Marc Grinzstajn est éditeur , il est l'auteur d'un premier roman A l'anglaise et surtout c'est ce qui nous intéresse dans ce roman autobiographique, il est maniaco dépressif , ce qui s'appelle actuellement bipolaire , il est sujet à des crises de mélancolie importantes ,les traitements par médicaments sont quasi sans effets , les psychiatres voient en lui le candidat idéal pour la sismothérapie, les chocs électriques , ces fameux chocs qui donnent le titre de ce roman .
L'auteur depuis ces chocs à répétition qui lui ont tout de même sauvé la vie au dire des psychiatres, a des pertes de mémoire importantes.
Dans les premières pages , il arrive à nous présenter de façon cocasse , le parcours du combattant de l'amnésique , pas facile de survivre dans notre société numérique , avec ses codes pin , puk , mots de passe et autres chausses trappes pour les malheureux qui perdent ou ont perdu définitivement la mémoire .
C'est la partie qui m'a le plus plu , par après il y de nombreuses pages plus techniques ou encore d'autres où l'auteur part dans des digressions .
Il évoque ainsi ses conversations avec les psychiatres , sa vie amoureuse , ses états d'âme mais également l'histoire de la sismothérapie, des débuts de la psychiatrie moderne .
Cela rend le récit peu fluide , je pense mais ce n'est que mon avis qu'il aura du être élagué .
Malgré tout j'ai apprécié ce livre très humain , très humble , un ton décalé , plein d'humour .
Ce livre donne envie de rencontrer l’auteur .
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Amnésique après six mois d’internement psychiatrique et d’électrochocs, l’éditeur se fait écrivain pour recouvrer la mémoire. Sans ménagement.
Lire la critique sur le site : LeMonde
C’est bouleversant de voir cet homme sans bagages se relever, pratiquer un humour noir pour réviser sa propre histoire et celle de la psychiatrie, tout en inventant un genre nouveau, à mi-chemin de la confession, du factum, de l’étude clinique, du stand-up et du guide de survie.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
J’ai eu peur de rester amnésique et peur de cesser de l’être .
J’ai souvent tremblé de retrouver la mémoire .
Car je ne voulais pas écrire de faux mémoires de sans mémoire .