Avant tout ... remercier Micheline sans qui jamais ce livre ne me serait passé dans les mains ... une écriture fragile, inélégante mais qui traduit une volonté de possession .. un jour ce livre à appartenu à Micheline.
Les couvertures jaunes des éditions du Masque m'ont toujours fascinée... au hasard d'un marché aux livres d'occasions, ce titre a changé de propriétaire. Pour la petite Histoire il va rejoindre mes étagères à la lettre G comme Michel Guibert, sans que je rajoute mon prénom, je n'envisage pas pour l'instant de le prêter !
Une bonne surprise, une Histoire simple avec Rome comme décor.
Au centre de l'intrigue une vieille femme qui règne sur son petit monde comme une impératrice.
Les hommes qui l'entourent la respecte et profite chacun de ses bontés.
Le piano de Liszt trône au milieu du décor d'un autre siècle.
Les femmes qui gravitent autour de tout ce petit monde sont intéressées, très intéressés rien n'est laisser au hasard.
Le style est digne de la belle époque, un vocabulaire courtois, des phrases élancées, roman de gare peut être mais un roman élégant.
La construction du livre est originale, les héros se succèdent pour nous raconter l'histoire chacun leur tour, ils se partagent les feux de la rampe, jusqu'à l'épilogue partagé lui aussi pour ne pas léser quiconque.
Un petit livre de rien du tout, qui nous tient en haleine et arrive à nous surprendre en douceur, toujours avec beaucoup d'élégance !
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Je n'ai jamais porté grande attention à ce qu'on appelle la valeur prémonitoire des rêves, plus enclin à considérer, avec les gens raisonnables, que la couleur de nos songes dépend plus du potage que nous avons avalé le soir que du destin qui nous attend.