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Navrant.


Capitaine Futur est le champion de l'humanité qui occupe toute les planètes du système solaire. Installé sur la lune, on l'appelle comme Batman (avec un projo au pôle nord). Dans ce premier épisode, direction Jupiter où un super vilain semble vouloir prendre le contrôle.


Plus connu sous le nom de Capitaine Flam (son adaptation en dessin animé en 1979, on retrouve dans ce premier tome les personnages principaux (on fera donc l'impasse)).
A peine 10 pages lues et je hurle (intérieurement) de rage et de rire devant autant d'incohérences, et de naïveté.
Autant on peut apprécier une histoire en film ou en dessin animé, et je suis sûr qui si je regardais à nouveau Capitaine Flam, mes yeux s'illumineraient de bonheur et de nostalgie, autant le livre dont est issu le DA est ridicule.
Un condensé de tout ce que le Pulp des années 40 pouvait produire en matière de débilité scientifique et scénaristique.


A fuir absolument, ou alors à réserver aux moins de 10 ans. Et encore, ce serait leur faire injure de leur imposer un modèle scientifique et astronomique aussi puéril.
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Quelle bonne idée ont eu les éditions du Bélial de publier cette 1ère aventure du Capitaine Futur ! "L'empereur de l'espace" est le genre de bouquin qui se dévore avec l'oeil qui brille et le sourire aux lèvres du début à la fin. L'objectif est ici le divertissement pur et comme le dit la note d'intention de la collection pulp dans laquelle parait ce roman, les maîtres mots sont évasion et émerveillement. C'est exactement ce que j'attendais en m'attaquant à ce livre, le contrat est donc rempli, même si les esprits chagrins et prétentieux bouderont sans doute leur plaisir.

Comme beaucoup de gens de ma génération, j'aimais beaucoup regarder "capitaine Flam" à la télé quand j'étais enfant. Si je me rappelle bien que j'adorais ce dessin animé, pour autant mes souvenirs sont très flous. C'est donc avec une certaine fraîcheur que j'ai abordé le roman d'Edmond Hamilton. Et j'ai passé un moment délicieux.

Ce n'est certes pas de la grande littérature, l'écriture est très simple, les personnages sont assez manichéens, les dialogues ne sont pas d'une grande subtilité, mais quel plaisir de lecture !
L'intrigue est très plaisante et est bien menée. Les péripéties s'enchaînent de façon trépidante, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde. le rythme est très dynamique. L'auteur déploie une belle imagination pour donner corps à son univers, tout particulièrement Jupiter. J'ai adoré la façon dont sont dépeintes les cités joviennes. La faune et la flore de Jupiter sont très réussies et permettent aux héros d'affronter des périls divers et variés. C'est vraiment jouissif.

Finalement, le côté manichéen des personnages ne m'a pas dérangé du tout, puisque je m'y attendais. le capitaine Futur est un héros lisse et invincible, on ne craint jamais vraiment pour sa vie, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le suivre ainsi que ses acolytes qui apportent une touche d'humour savoureuse. Les dialogues, volontiers naïfs, m'ont beaucoup amusée tant ils collent à ce genre de récit finalement assez familial.

Quand on lit "Capitaine Futur", on retrouve une âme d'enfant, pour peu qu'on soit en capacité de s'émerveiller devant une course-poursuite d'engins spatiaux ou de trembler lorsque son héros est confronté à une sorte de ver géant très vorace. Je pense que ce roman peut plaire aussi à un public assez jeune. Et quand je vois comment a réagi un enfant croisé dans le métro, je me dis que le héros d'Hamilton a de beaux jours devant lui. J'étais donc dans le métro, debout, en train de lire. Assis sur un strapontin, il y avait ce gamin de 8-9 ans, son regard s'est posé sur la couverture (qui est d'ailleurs absolument géniale). Ses yeux se sont soudain agrandis, il était fasciné, hypnotisé, il a passé une bonne dizaine de minutes à scruter la couverture. Je me dis que ce genre de roman, même s'il est ancré dans une époque, a gardé intacte une part de magie, une capacité à faire rêver.

En fait, cette aventure du Capitaine Futur n'apparaitra datée qu'à ceux qui sont devenus des adultes tristes, ceux qui ont définitivement tué l'enfant en eux. Aux autres, ceux qui ont encore dans leur coeur une trace de l'enfant qu'ils on été, ceux-là le trouveront intemporel et, en refermant le livre, ils diront simplement "Waouh ! Quel pied !"

Challenge Multi-défis 2017 - 30 (item 18 - un livre qui a été adapté à la télévision)
Challenge 14-68 entre 2 points de bascule
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J'avais besoin d'un bouquin cool pour remonter chez moi en train. J'ai bien fait de choisir ce Capitaine Futur.

Dès la préface on est averti. Il s'agit de revenir à l'esprit naïf d'aventure porté par les récits de science-fiction des années 1940. Pas de prise de tête, de la bonne littérature populaire, de l'évasion. Si vous voulez lire un truc sérieux ou militant, passez votre chemin. Ça tombait pile poil bien !

Le capitaine Futur est un personnage récurrent de l'auteur Edmond Hamilton, sur une idée de Mort Weisinger (futur responsable de DC comics). Curt Newton est un héros interplanétaire, puissant athlète et savant de génie, qui soutient le Bien et la Justice à travers le système solaire. Il est accompagné de son mentor Simon réduit à l'état de cerveau en conserve, de Grag le robot et Otho l'androïde métamorphe. Si ces personnages vous rappellent vaguement quelque chose, pensez au dessin animé Capitaine Flam. C'est à travers lui qu'on le connait en France.

On baigne vraiment dans une atmosphère de l'âge d'or des comics : une équipe surhumaine, un héros aussi doué que Batman et dont les origines sont assez proches, un méchant qui veut conquérir le système solaire, une enquête pour dévoiler son identité. le décor, essentiellement jupitérien, est cohérent avec le faible niveau de connaissance des planètes en 1940, et Hamilton l'a rempli de jungles, d'une faune inventive, d'autochtones exploités et de cités mystérieuses. le rythme est rapide, l'énergie atomique est le miracle du progrès, les dangers se succèdent et le héros s'en sort toujours. J'ai rapidement été ferré et je l'ai lu pratiquement d'une traite.

J'ai parfois tiqué malgré tout. Je n'ai pas compris qu'on puisse voir les lunes de Jupiter depuis la surface alors que l'atmosphère est si opaque vue de l'extérieur. le système solaire est comme une grande Amérique (tous les personnages ont des noms et prénoms de western) plutôt WASP et on sent un certain racisme – a minima une condescendance – envers les autochtones. Enfin les femmes ont peu de place (même si elle n'est pas si potiche que ça). Là aussi le récit se conforme à son époque et on ne peut le lui reprocher. Il ne m'a pas été difficile de passer outre.

Les éditions du Bélial' ont choisi une couverture vintage qui colle vraiment avec les originales que l'on peut trouver ici : http://stayka.homelinux.net/cf/cf-cover.html le tome 2 est d'ores et déjà disponible et je le lirai probablement un de ces jours. Par la suite, on devrait avoir droit à un tome traduit par an. Et vu le nombre de titres publiés en anglais, on en a pour vingt an !
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J'ai commencé une nouvelle série… oui je sais, c'est n'est pas bien mais en ce moment j'ai besoin d'une bonne dose de lectures divertissantes.

Cela faisait longtemps que j'avais envie de me lancer dans les aventures du Capitaine Futur et franchement, je n'ai pas été déçue. Je me suis régalée !

Curt Newton (hello ginger ^_^ ) et ses acolytes (un cerveau, un robot et un androïde) forment une belle brochette de personnages. C'est rythmé, j'ai beaucoup aimé les petits cliffhangers en fin de chapitres. L'intrigue est sympa. Il y a de l'action, de l'humour et même si scientifiquement cela ne tient pas trop la route (l'histoire à quand même 80 ans) on s'en fiche car on passe un excellent moment de lecture.

Je sais exactement quels seront les prochains livres que je vais acheter… Est-ce bien raisonnable ? Non, c'est indispensable !




Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genre 2020
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Capitaine Flam, finalement, tu es bien de notre galaxie, et pas du fond de la nuit !

Ce (court) roman, le premier du cycle (Capitaine Futur) qui a été adapté en anime sous le nom (légendaire) de Capitaine Flam, devra vraiment (j'ai honte d'écrire noir sur blanc ce qui est évident pour tout critique digne de ce nom, mais bon…) être jugé selon les critères de la SF de son époque et pas de la nôtre, faute de quoi il risque d'écoper de recensions aussi hors-sujet que violentes. Car ce genre de Space Opera des premiers temps était conçu et réalisé selon des fondamentaux qui n'ont pratiquement plus cours aujourd'hui (sauf dans quelques tentatives de revival telles que Grand Central Arena) : l'écriture était plus simple et directe, l'auteur ne tentait pas d'insérer allégories et messages dans sa prose, la psychologie des personnages était plus simple et manichéenne, et surtout l'univers ainsi que l'intrigue étaient placés sous le signe de l'héroïsme, de l'aventure, du dépaysement, du romantisme et d'une chevalerie des temps modernes. Les antagonistes, les héros, les décors, tout était aussi bien plus grand que nature dans cette SF également centrée sur le Sense of Wonder.

Bref, si vous lisez et jugez ce livre comme vous critiqueriez du Nouveau Space Opera écrit en 2016 et sorti ces jours-ci, vous allez au devant de cruelles désillusions, tant les paradigmes sont différents. En revanche, si vous l'abordez et le décrivez comme il a été conçu, vous apprécierez, comme on dit en Fantasy, ces temps de grande aventure.

Bien au-delà de la nostalgie pour le Capitaine Flam de notre enfance (la mienne, du moins), ce roman a aussi le gros intérêt d'abord de nous replacer aux racines du genre (ce qui permettra de mesurer les évolutions intervenues depuis), mais aussi et peut-être surtout de grandes sagas ultérieures, puisqu'on trouve dans L'empereur de l'espace de troublants parallèles avec Star Trek ou Star Wars (et avec Batman, créé un peu avant).

Au final, si vous vous lancez dans cette lecture sans attentes irréalistes, vous aurez affaire à un roman fort dépaysant, montrant des aventures exaltantes dans un système solaire où tout est possible, marqué par une foi et optimisme réjouissants envers l'être humain, la science, le futur. Voilà une lecture « reposante », agréable, pas prise de tête, qui représente une des plus nobles expressions de la littérature de l'imaginaire populaire.

Vous trouverez la version complète de cette critique (ce qui précède n'en est qu'un résumé) sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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C'est la première fois que cette série est traduite chez nous en France, chose un peu déroutante quand on sait que cette histoire nous a par contre été présentée en dessin animé sous le nom de Capitaine Flam (j'adore).

Après avoir lu la nouvelle sur le professeur Simon Wright : "Les Harpistes de Titan", une nouvelle d'une quarantaine de pages offerte par les éditions du Bélial' permettant de se plonger à l'avance dans cet univers en prévision de la sortie des deux premiers tomes, j'ai réellement eu envie d'aborder "L'empereur de l'espace" dès le jour de sa sortie.

Comme je m'y attendais c'est un très bon Space Opera, la première aventure du Capitaine et de ses acolytes peut paraître un peu simple ou à côté de la plaque scientifiquement parlant mais n'oublions pas que c'est écrit en 1940 et que dans ce contexte et selon les savoirs de l'époque, le récit est cohérent. À partir de là on peut donc surpasser cette impression et apprécier cette aventure à sa juste valeur.

Cela fait du bien de ce replonger dans les histoires du Capitaine Flam de mon enfance, je pense d'ores et déjà à lire le deuxième tome en espérant qu'il y en aura d'autres par la suite.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Amateur du Capitaine Flam, j'attendais avec impatience et une certaine crainte la traduction de cette vieille série. D'ailleurs, en préparation, j'avais même revu le premier épisode de la série, dans lequel un espion revient d'une lointaine planète et, avant d'avoir pu faire son rapport, se transforme en gigantesque primate. Je me rappelle bien qu'enfant, j'avais été marque par cette scène.

Dès le début de la lecture de L'empereur de l'espace, j'ai su que mes craintes étaient infondées. On oublie rapidement les effets de style typiques de cette époque, les descriptions exotiques des faunes et flores extra-terrestres un peu redondantes et on se laisse embarquer dans une aventure trépidante au charme légèrement suranné. le héros ressemble à un dieu, les méchants sont d'une cruauté sans nom, les femmes, malgré quelques tentatives courageuses, recherchent la présence rassurante d'un homme. Mais ça marche ! Malgré cette accumulation de clichés, l'histoire fonctionne et on se surprend à trembler pour la vie des personnages. Et d'en demander encore.

Une très bonne idée que cette nouvelle édition, donc.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Mon Avis : Il faut savoir que ce roman se classe dans de la Science-Fiction qu'on pourrait considérer comme Pulp. J'avoue ce n'est pas obligatoirement la littérature que je lis le plus, et j'hésitais un peu à me lancer à la découverte de ce tome. Babelio a alors proposé de recevoir ce roman lors de son dernier Masse Critique et étant dans un état d'esprit un peu « fatigué », me détendre avec une lecture efficace et pleine d'aventure ne me déplaisait pas. Par conséquent j'ai tenté ma chance et j'ai eu la chance d'être sélectionné. Je remercie donc Babelio et les éditions le Bélial' de m'avoir permis de découvrir ce récit. Concernant la couverture, illustrée par Philippe Gady, elle colle parfaitement au récit je trouve avec ce côté un peu vintage et sympathique. Il est aussi à noter que cette série Capitaine Futur a été librement adaptée en animé sous le titre, connu par beaucoup de monde je pense, de Capitaine Flam.

Il me parait intéressant de définir pour moi le mot pulp, on évitera ainsi tout malentendu. le Pulp est à la base un magazine imprimé sur du papier de qualité très moyenne et qui a connu un véritable succès aux USA. Il proposait ainsi des histoires de genres divers et variés mettant principalement en avant l'aventure, l'action, avec des héros chevaleresques et des situations toutes plus périlleuses les unes que les autres. C'est d'ailleurs ce que propose ce roman puisque qu'il nous plonge dans un futur lointain, où l'humanité aura colonisé l'ensemble des planètes du système solaire, et où une terrible maladie inconnue fait régresser les personnes qui sont touchées. le président de la terre et de l'univers n'a pas d'autre choix alors que d'appeler le Capitaine Futur et son équipe pour résoudre ce mystère et peut-être même affronter leur pire ennemi. Si ce genre de récit, qui ne cherche que le divertissement, proposant une histoire efficace, sans temps morts, alignant péripéties et action ne vous intéresse pas alors je doute que vous puissiez vous laisser tenter par ce livre. Moi de mon côté, j'avoue avoir passé un agréable moment avec cette aventure du Capitaine Futur. Ce récit possède quelque chose de captivants qui fait qu'on se retrouve à avancer facilement dans l'histoire, avec l'envie d'en apprendre plus. C'est un véritable page turner maîtrisé et tendu que nous propose l'auteur et qui, même s'il n'a rien de très révolutionnaire, ne manque pas pour autant d'intérêt.

L'univers qui est présenté et mis en avant tout du long est franchement intéressant à découvre, que ce soit dans son aspect imaginatif mais aussi dans son côté scientifique. Alors oui clairement il a vieilli, il a gagné ce côté un peu suranné, grandiloquent et kitsch d'un univers qui était fascinant et d'une certaine façon cohérent à l'époque, mais dont on sait aujourd'hui qu'il est improbable. Cela doit-il être bloquant ? Tout dépend de quelles seront vos attentes avec ce livre, en tout cas moi je me suis laissé porté par ce que construit l'auteur, l'imagination débordante dont il se sert pour tenter d'imaginer un futur plausible et surprenant. Que ce soit dans les différentes races rencontrées, les différentes planètes visitées ou bien encore les technologies qu'on croise, on sent bien que ce que l'on découvre possède une certaine densité qui fait qu'il n'est pas qu'une simple toile en fond. On retrouve ainsi un peu l'esprit de cette époque où la conquête spatiale n'était qu'un rêve qu'on pouvait satisfaire à travers différents récits de frissons et d'actions aux mondes flamboyants, sauvages et dangereux. Il faut dire que l'auteur rend aussi son univers plus cohérent par un travail scientifique soigné, tout en restant accessible. Alors bien sûr la science a énormément évolué depuis les années 40, par conséquent les hypothèses d'époque ont bien changé, mais cela n'est en rien bloquant pour peu qu'on se laisse porter.

Concernant les personnages on se retrouve dans du très classique avec le Capitaine Futur, héros sans peur et sans reproches qui possède un sens de l'honneur poussé, ayant décidé de protéger l'univers du « Mal » qui lui a pris ses parents. Autour de lui gravite une équipé hétéroclite et surprenant avec un robot, un androïde et Simon Wright, génie dont on a, face à la maladie, transféré le cerveau dans une boîte qui le maintient envie indéfiniment. Il va ici faire face à l'Empereur de l'Espace aux motivations sombres et dangereuses. On trouve aussi quelques personnages féminins qui, même si elles sont loin d'être les pires clichés qui soient, manquent quand même de profondeurs et ne sont là que pour mettre en avant les héros. Oui c'est assez caricatural, et c'est un peu le reproche qu'on pourrait leur faire, ce côté un peu binaire et sans surprises, mais cela ne les empêche pas d'apporter chacun d'entre eux leur pierre à l'édifice de ce récit, d'offrir rebondissements et surprises. On y trouve aussi ce côté très optimiste, avec ce héros sûr de lui et qui ne se remet jamais franchement en question tant il parait imbattable et son combat est juste. Si je devais faire une comparaison (qui comme toute comparaison ne vaut pas grand-chose), il me fait un peu penser à la naissance des super-héros des comics, ces premiers tomes ou tout était clairement défini, avec une luette entre le bien et le mal. Cela pourra en déranger certains, de mon côté , le fait que le roman soit court (moins de 200 pages) a fait que cela ne m'a pas dérangé plus que cela, même si je ne nie pas que parfois j'ai souri devant certaines situations. Par contre dans un roman plus long, je pense que je me serai à force déconnecté d'eux.

Autre point intéressant selon moi, le récit nous offre quelques réflexions intéressantes, que ce soit sur la notion d'humanité et d'intelligence, principalement par les piques entre Otho et Grag, mais aussi par moment sur la notion de colonisation, d'égalité. Bien entendu il ne faut pas se leurrer, c'est fait de façon très simpliste pour éviter de casser le rythme du récit, mais ça fonctionne tout de même un minimum. On pourra aussi reprocher au récit une certaine linéarité et une conclusion sans surprise avec son happy-end, mais voilà ca colle parfaitement à ce genre de récits et n'est en rien bloquant je trouve. La plume de l'auteur est simple, efficace et percutante nous plongeant assez facilement dans son récit. Au final ce roman a rempli pleinement son rôle de simple divertissement et devrait plaire si vous cherchez un récit fun, sans temps mort, efficace et pleins de surprises ou si comme moi vous cherchez un petit moment de détente entre deux romans plus « imposants », alors je pense que cette aventure du Capitaine Futur devrait vous plaire.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Si vous aimez les récits d'aventures à l'ancienne ou on rigole parce que c'est très kitsch mais ou on apprécie tout de même l'intrigue, ce livre est pour vous.

Un nouvelle effrayante vient d'arriver : certains humains commencent à régresser et à se transformer en singes ! Capitaine futur est tout de suite envoyé sur Jupiter, la ou l'épidémie à commencer et il va avoir fort à faire ...


C'est sur qu'on est loin de la vrai Littérature avec un l'majuscule. le style est simple mais fluide.

Après nous avoir narré la naissance et les origines de Capitaine Futur, on part directement dans le vif du sujet. Comme tout pulp qui se respecte les événements s'enchaînent de chapitre en chapitre avec à chaque fois une grosse avancée. Pas le temps de s'ennuyer.
Mais pour autant on n'est pas dans l'action en permanence, il y a aussi une part d'infiltration, d'enquête et même de réflexion.

Bien sur je savais plus ou moins dans quoi je m'embarquais, mais des fois c'est difficile de vraiment se faire une idée précise de ce que ça va être. le seul livre du genre que j'ai lu récemment était un tome du Saint de Leslie Charteris (1928), et je dois dire que j'ai vraiment vu les similitudes que ça soit dans le rythme ou dans le personnage limite invincible quoi qu'il arrive. Mais pourtant L'empereur de l'espace a réussi la ou le Saint et Patricia avait échoué.

Il m'a offert une aventure variée et fun, ou les femmes ne sont pas toutes juste des accessoires. Bon certes il faut se mettre dans l'époque, on ne trouvera pas le genre d'héroïne actuelle, mais pour un livre du genre et de l'époque j'ai été agréablement surprise.

Un fois que j'ai réussi à accepter les pouvoirs super-scientifiques, et autres termes tout aussi kitsch, ainsi que le coté totalement invraisemblance et limite comique de la technologie imaginée. Je me suis mise dans l'ambiance et j'ai passé un bon moment en lisant ce livre.

En fait l'intrigue s'apparente limite à une enquête, certains personnages s'infiltrent dans la population tandis que d'autres font des recherches. Et au milieu on a bien sur le Capitaine, qui prend des risques et se met en premier ligne car c'est bien lui le Heros. Il a toujours la bonne idée au bon moment et de bons réflexes qui les sauvent tous.

Au final, oui c'est totalement dépassé dans les idées et les technologies imaginées, oui on est très loin du genre d'intrigue fouillée et complexe qu'on aime actuellement, mais pour un livre de son époque j'ai trouvé qu'il passait bien. Je me suis même bien prise au jeu sur la seconde moitié et je l'ai terminé sans aucun problème.
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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Un roman bien sympa.



Capitaine Flam tu n'es pas, de notre galaxie, mais du fond de la nuit…



Je ne sais pas trop qui je ne dois pas remercier pour avoir sans arrêt cette chanson en tête. Et je ne vous raconte pas lors de ma lecture ! Argh ! Donc toi, je ne te remercie pas !



Heureusement, le roman est très plaisant à lire. C'est léger avec une aventure pleine de rebondissements. L'ensemble est quand même un peu kitch, mais pour un pulp et pour quelque chose d'aussi vite, c'est normal. Et c'est aussi ça qui fait le charme du récit.



Alors, ça irritera certains, mais moi j'ai trouvé ça fun : Capitaine Futur est quand même le parfait Garry Sue (vous savez, le contraire de la « Mary Sue »). Il est ultra intelligent, il est super fort et souple, il est super gentil, il est beau… Bref, il est TOUT. Sa seule limite : sa condition humaine… C'est le superhéros, sans vrai super-pouvoir, par excellence, intègre et qui lutte contre le Mal !



L'univers est aussi très agréable. Alors oui, les planètes du système solaire ne sont pas habitables, on le sait. Mais cela n'enlève rien au charme de l'ensemble. En fait, c'est même plus sympa d'imaginer des civilisations sur les diverses planètes, que se dire qu'il n'y a rien comme dans pas mal de livres plus contemporains… mais hélas, on sait maintenant.



Bon, on ne va pas se mentir. le roman date des années 40. Niveau personnage féminin, c'est pas vraiment ça… La seule demoiselle du récit est un peu inutile, hormis pour être sauvé par le super Capitaine Futur… C'est l'époque… ça ne choque pas plus que ça, car on s'y attend. Ce n'est pas comme des récits plus actuels où les personnages féminins sont des cruches bonnes à sauver…



Une petite déception cependant.

En effet, dès le début du récit, nous découvrons les origines du Capitaine Futur. J'avoue que savoir son histoire m'a un peu chagriné, car on perd tout le mystère autour du personnage.



Bref, quoi qu'il en soit, j'ai passé un très bon moment de lecture, tranquille relaxe !



Je serais ravi de découvrir le second tome de cette série !
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