sans limites : les corps des femmes sont retrouvés atrocement mutilés. l''enquête elle-même devient monstrueuse : 56000 pages de dossier, des dizaines de milliers de personnes interrogées, des procès retentissants, trois hommes arrêtés, condamnés à de lourdes peines.
Narration un brin déroutante quand les mots s'étalent en logorrhée, intrigue parfois téléguidée (que vient faire Charles Manson dans cette affaire ?), et même si j'ai eu la sensation d'être un peu passée à côté, ce roman se lit pourtant d'une traite.
Les personnages, Jacopo le flic, Miles le prof de littérature, Indie sa fille, sont habilement travaillés et permettent de s'attacher à l'histoire qui flirte avec l'ésotérique et les sociétés secrètes. La conclusion de l'affaire toutefois est un peu facile, l'alternance de point de vue narratifs tentant d'expliquer ce qui s'est passé sans que cela soit réellement convaincant et crédible.
Mais il y a Florence, la ville, en points de suspension, dans sa splendeur et sa décadence !..
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