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Gosse, Tony se faisait régulièrement tapé dessus par ses camarades de classe. Il n'a jamais bronché et a encaissé les coups. Sa mère, avec qui il vit, ne remarquait même pas les bleus, trop occupée à user de son corps et tremper dans de sales combines. Jusqu'au jour où son oncle l'a mis sur un ring. Ses journées étaient rythmées par les entraînements et le boulot dans le garage de celui-ci. Malgré la cité dans laquelle il vit et son meilleur ami Moussa qui passe ses journées à dealer, il n'a jamais trempé dans les combines. Et cela a payé puisqu'il est aujourd'hui à la veille de son premier combat en tant que pro. Mais, un jour, il rentre chez lui et tombe sur deux dealers en train de tabasser sa mère. Il les fait déguerpir mais cela ne les empêche pas de revenir et cette fois, elle finira à l'hôpital. Tony ne pense qu'à se venger. Pour ce faire, il contacte Miguel, un homme de main qui l'avait repéré lors de son combat pro. Celui-ci accepte de l'aider mais c'est donnant-donnant. le jeune homme ne se doute pas alors de la spirale dans laquelle il vient de tomber...

Sur le ring, Jérémie Guez a mené le combat: uppercut, coup droit, feinte puis pas de côté, coup gauche et verrouillage. le lecteur a eu beau contre-attaquer ou se défendre, il se retrouve dans les cordes. Gong de fin de match.
"La banlieue, c'est morose" dixit un certain je ne sais plus qui... Ici, on ne déroge pas à l'adage: drogue, deals , violence, pauvreté et débrouilles en tout genre. Au milieu de ce K.O, il y a la boxe, seul moyen pour ce gamin de s'en sortir. A condition de savoir s'entourer...
L'auteur livre un roman noir et percutant où les combattants aux caractères bien trempés s'affirment et se révèlent au fil des pages.
La construction du jeu est menée tambour battant: de courtes phrases enlevées, des descriptions minutieuses, un climat de tension palpable et un rythme saccadé.
La fin du match surprenante finira par nous assommer.

Balancé dans les cordes... je déclare forfait...
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Il fait dans l'amer, Guez.
Le quotidien poisseux qui vous colle à la peau comme une fatalité.

Tony, un petit gars de la cité, est boxeur et plutôt bon dans sa catégorie.
Son entourage ? Un oncle garagiste qu'il seconde et une mère plutôt généreuse de ses faveurs lorsqu'il s'agit de gagner un peu de blé facile. Et puis il y a son pote Moussa, dealer à qui il assure régulièrement ne jamais vouloir ressembler. Son oxygène, sa bouée de secours, c'est le pugilat.
Le problème, c'est que c'est un sanguin, un rancunier le Tony. Une mère amochée par l'un de ses nombreux michetons et le voilà à implorer le parrain local de laver violemment cet affront. Il est puissant Miguel. Terrifiant, imposant mais surtout à des années lumière du concept de gratuité. C'est donnant-donnant et le prix à payer se règle généralement dans le sang.
La vie de Tony était merdique mais c'était la sienne. Elle ne lui appartient plus désormais...

Prix SNCF du polar 2013. Effectivement, comme un méchant sentiment d'avoir prix un TGV dans la tronche !
200 pages hallucinantes de tension dressant le portrait d'une banlieue déifiant la violence. Celle de la misère, de la drogue, d'un quotidien qui vous dévore un peu plus chaque jour que le Diable fait.
Guez n'est pas le genre de combattant à pratiquer l'attentisme. Crochets, uppercuts, directs, la leçon est totale, le KO final inexorable. Et n'espérez pas être sauvé par le gong, le calvaire se subit en apnée jusqu'à l'anéantissement prophétisé.
Vous connaissez l'histoire du gars chutant d'un immeuble et qui se dit à chaque étage : jusqu'ici, tout va bien, jusqu'ici, tout va bien...
Ce gars, c'est Tony. Pyromane de sa vie qu'il va consumer bien avant l'heure.

Incontournable !
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Tony habite une cité d'Aubervilliers, et, grâce à la boxe et avec l'aide de son oncle et de son coach, il essaie de se tenir à l'écart des racailles de son quartier. Malheureusement, il n'en va pas de même de sa mère, qui collectionne les amants, souvent des hommes infréquentables, et se retrouve dans de nombreuses embrouilles. Un jour, elle est violemment frappée par l'un d'eux et se retrouve à l'hôpital. Tony va chercher à la venger, et c'est le début d'un engrenage. ● Ce livre a eu plusieurs prix du polar, alors que ce n'en est pas un. C'est un roman noir, plongeant dans la misère sociale des cités de Seine-Saint-Denis et d'autres banlieues parisiennes, et son cortège de drogue, de violence et de prostitution. ● Plusieurs articles du code de la vie en cité sont convoqués, comme : « Ça me rappelle que j'ai une dette envers Miguel. Que je la payerai tôt ou tard, et que je serai obligé de faire ce qu'il me dira de faire. le premier jour, je l'imagine me demander de tuer un homme. » ● Les petits font comme les grands, perpétuant une existence gâchée, rendant impossible une sortie de la spirale infernale. Certains personnages regrettent le temps où la voyoucratie répondait à un code de l'honneur. « Maintenant les petits ils n'écoutent que du rap, des types qui leur disent de vendre de la came et de taper des fourgons alors qu'eux n'ont jamais rien fait de leur vie à part sucer des producteurs. Putains de baltringues ! » ● le plus appréciable dans ce livre est sans doute son rythme, créé par des phrases courtes et souvent une absence de transition, y compris typographique (pas de « blanc ») entre les scènes : un montage « cut », préfigurant l'adaptation au cinéma. ● On voit bien que l'auteur recherche (et trouve) une écriture à l'os, sans aucune fioriture, qui convient à son sujet et au format court du roman. ● le personnage de Tony est bien approfondi, celui de Moussa aussi dans une certaine mesure, mais les autres relèvent plutôt de l'utilité narrative et du stéréotype. ● J'ai bien aimé cette remarque : « Certaines personnes souffrent plus que d'autres alors qu'elles vivent des trucs moins graves. » ● Malheureusement, la fin est extrêmement décevante, du niveau d'une rédaction de Sixième, absolument pas à la hauteur du reste.
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Le jeune Tony, coaché par son oncle maternel et tout juste sorti de l'adolescence a été repéré par un entraîneur de boxe et vient de passer professionnel. La boxe est un exutoire qui lui permet de canaliser son agressivité quand on lui jette à la figure que sa mère est un tapin et son père un gitan de passage...Seul Moussa, un petit caïd de quartier, ami d'enfance, le soutient. Lors de son premier combat pro, il tape dans l'oeil de Miguel, un parrain de banlieue qui en échange d'un service, va attirer le jeune homme dans sa toile, sous le regard désapprobateur de son oncle et de son entraîneur...Dès lors Tony va devoir la jouer très fine et sortir les poings pour s'extirper des sales draps dans lesquels on veut le mettre.

Une bonne surprise avec Balancé dans les cordes, un roman court mais efficace, le rythme est soutenu tant sur le plan de l'action que dans le style de Jérémie Guez, un style incisif, une langue de banlieue qui ne sonne pas artificiellement et correspond parfaitement au ton de l'histoire, une histoire de boxe qui dégénère en violences, une histoire de trafics, de parrains et de caïds de cité.
Un bon polar bien rythmé.
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Guitare ou violon ?

Après avoir dévoré « La terre d'ombre » de l'américain Ron Rash, je découvre avec grand plaisir un jeune auteur français dont on m'a largement vanté le talent depuis des années. Jérémie Guez

En reluquant à de nombreuses reprises le titre de ce roman, je m'étais imaginé un livre faisant la part belle aux instruments... à cordes. J'avais juste oublié le mot balancé…

Loin du son des guitares ou autres violons, j'ai dû encaisser en guise de rythmique et de musique les coups de poing dans un sac d'entrainement ou bien dans la poire d'un adversaire.

Si vous voulez découvrir le combat d'une vie, le combat de Tony, je vous invite donc à me suivre en région parisienne, plus précisément dans une salle de boxe de la banlieue d'Aubervilliers.

Passant de la corde à sauter au ring pour étendre son sparring-partner, le jeune et prometteur boxeur s'entraine d'arrache pied et tient la corde pour emporter son premier combat professionnel.

Vivant seul avec sa mère dans une cité, son oncle a pris Tony sous son aile et l'emploie dans son garage afin de lui garantir un revenu suffisant pour survenir à ses besoins.

Mais un jour, Tony va appel à un personnage peu recommandable, un certain Miguel, qui fera basculer à jamais sa vie et celle de sa famille.
Dans un style direct et percutant, ce court roman ne laisse aucun répit au lecteur. Plongé dans l'univers impitoyable des cités, tous les coups sont permis sur la terre Guez…

Jérémie Guez réussit parfaitement à traduire cette violence verbale et physique des cités à travers ses mots qui nous touchent en pleine face. Misère, drogue et prostitution font partie du quotidien de ces habitants de cité et l'auteur nous plonge malgré nous dans ce milieu jusqu'au cou.

Ayant déjà goûté avec bonheur au monde de la boxe dans l'excellent «paradoxe du cerf-volant » et le non moins formidable « La malédiction du gitan », je dois dire que la barre était juchée très haute lorsque j'ai entamé « Balancé dans les cordes ».

Et je dois avouer que Guez s'en tire très bien, surtout dans la première partie du roman que je trouve remarquable pour un auteur de son âge.

Une belle réussite qui donne envie de découvrir d'autres oeuvres du même auteur, histoire de vérifier si Guez possède plusieurs cordes à son arc !
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Banlieue nord, Aubervilliers, le bruit sourd d'une salle de boxe,
Tony a un bon swing sur le ring. Il bouge, il enchaîne les coups sans baisser les yeux.
En passe de devenir boxeur pro, il s'entraîne dur, à l'écart des magouilles de la cité, entouré d'un oncle garagiste qui joue lourdement le rôle de père - et d'une mère fragile qu'il protège.
Un soir, après l'entraînement, il retrouve sa mère salement amochée par des types.
La rage l'emporte...
Il fait appel à Miguel, un caïd du milieu qui l'aide à se venger sous condition.
Et l'engrenage des mauvais coups vont s'enchaîner dans sa vie comme sur le ring.

Jérémie Guez a une écriture qui swingue, qui a le sens du rythme. Il insuffle à ses personnages des répliques cinglantes, courtes, efficaces qui percutent..
On cligne des paupières, on lève la garde (page), on tourne les feuilles comme on saute à la corde et au final on est essoufflé, bouché bée, terrassé par la chute finale
On suit le parcours du jeune Tony un boxeur englué par la mouise, la noirceur sociale qui l'entoure. Il décide de s'en sortir en se mettant la pression.
Mais la la vie n'est pas un ring. le caïd Miguel à la face de non retour, va le lui rappeler, en tête à tête.
L'auteur ne délaisse pas les seconds couteaux bien affûtés comme Assad, le bras droit- à l'ancienne de Miguel et Moussa, le pote de Tony, boxeur amateur et dealer pro.
Mention spéciale à Jean, le frère de Miguel qui boxe en touche.
Quelques clichés des cités.
Mais un roman réussit sous toutes les coutures- à l'arcade.
Même si on s'en sort avec des bleus à l'âme.

Balancé dans les cordes, un poids plume de 188 pages qui frappe très fort dans la catégorie roman noir.
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Une joli découverte avec cette lecture cependant celle-ci n'a pas été un coup de coeur comme a pu être cabossé de Benoit Philippon. Cette lecture est toutefois très particulière et de celle dont l'histoire reste en mémoire nous suivons ici Tony jeune garçon qui est le souffre douleur à l'école. Un jour son oncle l'amène a un cours de boxe et décide de l'inscrire à cette discipline.

Ce que Tony fera et il a même un don pour ce sport, mais tout va déraper le jour ou Tony va trouver sa mère frapper dans son propre appartement, à partir de la Tony va tout faire pour punir la personne responsable de cette situation. Il va faire appel aux mauvaises personnes afin de se venger mais le prix de la vengeance à un prix plutôt élevé.

Un roman noir très rythmé, un style vif, percutant et très actuel ou se mêle le monde des banlieues, de la drogue, de la prostitution. Un auteur à suivre.
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J'avais découvert Jérémie Guez à l'occasion de son dernier roman, le dernier tigre rouge, et j'ai voulu découvrir ses autres romans. En me baladant dans une librairie, je suis tombée sur Balancé dans les cordes. Aussitôt acheté, aussitôt lu. Et ce roman est époustouflant.

Tony est un jeune homme qui vit dans une cité d'Aubervilliers. Il fait de la boxe, et vient de passer pro. Il doit préparer son premier combat. C'est une chance pour lui, il va pouvoir évolué ailleurs, amélioré sa vie. Car sa vie est loin d'être rose. Son père est un gitan qui a mis sa mère en enceinte, puis a déguerpi. Sa mère se prostitue plus ou moins, et fume de l'herbe. Seul son oncle semble s'occuper de lui, tout en lui rappelant qu'il est le fils d'un gitan, et qu'il est un bon à rien.

Un jour, en rentrant de son entrainement, il retrouve sa mère dans un sale état. Etant impulsif, il ne songe qu'à une chose: se venger.
Le destin fait qu'il va rencontrer des gens peu fréquentable, et sa vie va s'en retrouver modifier à tout jamais.

Un roman noir, intense, qui nous plonge dans le monde de la boxe et dans l'ambiance des quartiers populaires du nord de la capitale. C'est dur et criant de vérité. L'auteur a soigné la psychologie de ses personnages, la description du quotidien. Jérémie Guez est un grand auteur qui, au fil de ses publications, commence à se faire connaître. A découvrir absolument.

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Ce roman traite de l'itinéraire d'un jeune banlieusard, qui grâce au sport était promis à un avenir des plus grands. Enfance difficile, pressions, tentation de l'argent facile, Tony aurait pu basculer dans le trafic de drogue comme un de ses amis d'enfance mais il a persévéré tel un outsider qui s'accroche à ses gants pour arracher une victoire par KO...une victoire sur cette fatalité.

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C'est un grand "m'ouais", qui ressort de cette lecture. Balancé dans les cordes est un tout petit roman de moins de 200 pages, qui a été finaliste du Prix SNCF du Polar, et qui a été apprécié et vanté par toutes les personnes l'ayant lu. le thème assez noir de la boxe (il faut dire aussi que l'inverse aurait été étrange), m'a attiré ; il faut dire que ce livre n'est pas le premier que je lis traitant de ce sport... j'ai voulu voir de quelle façon ce nouvel auteur allait faire tourner cette histoire.

Sans surprise, l'atmosphère retrouvée dans ce livre est telle que tous les stéréotypes l'imaginent. Un monde obscur, noir à l'extrême, violent, des hommes qui se battent pour se battre, ou seulement pour s'oublier. Une cité, des immigrés, des racailles, la pauvreté, et l'envie de s'en sortir pour montrer la possibilité de s'en sortir. Jusque là, nous pouvons retrouver toutes ces informations dans la plupart des romans traitant de boxe, comme par exemple celui de François Prunier, dans Mise au poing. Je ne critique en rien cela, car le milieu de la boxe est généralement décrit et imaginé de la même façon que le font ces deux auteurs.

Ce qui m'a assez perturbé, c'est le manque d'action sur le ring. J'ai eu l'impression de voir beaucoup plus notre protagoniste dans son environnement, entouré de ses problèmes que sur un ring de boxe en train de pratiquer ledit sport. Dans un même temps, notre jeune Tony nous explique brièvement les bienfaits que la boxe lui a apporté dans sa vie, en faisant de légères comparaisons entre sa vie passée, et celle présente. Même si les transformations au niveau du respect de l'homme lui-même se voient suffisamment, la boxe ne lui a pas enseigné grand-chose... si ce n'est le moyen de pouvoir se battre.

Tony est très mystérieux. Il se dégage de sa personne une face cachée, qui intrigue grandement le lecteur. Il parle peu, souvent pour dire des bêtises, hors, nous savons, dans le fond, qu'il est doté d'une intelligence supérieure aux autres habitants de sa cité. Il reste humble, normal aux yeux de tous, ne cherche pas à se mettre en avant, à montrer qu'il est au dessus de tous... et pour ça, je l'ai trouvé très digne. On peut percevoir également une part de ses sentiments (comme quoi, il en a !) quand il rencontre cette jeune Clara à la sortie d'une boîte de nuit... on peut également voir qu'il est très fidèle en amitié, solitaire, et sympathique envers tout, et qu'il est prêt à risquer sa vie pour quiconque l'aime suffisamment assez. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché à son personnage, je suis resté en dehors, telle une observatrice venue épier ses moindres faits et gestes.

Après, l'intrigue que développe Jérémie Guez a de quoi faire frémir. Déjà que tout le roman est sombre, l'histoire malsaine que notre auteur va raconter va rajouter d'autant plus de peur et de frayeur au lecteur.

On a l'habitude de voir les bandes des cités dans un cadre extérieur aux leurs. Alors qu'ici, Jérémie Guez nous plonge en plein milieu, au coeur de dealer, de trafiquants de drogue, d'ébréchés, d'SDF, de tueurs, sans doute, de voleurs, et de pleins d'autres hommes tout aussi voyous que ceux cités précédemment.
On va s'intéresser plus particulièrement à un drôle de trafiquants, dont on ne connaît pas très bien le rôle, mais envers qui l'on sait, de part la rage qui découle de ses pores, qu'il est quelqu'un de très important dans ce milieu. S'ensuit beaucoup d'actions, avec des événements tout aussi frappants et violents les uns que les autres.

Aucune pointe d'espoir ne transparaît à travers les lignes de ce roman noir. Bien au contraire, le mal va crescendo, et ne cesse de s'intensifier.

Balancé dans les cordes est un livre très très très très sombre, à ne pas mettre entre les mains de tous. Son histoire est tout de même poignante, elle ne peut qu'attrister le lecteur, qui est, lui, témoin des violences et du malheur du jeune homme et de sa cité.
J'ai bien aimé l'histoire générale, mais je l'aurais encore plus appréciée si elle était plus étoffée.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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