Attention, le bouquin parle plus du démon de midi d'un quinquagénaire, pourtant heureux en ménage, que de la cour d'assises, heureusement d'ailleurs, tant les erreurs de fond et de forme (qualification des infractions, majorité qualifiée pour la décision) feraient dresser les cheveux sur la tête d'un étudiant en première année de droit… de ce point de vue,
les Choses Humaines de
Karine Tuil est beaucoup plus conforme à la réalité. Cette réserve ne m'a pas empêché d'apprécier
les Assises, l'auteur sachant mener un récit dans un style agréable et soutenu, tout en soulevant des problématiques intéressantes sur le couple et la difficulté de juger son prochain.