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EAN : 9782709666961
300 pages
J.-C. Lattès (25/03/2020)
2.56/5   56 notes
Résumé :
Claire a la trentaine, roule à moto, porte des tatouages, vit seule. Rien ne la destinait à travailler dans un office notarial, dans cet univers feutré, avec ses codes, ses affinités, ses rivalités particulières. C’est une notaire douée mais iconoclaste : sauvage, rebelle, idéaliste. Elle dénoue des affaires complexes : un neveu qui doit gérer la succession de son oncle et de sa tante et s’occuper de leurs enfants, le double divorce d’un homme bigame, une artiste qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Claire Castaigne est notaire salariée dans une prestigieuse étude de la rue de la Paix à Paris où la pression est constante ; excellente mais atypique dans sa profession, elle est tatouée, fait de la moto et lit Camus et Bourdieu. On suit à la fois les personnes impliquées dans les dossiers dont elle a la charge et ses nombreux collègues à la vie souvent mouvementée. ● J'avais beaucoup aimé le premier volet de ce récit, Les Actes, publié l'année dernière (2019), où l'on découvrait le fonctionnement d'une étude notariale de l'intérieur. Je dois dire que cette suite m'a beaucoup déçu. Alors que dans le premier volume, les personnages secondaires m'avaient paru bien caractérisés, dans celui-ci, les personnages, beaucoup trop nombreux, sont réduits à n'être que de simples apparitions, parfois de simples noms. On s'y perd complètement. Les différents dossiers que les notaires ont à gérer se mélangent, on n'y comprend plus rien. La vivacité du ton est toujours bien présente, mais il n'y a plus d'intrigue, on a affaire à une simple juxtaposition de dossiers (et de scènes de sexe). du coup, on a bien du mal à s'intéresser à ce qui se passe puisqu'il n'y a aucune ligne directrice. Même dans les dialogues on perd souvent le fil et on ne sait plus qui parle. ● On a vraiment l'impression que l'auteure ne fait absolument rien pour aider son lecteur, voire cherche à le perdre. Je me demande comment l'éditeur n'a pas fait retravailler ce texte à l'auteure dont le talent réel est apparu dans le premier tome mais qui ici me semble complètement gâché. le personnage De Claire est certes original et intéressant mais il lui faut une histoire. Il aurait fallu réduire drastiquement le nombre de personnages, en creuser la psychologie, et construire une vraie intrigue dans un roman moins long et moins dilué. ● En tout cas, ne lisez pas ce tome sans avoir lu d'abord Les Actes. Même en l'ayant lu on ne comprend pas tout, alors sans l'avoir lu on ne doit rien comprendre du tout, car certains dossiers du premier tome réapparaissent dans le second.
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Mais qu'est-il donc arrivé à Cécile Guidot entre la publication de Les actes, son précédent roman qui nous emmenait à la découverte d'un cabinet de notaire, et l'écriture des Volontés ? Moi qui me réjouissais de retrouver Claire, la jeune notaire héroïne du premier tome, et les différents associés du cabinet, chacun avec sa personnalité et son caractère bien marqué, j'ai vite déchanté en lisant cette suite.

Passé les cent premières pages où on se dit qu'il est normal que l'auteur nous familiarise à nouveau avec les différents protagonistes en reprenant les éléments du premier roman, je me suis vite rendu compte que ce serait finalement l'ensemble de ce livre qui allait continuer ainsi. Dans Les volontés, l'auteur semble donc ressasser les mêmes affaires et cas découverts au tome 1 et étirés indéfiniment : non seulement c'est sans doute incompréhensible pour le lecteur qui n'aurait pas lu le précédent épisode mais surtout on s'ennuie très vite et on a une tenace impression de remplissage. Comme par ailleurs, l'auteur entremêle ces cas concrets qui faisaient tout le sel du roman avec des pages et des pages d'introspection et réflexions pseudo-philosophique des personnages (tout y passe : l'enfance difficile de Claire, les relations homme-femme, la reproduction des élites et les classes sociales...), le roman se traine et semble n'aller nulle part. Ajoutons à cela des scènes de sexe un peu hot qui parsèment l'intrigue de ci de là et frôlent souvent le ridicule, et le pauvre lecteur se demande vite ce qu'il est venu faire dans cette galère !

Ce roman m'a donc laissé l'impression d'un énorme ratage, dommage car l'auteur a un vrai talent pour brosser le portrait de personnages très réalistes et surtout nous intéresser aux mille turpitudes que peuvent cacher les affaires ordinatrices d'un cabinet de notaire. de ci de là émergent quelques scènes réussies qui nous font encore plus regretter que l'auteur n'ait pas été plus inspirée pour ce deuxième opus : dommage, il manque une vraie trame et une vraie intrigue pour que Les volontés ne donne pas juste l'impression de faire du remplissage et d'enchaîner des scènettes sans lien les unes avec les autres. C'est d'autant plus râlant que le premier tome se terminait sur plusieurs intrigues non résolues qui auraient pu donner largement matière à une suite : c'est raté !
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Je reste interdite après cette lecture. Malheureusement dans le mauvais sens du terme. C'est vraiment rare et je peux les compter sur les doigts d'une main : j'ai arrêté ma lecture en cours de route.
J'imagine toujours qu'il se cache quelque chose, qu'un auteur veut nous transmettre une histoire, et par respect pour ce travail de longue haleine qu'est l'écriture, je ne peux me résoudre à quitter une lecture mais là... C'était trop pour moi !

J'ai été noyée par le nombre de personnages, après le premier tiers du livre j'étais encore perdue : on passe de l'un à l'autre, la psychologie intime de chacun n'est pas recherchée et je n'ai pu m'attacher à aucune histoire personnelle.
Car ce sont bien des histoires intimes, celles de notaires appartenant à une étude prisée de la rue de la Paix à Paris, qui ont des états d'âmes, qui vivent en cercle (très) fermé voir en huit clos et dont les sujets de conversation tournent principalement autour du sexe.
Je n'en dirai pas plus car je n'ai trouvé aucun intérêt à la lecture, on passe d'affaires en affaires, de dossiers superficiels en familles déchirées, qui règlent leur compte. J'aurais préféré que l'auteure s'attarde sur l'un de ses personnages, pour nous permettre d'explorer plus avant sa personnalité et se plonger dans une affaire plutôt que d'être confronté à une myriade d'histoires plus invraisemblables les unes que les autres finalement traitées qu'à la manière de simples dossiers sans existence propre.
J'imagine que c'est certainement le quotidien de nombreux notaires. Accueillir et aider des gens qui étalent leur linge en public, mais j'ai trouvé trop de brusquerie dans ce texte. Même si l'on suit une chronologie, je me suis sentie déboussolée par la masse d'information dépenaillée. Et si cela fonctionne dans un travail de la vie quotidienne, dans un roman la magie n'opère clairement pas.

Une lecture certainement pas faite pour moi, dans un milieu qui ne m'attire absolument pas et que je n'ai pris aucun plaisir à découvrir, passons les détails.
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Les volontés,

D'une part de traiter honnêtement les affaires dans le respect des intérêts du client ; d'autre part de réussir sa vie affectueuse et d'avoir une vie sociale même quand on est interpellé par des parcours de vie complexes.
Cependant, une reforme du notariat est en cours et, ce monde qui fonctionne en "vase clos" pressent ses normes prochainement chamboulées.

Voici un ouvrage qui propose une immersion dans le milieu des notaires avec en filigrane une analyse des interactions humaines au détour de chaque dossier à l'étude. Néanmoins, les propos s'enchaînent sans trame précise. Aussi, la profane en droit que je suis a eu du mal à s'accrocher.
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J'ai abordé la suite du récit initié dans le premier roman de la trilogie "les actes" avec un apriori favorable car j'avais vraiment apprécié ce texte qui présentait de l'intérieur une étude notariale parisienne avec ses personnages bien campés auxquels le lecteur s'était suffisamment attaché pour avoir envie de connaître la suite de leur parcours.
Et bien je dois avouer que ce second volume a été une vraie déception....Il n'y a guère de fil conducteur, si ce n'est le retour des affaires non réglées (bien sûr un dossier ne se règle pas en quelques semaines, mais pour le lecteur qui n'a pas lu le premier volume, le texte se révèle incompréhensible) et les aventures sentimentales (je dirai plutôt sexuelles) des uns et des autres.
Les personnages continuent à évoluer dans un milieu particulièrement compétitif et chacun doit tenter de tirer son épingle du jeu même si c'est au détriment des valeurs fondamentales censées régir la pratique des officiers ministériels.
Je n'ai pas retrouvé l'ironie dévastatrice qui irriguait le premier volume mais peut-être est ce parce que l'auteur a voulu insister sur l'introspection et l'insertion du parcours personnel de son héroïne Claire dans de larges passages qui brisent la dynamique du récit. On se demande vraiment ce qui est autobiographique et ce qui est fictionnel et je dois dire que cela m'a un peu gênée car j'ai eu l'impression de pénétrer dans l'intimité, non pas d'un personnage littéraire, mais d'une vraie personne qui a saisi la plume dans une catharsis libératoire.
Les développements sur la réforme du notariat rappellent quelques souvenirs aux juristes et on ne peut que se réjouir de voir l'auteur affirmer sa propre spécificité par rapport à une profession qui a fait bloc avec énergie contre une remise en cause de son statut mal vécue de l'intérieur.
Le roman aurait peut-être mérité une relecture plus attentive d'abord pour en éliminer les digressions plutôt longues mais surtout ennuyeuses et aussi les coquilles ( un exemple qui m'a frappée : une personne née en 1735 ne peut pas avoir participé à l'expédition italienne de Garibaldi qui s'est déroulée dans la seconde moitié du 19ème siècle ...Peut-être une erreur de typographie du Livre de poche ?).
Le multiplicité des personnages ne rend pas le parcours de lecture aisé et il faut parfois reprendre pour savoir qui est qui .
Bref je me suis plutôt ennuyée et vraiment pour moi c'est mauvais signe ...Je ne sais pas si j'aurai le courage de terminer la série car les personnages m'ont paru au fil des pages plus antipathiques les uns que les autres (exception faite peut-être du Notaire Fontaine) et les états d'âme de l'héroïne longuement développés ,n'ont attiré mon attention qu'en ce qui concerne le domaine littéraire largement abordé (pour mon plus grand bonheur).
Finalement l'appréciation mitigée des lecteurs de Babelio me parait parfaitement adaptée.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Claire sut dès ce premier soir, allongée seule dans la maisonnette, en écoutant une chouette qui hululait dans la nuit, qu’elle ne resterait pas une semaine avec eux. Ça n’était pas la présence mystérieuse de l’esprit qui l’effrayait, elle aurait même aimé le rencontrer – mais elle n’était sans doute pas assez belle pour qu’il se manifeste –, c’était ces bobos fascistes de la bonne pensée, dans l’émotion permanente, ces progressistes convaincus de leur supériorité morale et intellectuelle, qui sous couvert d’ouverture d’esprit, d’altermondialisme et de bienveillance n’évoluaient que dans les cercles endogamiques et concentriques de l’élite, leurs téléphones greffés dans les mains pour témoigner, sur les réseaux sociaux, de la vie intense qu’ils menaient, de manière parfaitement narcissique.
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Elle avait toujours ce mouvement de retrait du groupe, cette détestation de la grégarité, elle faisait toujours un pas de côté pour se détacher, et elle observait. Elle ne savait faire que ça : observer.
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Les humains semblaient frappés d'un syndrome de zapping aigu et de dispersion généralisée, du moins ceux qui utilisaient Internet et les réseaux sociaux; les cerveaux étaient en train de muter, prisonniers de flashs d’information et d'images en flux continus, incapables d'une concentration prolongée.
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_ En grande majorité, les notaires sont issus de la grande bourgeoisie. La plupart des charges se transmettent encore de père en fils. C'est une caste. Tu ne vas pas dire le contraire, tu es notaire.
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_ Tu es mon meilleur ami, je dis ça pour que tu prennes conscience que tu es sur le fil et que tu arrêtes de te coller une pression de malade à vouloir tout faire parfaitement, remplir les cases du fils et du mari idéal.
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