A neuf heures, arrivent le gros de l'armée et la cohue qui se traîne à sa suite. Comme on est sans nouvelles de l'armée républicaine, la plupart des combattants s'arrêtent aux abords immédiats de la ville.
Savenay se trouve alors totalement investi par la horde des femmes, des enfants, des malades et des blessés et livré à un pillage. Les malheureux cherchent du pain, de la charpie, s'étendent sous les hangars, dans les demeures évacuées, pour se reposer et se soigner.
Le souvenir est le soleil des morts.