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EAN : 9782373050493
173 pages
Aux forges de Vulcain (04/10/2019)
3.85/5   10 notes
Résumé :
Dans un futur où le changement climatique et une catastrophe nucléaire ont réduit les espaces habitables, la surpopulation met en péril la vie. Il est devenu obligatoire d'incinérer les morts sous peine d'un terrible châtiment pour ceux qui tenteraient de les faire enterrer. Les familles peuvent pleurer leurs défunts dans des cimetières virtuels, les suicides sont fortement encouragés, les relations sexuelles non virtuelles et les grossesses sont interdites. Isobel ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Entre deux rentrées littéraires, la maison Aux Forges de Vulcain continue d'abreuver ses lecteurs de petites pépites bien dans la tradition de la maison. Avec le cimetière de l'auteur catalan Gerard Guix, direction le futur et une dictature peu avenante où enterrer ses mots est devenu impossible… Lettres it be vous en dit plus !

# La bande-annonce

Dans un futur où le changement climatique et une catastrophe nucléaire ont réduit les espaces habitables, la surpopulation met en péril la vie. Il est devenu obligatoire d'incinérer les morts sous peine d'un terrible châtiment pour ceux qui tenteraient de les faire enterrer. Les familles peuvent pleurer leurs défunts dans des cimetières virtuels, les suicides sont fortement encouragés, les relations sexuelles non virtuelles et les grossesses sont interdites. Isobel jeune femme rebelle qui veut enterrer sa mère va s'éprendre de Travis, le gardien du cimetière, jeune homme fascinant qui n'est peut-être pas ce qu'il prétend être...

# L'avis de Lettres it be

C'est un premier roman. le cimetière est en effet le premier livre écrit par cet auteur catalan né en 1975. Et quel roman : dès le préambule, l'auteur annonce la couleur. Il va falloir fermer les yeux et imaginer, histoire d'être pleinement emporté dans un tourbillon d'angoisse, de peur mais, quand même un peu, de douceur. Prêt pour le voyage ?

Nous sommes dans le futur. La dictature règne, les livres ne sont plus que des souvenirs que l'on se raconte de génération en génération. Mais il y a pire encore… Enterrer ses mots est devenu interdit, faute de place sous terre. Alors les cimetières numériques ont vu le jour, histoire de célébrer ses disparus encore un peu. C'est le point de départ, surprenant, de ce premier roman assurément ambitieux.

Isobel est le personnage principal de ce roman. Très vite, elle semble errer plus qu'elle ne vit dans le but d'accomplir un mystérieux projet. de fil en aiguille, on comprend vite la teneur de ce projet et les risques encourus. Puis il y a Travis, gardien de cimetière solitaire, étrangement sympathique et attachant. Les deux personnages, les seuls en présence ou presque, vont alors entrer dans une danse faite de mouvements incessants et de rejets nombreux. Il fait froid, il fait sombre, c'est glauque et il neige. Sans se forcer, le lecteur entre aussi dans la danse et dans l'ambiance.

Au-delà d'une histoire particulière mais qui semble tenir dans un mouchoir de poche qui n'est autre que ce cimetière à disparaître, Gerard Guix réussit à donner à son livre une allure particulière. Dans cette espèce de huis-clos très nuageux, le Catalan propose un roman qui semble s'appuyer sur bon nombre de références. Difficile de passer à côté des clins d'oeil lancés, entre autres, au Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, à Emily Brontë et ses Hauts de Hurlevent, etc. Tant les références à d'autres piliers du genre sont nombreuses, on se surprend à penser le cimetière comme un hommage discret, comme ce petit garçon qui a fière allure mais se cache encore sous les jupes de sa mère. Pourtant, ça fonctionne bien et cette histoire-là séduit.

Une fois de plus avec un roman made in Aux Forges de Vulcain, on est surpris. Agréablement surpris. Cette sombre histoire, que l'on espère dystopique, capte l'attention avec une langue ciselée, sans fioritures, un cadre quand même assez angoissant mais plutôt bien posé. Nouvelle voix du roman catalan, Gerard Guix pose avec le cimetière de bien belles premières pierres.

Découvrez la chronique en intégralité sur le site de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Étrange livre… un brin atypique, en fait. Limite à entrer dans mon graal de l'année bilan livresque 2019 !

Dans cette période non déterminée, Isobel, une jeune femme, pénètre dans un cimetière pour enterrer sa mère ; elle cherche le gardien pour le convaincre car seule la crémation est autorisée. On découvre que cette société interdit aussi la musique, les livres, bref toute activité culturelle.

Ce cimetière est gardé par ce jeune homme mystérieux, Travis, semble toujours entouré du brouillard qui semble protéger les deux jeunes gens... on ne sait pas où est situé le cimetière, qui est le garçon mais il semble avoir des pouvoirs, magiques ou pas, permettant des apparitions… (odeurs par exemple)… même s'il semble sortir d'un autre monde, il est là.

Ce qui étonne, surtout, c'est tous les interdits de la société en fin de course, de cette loi sur l'espace vital (lebensraum), etc.

Pourtant, on sent une rébellion sous-jacente.

Malgré tout, on se laisse prendre au jeu, à l'avenir d'Isobel, et, à l'issue de la fin, vous réfléchir sur tout le récit… on pense à Orwell, version 3.0, le film AI et les réseaux sociaux, également…

Honnêtement, allez jusqu'à la fin, c'est littéralement mortel et cela ne peut que lancer une discussion sur toute cette oppression ressentie, petit à petit, de manière légère lors de la lecture…

Encore une (très) belle découverte publiée aux Forges de Vulcain…
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Ce livre a été pour moi une déception du début à la fin. L'auteur n'a pas réussi à m'intéresser à son histoire dont l'idée était a priori plutôt bonne : une société où les citoyens sont incités à se réfugier dans le virtuel et où on n'enterre plus les morts mais où on leur destine un caveau virtuel. Une jeune fille veut enterrer sa mère selon la tradition et rencontre le gardien d'un cimetière musée. Je n'ai pas aimé le style que j'ai trouvé lourd, ampoulé et parfois même à la limite de la correction grammaticale. Est-ce la faute de l'auteur ou du traducteur ? Je ne sais. Certains critiques on comparé ce livre aux oeuvres de Tim Burton (auquel la couverture, très réussie, fait songer). Je trouve qu'il n'en est rien et que ce roman est absolument dépourvu de grâce, de légèreté, de cocasse et de fantasy.
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Petit coup de coeur. Je ne m'attendais pas à cela en lisant le résumé et j'ai été happée par cette univers onirique et surréaliste. J'ai été parfois confuse mais je me suis laissée portée par ma lecture pour en apprécier encore plus la fin. Une vraie question sur notre devenir en tant qu'être humain, nos choix et nos faiblesses.
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En plongeant dans ce livre, je m'attendais à un récit palpitant dans un monde dystopique. Alors pour la dystopie c'est banco, mais pour le côté palpitant et addictif, on n'y est pas du tout. Sans rentrer dans les détails car le livre est court, j'ai eu un sentiment très confus à ma lecture, un côté très décousu qui est voulu par l'auteur. Se rapprochant souvent plus du conte que du roman, l'histoire était très nébuleuse et du coup j'en suis resté complètement extérieur, n'accrochant ni au fond, ni à la forme. La fin sauve les meubles, malheureusement trop tard.
Je ne remet pas en cause l'histoire ou le travail de l'auteur, la mayonnaise n'a juste pas prise avec moi. Avec le résumé je m'attendais à un tout autre contenu, moins onirique et plus d'action. Loupé, ce ne sera pas un livre que je garderai dans ma bibliothèque.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Son attention fut également attirée par l'absence de couleurs, comme si, en se levant, la brume les avait emportées, laissant derrière elle ce décor singulier, tout de noir et de blanc. Le ciel lui-même, où aucun nuage de flottait, n'avait nulle touche de bleu.
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