Jorinde et Joringel (également traduit en français Yorinde et Yoringue) est un court conte dont le déroulement final et la moralité sont assez différents de la moyenne.
Les deux protagonistes forment un jeune couple de fiancés, promis à un bel avenir dans le mariage. Mais, non loin d'où ils vivent, en un vieux château logé au creux d'une épaisse forêt vit une sorcière surpuissante.
Celle-ci est capable de se métamorphoser en n'importe quelle créature et semble jouir de pouvoirs qui feraient frémir Dark Vador en personne. En effet, elle est capable de générer une sorte de mur de sécurité invisible à une centaine de pas du château qui, sitôt franchi, immobilise indéfiniment tout contrevenant.
Seule une action de la sorcière peut libérer quelqu'un qui se retrouve ainsi figé. Mais ce n'est pas tout. Cette sorcière a un hobby. Elle collectionne les jeunes filles vierge au-dessus de tout soupçon. Dès qu'il s'en présente une à proximité de son antre, elle la métamorphose en oiseau chanteur et la glisse dans une corbeille.
Elle en possède de pleines salles dans son château. Sept mille au bas mot nous dit-on. Vous devinez sans peine ce qui risque de se produire pour
Jorinde et Joringel. Comment pourront-ils s'en sortir ? Si tant est qu'ils le puissent…
Quelle arme, quel antidote pourrait-être assez puissant pour conjurer les sortilèges de cette abominable sorcière ? Je vous laisse, bien évidemment, le soin de le découvrir par vous-même.
Un conte que j'ai trouvé intéressant car assez original quant au procédé de désenchantement mais pas captivant. Cependant, rappelez-vous qu'il ne s'agit que d'un avis, sorte minuscule oiseau chanteur enfermé dans une boîte, c'est-à-dire, bien peu de chose.