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EAN : 9791097570521
334 pages
Marathon Editions (01/04/2020)
4.1/5   25 notes
Résumé :
De retour d’excursion dans le nord de la Thaïlande, David Petit rentre à l’ambassade de France où il travaille.
Spectateur d’un meurtre, il en devient à la fois témoin et suspect.
Effectivement, pourquoi la victime avait-elle une photo de lui dans son téléphone ?
Mêlé de près à l’enquête, David va tout tenter pour le découvrir, au risque de sa vie.
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman policier dans l'Asie du Sud-est. On se balade (façon de parler : pour les héros ce n'a rien d'une balade de santé) entre Thaïlande, Hongkong, Macao et l'ambiance est tout à fait conforme à ce qu'on pouvait attendre. Et j'écoute « Macao » tout en écrivant ce billet (je suis sûre que Pat Jukebox sait mettre des notes sur ce titre)

David, jeune attaché culturel à l'ambassade de France va se trouver embarqué dans une aventure incroyable pour lui, où il sera à la fois suspect, enquêteur, cible et récipiendaire de secrets, où il séjournera à la fois dans une cellule et dans les plus grands palaces, où il croisera de belles femmes et de mystérieux mafieux.
Qui est derrière l'assassinat à l'ambassade, qui manipule l'enquête ? Pas facile d'y voir clair dans ces pays où la corruption est omniprésente, où les mafias collaborent avec les gouvernements. L'auteur montre très bien cet aspect et combien ces relations sont complexes et quasiment inévitables.
Le roman nous entraine avec David dans une suite de rebondissements, qui maintient l'intérêt du lecteur, tout en lui faisant découvrir en parallèle les paysages et les cités traversés. J'ai beaucoup aimé cet aspect « touristique ». On est immergé dans l'ambiance

Un roman donc haletant, bourré d'actions, dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Mais l'enquête souffre un peu à mon avis de cette accumulation. Mes goûts me portent plus vers des policiers avec plus de réflexion, où cela va moins vite, mais où paradoxalement je ressens plus la tension. Ici, je n'ai jamais eu le temps de ressentir de l'inquiétude pour le héros tant les évènements s'enchainent. Et autre bémol, la profusion de personnages dans lesquels je me suis parfois un peu perdue, surtout que les noms ne me sont pas familiers. Heureusement que sur liseuse, on peut rechercher facilement à quel moment chacun d'entre eux est intervenu.

Un point à noter : chaque chapitre est introduit par une citation d'origine asiatique en majorité. Celles-ci sont toujours pleines de bon sens et j'ai apprécié de les découvrir ou redécouvrir et de savourer à chaque fois le message qu'elles véhiculent.

Un roman policier qui favorise l'action, au détriment de la réflexion sans doute, des situations parfois à la limite du vraisemblable, mais qui ravira les amateurs. J'ai parfois eu l'impression d'être dans un film.
Merci à Marathon Éditions pour ce partage.
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Le roman s'ouvre sur une course-poursuite digne des plus grands films d'action, ce départ prometteur in media res n'est pas sans nous en mettre plein la vue !

On rencontre alors nos protagonistes et leurs petites affaires... Lorsque David se réveille à l'hôpital on comprend qu'il a été témoin d'un crime, perpétré au sein même de l'ambassade de France en Thaïlande où il travaille... On va alors l'accompagner dans son enquête, remonter les pistes à ses côtés alors qu'il n'hésite pas une seule seconde à prendre des risques pour faire la lumière sur cette sombre histoire. On va alors frémir avec lui et tout tenter pour s'en sortir indemne.

L'auteur, que je découvre avec ce titre paru aux Éditions Marathon Noir en ce début 2020, s'arme d'une plume dynamique et efficace, sans fioritures, il arrive à nous entraîner et à nous plonger dans son récit sans trop en faire, c'est fluide et agréable à lire, sans prise de tête malgré un style parfois hésitant et quelques maladresses. L'emploi judicieux du présent renforce le côté immersif et offre une belle proximité entre le lecteur et le héros.

On se lance alors dans ce roman mêlant enquête et découverte permettant un voyage des plus dépaysants en Thaïlande, ou ailleurs en Asie, fait d'action au suspense implacable. Je me sentais là-bas m'émerveillant de la beauté des paysages toujours décrits avec finesse et précision.
Les thèmes et sujets abordés, mafia, espionnage et corruption, enjeux politiques et financiers, relations diplomatiques (liste non exhaustive), sont bien traités et jamais imbuvables même pour les néophytes. Les rebondissements vont bon train et le final se veut aussi explosif que surprenant !
L'écriture très visuelle, limite cinématographique à su m'embarquer et j'ai lu le roman quasi d'une traite en quelques heures à peine.
Les citations à chaque chapitre apportent un vrai plus, maximes ou proverbes locaux, elles invitent toujours à la réflexion.

C'est un très bon divertissement, original par bien des côtés, soufflant un vent nouveau sur ce genre noir. Texte maîtrisé et bien documenté, je vous invite à le découvrir également pour un moment d'évasion des plus haletants. Ce premier roman se montre donc prometteur.
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Nous nous envolons en Asie du Sud-Est dans la lecture d'un roman policier de Damien Guichardon : Meurtre à l'ambassade.
David Petit est Marseillais d'origine. Il a effectué un séjour en Thaïlande pendant sa vie étudiante avec son cousin Florent et un autre ami. Il est tombé sous le charme du Royaume de Siam et lorsqu'il apprend qu'un poste se libère à l'ambassade en qualité d'attaché culturel, il postule et obtient le poste.

Fin de week-end mouvementée
David Petit est en week-end avec son ami Pan à Chang Raï. Une femme qui se fait appeler Yaol l'accoste dans un bar et lui remet un papier. Flatté d'avoir son numéro de téléphone, il le glisse dans sa poche. Il ne sait pas encore dans quel guêpier il s'est mis. Pan voit trois individus foncer sur eux !!! Ils se sauvent et leurs échappent in extremis. Ils revoient un des trois lascars un peu plus loin et préfèrent rentrer à Bangkok.

Une fois rentré, David passe par l'ambassade récupérer un dossier. Une collègue lui demande s'il peut servir un café à un ressortissant français. Ce dernier s'est fait volé ses papiers et vient chercher asile. David va le rejoindre et au moment ou il rentre dans la pièce… une ombre, un éclair et il se réveille le lendemain à l'hôpital avec une douleur à la clavicule.....

Quand tout s'acharne
Après avoir subi un interrogatoire en règle par Mr de Capienne, l'Ambassadeur et Mr Poh, Directeur du Bureau d'Investigations de la police de Bangkok. Il apprend le décès de Mr Dulgot, l'homme venu chercher refuge.

Il n'arrive pas non plus à réaliser pourquoi ce Mr Dulgot a une photo de lui dans son portable et pourquoi il est descendu dans un complexe hôtelier de l'île de Koh Tao. Un hôtel dans lequel a investit Florent, son cousin. Il ne connaît pas cet homme mais personne ne semble l'écouter. Il y a trop de coïncidences qui ne sont pas à son avantage.

Après enquête sur l'île, les autorités apprennent que Mr Dulgot rencontrait souvent une certaine Ampa Kwapaï, ingénieur comme lui. Cette dernière se fait appeler entre autre Yaol et c'est la même femme que David a rencontré à Chang Raï !

Thématique
Damien Guichardon fait intervenir deux clans mafieux dans son roman, Sun Yee On (prononcé San Yih On : nouvelle droiture et paix) dont fait partie Kwi Yaoh ainsi que la 14 K (14Kouloon du nom de la rue où le QG de la triade se trouvait à Hong-Kong). Ces deux organisations (triades chinoises) sont bien réelles. Elles sont actives jusqu'en occident et même en France.

Elles sont omniprésentes tout au long du roman. Elles semblent incontournables pour les autorités tant il y a de corruptions. Elles sont à l'origine de beaucoup d'actions et de rebondissements.

A découvrir
Le roman est parsemé d'indices et l'auteur, Damien Guichardon, a su faire durer le plaisir jusqu'au bout en jouant avec les relations tendues, que j'ai tu volontairement, entre mafias et autorités, policiers corrompus et autres secrets industriels.

Il y a beaucoup d'actions, de rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine tout au long de sa lecture, je n'ai pas eût le temps de m'ennuyer.

Les personnages sont bien choisis. On retrouve pour les uns une sensibilité à fleur de peau et pour d'autres, la froideur et la cupidité. Il ne faut pas toujours se fier aux apparences et un joli minois peut s'avérer cruel comme un mafieux peut être «droit».

J'aime ce style d'écriture qui embarque le lecteur sans jamais le lâcher : une plume vive et sentimentale à la fois.

L'auteur soulève également les problèmes de prostitution rencontrés en Asie. Si David a été piqué par le goût du voyage, il semble que l'auteur soit atteint du même virus. Il nous fait profiter des paysages thaïlandais comme si on y était bien que nos personnages n'aient pas toujours le loisir de les apprécier.

J'ai adoré les maximes en début de chaque chapitre. Elles sont très intéressantes et poussent à la réflexion.

Merci pour ce très bon moment de lecture, ce polar très bien mené et je ne peux que souhaiter plein de nouvelles aventures à David Petit, il a l'air bien parti.

Merci également à Marathon éditions pour sa confiance renouvelée.
Lien : https://bujo-addict.org/meur..
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Amateur de polar ou aimant ? Venez lire cette chronique, et voir, si vous êtes adepte à lire ce roman ou non ! Vous avez tous déjà rêvé d'ailleurs, que ce soit une ville, un pays, un continent différent du vôtre, non ? En tout cas, c'est ce que rêvait David.
David est un homme intelligent, qu'a réussi à se faire une place auprès de l'ambassade de France en Thaïlande (Eh oui, ça en jette ici).
On découvre rapidement que David n'est pas seulement intelligent, mais aussi au centre d'une histoire de meurtre. Il en est témoin, et il est obligé de coopérer pour retrouver le (ou les ?) meurtriers.
Plus on avance dans le livre, plus on découvre tout ce qui est autour.
Puis, à un moment on finit le livre, et il vous reste tant de questions que vous ne savez qu'en faire. M'enfin, je vais essayer de taire le flux de question qu'arrivent dans ma boite crânienne pour ne pas vous spoil.

La plume de l'auteur est bien, même si parfois, j'ai eu l'impression de lire un roman pour petit. L'auteur emploie le présent, ce qui plonge dans l'histoire directement.
Les paysages de la Thaïlande sont décrits avec une telle précision qu'il en découle une sensation d'immersion totale, et ça, j'adore !
En lisant ce livre, vous voyagez, vous suivez David. Enfaite, vous êtes David.
Chaque début de chapitres sont bordés d'une petite citation, venant avec le thème, agréable à lire. Ce n'est pas juste une histoire balancée comme ça, il y a de "l'air".
Les thèmes abordés quant à eux sont beaucoup d'actualité. La mafia, la police corrompue, les relations police non corrompue/corrompue sont très bien racontée.
Elles se rapprochent beaucoup du présent. Je souligne un petit bémol quant aux personnages ; j'ai trouvé qu'il y en avait excessivement beaucoup à retenir, et certains qui ne restaient pas très longtemps. Et les noms sont assez complexes à retenir. La lecture en somme était bien, je recommande !

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Cela est très étrange de suivre un personnage qui a le même nom de famille que moi. Heureusement qu'il n'avait pas un prénom qui existe dans ma famille, je m'aurais ronger les ongles d'angoisse. le personnage principal, David m'a beaucoup plu. Il est très attachant, intelligent, rationnel mais également sensible. A sa place, j'aurais fait bien plus de crises d'angoisse. Les autres personnages sont assez intéressants, complexes. Ils représentent bien la complexité des relations police/criminel dans certains pays, la complexité de la vie et des comportements de certaines professions aussi.
L'intrigue nous plonge directement dans l'action, et le début est à l'image du reste du roman. On ne s'ennuie jamais, c'est pleins de rebondissements, de questionnement. le fait d'impliquer un civil dans une enquête aussi complexe et aussi importante m'a paru quelque peu étrange, comme une facilité scénaristique, mais je me suis rendue compte que c'était loin d'être la première fois que je lisais ce genre de chose et que c'était un genre d'intrigue qui me plait beaucoup.
La plume est fluide et agréable. L'auteur est généreux en description, peut être trop pour moi, mais grâce à cela nous sommes pleinement émergés dans l'action et surtout en immersion en Thaïlande, à Hong Kong et Macao. Déjà que le voyage qu'avait fait mon frère en Asie du Sud Est m'avait fait salivé, là, je n'en peux plus xD Les petites citations, proverbes issus de la culture du pays dans lequel se passe l'action apporte une touche bucolique, poétique et nous fait nous poser des questions.
Pour un premier roman, c'est très prometteur et je conseille cette lecture qui m'a fait voyager.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne changera rien.
Proverbe tibétain
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On perd du terrain sur nos poursuivants. Notre course risque de mal tourner. On s’engouffre sous un échafaudage étroit.
Ça passe encore, mais c’est vraiment limite.
Un voile blanc commence à troubler ma vision.
Les deux dobermans et leur maître ne nous lâchent pas.
C’est qu’ils sont endurants, les salopards.
Pan a l’air de tenir le choc. Il le faut. On doit tenir.
La circulation est plus importante dans cette rue. Il y a de nombreux scooters qui zigzaguent entre les minibus, les songkao et autres Ford Contour.
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– Je me sens épuisé et j’ai mal partout. Pourquoi tout est aussi vague ?
– Tu as subi un gros traumatisme. Je te résume rapidement la nuit passée puis il faudra te reposer, car, dès demain matin, les journées qui se profilent risquent d’être longues et éprouvantes pour toi. Effectivement, lorsque tu es rentré hier, tu es allé porter du café à un Français réfugié à l’ambassade depuis très peu de temps : monsieur Dulgot. Cet homme a été abattu dans l’ambassade par arme à feu. Nous t’avons retrouvé gisant au sol, dans l’encadrement de la porte d’entrée de la salle du meurtre, une balle de la même arme logée sous la clavicule. Par chance les secours ont pu arriver à temps et…
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Trois Thaïlandais sont à notre poursuite. Un petit au visage hargneux, cheveux courts et moustache, portant une chemise bariolée à carreaux ouverte sur un tee-shirt blanc laissant entrevoir une grosse chaîne en or étincelante. Ses deux acolytes ressemblent plus à des dobermans qu’à des hommes. Tête rasée, pantalon de type treillis militaire, débardeur blanc pour l’un et noir pour l’autre mettant en valeur leurs bras de la taille de mes cuisses. Le genre d’homme qui vous casse la tête d’abord puis dialogue ensuite.
– Je crois que tu draguais la petite amie d’un d’entre eux ! me lance Pan dans un souffle.
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Sans même réfléchir, je plonge ma main dans ma poche à la recherche de monnaie, tout en bondissant de mon siège. Je jette une poignée de bahts sur le comptoir et m’élance à la suite de mon ami, abandonnant cette jolie femme aux cheveux noirs avec qui je venais tout juste de commencer à discuter. Un dernier regard en guise d’excuse puis je détale tête baissée.
Nous passons la porte comme deux furies. Commence alors un sprint digne des plus grands athlètes mondiaux.
– C’est quoi ce bordel, Pan ?
– Fonce et surtout ne t’arrête pas !
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