En mai, fais ce qu'il te plaît. Le préfet de police de mai 68 parle

Il n'est pas courant de pouvoir se faire une opinion moins subjective en ayant la chance de connaître les deux côtés d'un même événement.
Bien que j'aie tendance à ne retenir que les événements que j'ai vécus, je dois admettre que la version du préfet de police m' a apporté quelques motifs pour comprendre les raisons qui ont permis d'éviter un bain de sang, même dans les manifestations les plus violentes.

Maurice Grimaud s'est éteint le 16 juillet 2009 à l'âge de 95 ans.

Son nom restera définitivement associé à Mai 68 car il était, à l'époque, le Préfet de Police de Paris.

Il y a une vingtaine d'années, j'ai lu son ouvrage « En mai, fais ce qu'il te plait » paru aux Éditions Stock en 1977.

J'en ai gardé l'image d'un Préfet de Police cherchant à éviter les violences, négociant autant que faire ce peut. J'avais découvert également les tactiques employées par les forces de l'ordre pour freiner les manifestations et les emplois différenciés des C.R.S et des gendarmes mobiles.

Je le relirai prochainement pour faire un commentaire plus exhaustif.

Juste pour vous donner envie, son ouvrage commençait ainsi:

« le 3 mai 1968 était un vendredi. Quand me réveillèrent, dans la chambre bleue de la préfecture, les cloches voisines de Notre-Dame, je devinai entre les persiennes des contrevents la limpide candeur du ciel matinal sur Paris… »
Lien : http://www.bir-hacheim.com/m..