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3,21

sur 231 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Tout d'abord, je voudrais remercier les Editions Thélème et Babelio pour m'avoir envoyé la version audio de ce livre dans le cadre de la dernière action Masse Critique.

Grande première pour moi, je n'avais encore jamais testé l'expérience audio pour la "lecture" d'un roman et force est de constater que ceci n'est pas pour moi. Attention, je ne dis pas que le lecteur "Julien Allouf" est mauvais, que neni ! Bien au contraire, je trouve que sa voix est généralement bien posée et qu'il doit être agréable d'écouter sa lecture assis au coin du feu. Malheureusement cette expérience de lecture n'est pas faite pour moi, ne parvenant pas à maintenir ma concentration suffisamment longtemps pour suivre le récit. Au bout de plusieurs minutes, je ne me souviens déjà plus de ce qui a été lu.

Toutefois, afin de pouvoir remplir mon contrat moral avec Babelio, à savoir réaliser une critique de ce roman de Jim Harrison, je m'en suis procuré une version électronique. Et .... (roulements de tambour ....), contrairement à la plupart des personnes qui ont critiqué ce livre, je n'ai pas apprécié du tout celui-ci. Pourtant je me suis forcé car au bout de 20 pages j'avais déjà envie de m'arrêter, et je suis arrivé à 60 pages. Mais trop c'est trop, là je ne peux vraiment pas aller plus loin. Je ne trouve aucun plaisir à la lecture de ce livre.

J'ai l'impression de lire une succession d'idées qui n'ont aucun lien les unes avec les autres mises bout à bout .... un peu comme ma liste de courses chaque semaine ! de plus, pas une page sans parler de sexe ! Je ne suis pas puritain, loin de là mais j'estime que comme pour la violence, le sexe dans un roman doit avoir une utilité pour le récit. Sinon il n'a rien à y faire. Et ici, j'ai l'impression de lire une succession de pensées d'un obsédé sexuel.

Vous l'aurez donc compris, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je ne dis pas qu'il est mauvais, mais simplement qu'il n'est pas pour moi !

A vous donc de vous faire votre propre opinion maintenant.

PS1 : un de mes collègues est un grand adepte des livres audio. Je m'en vais donc lui offrir celui-ci afin qu'il serve à quelqu'un et en espérant qu'il lui plaise plus qu'à moi !

PS2 : Ce livre ne m'ayant pas apporter beaucoup de plaisir, je vais faire une première entorse à mon principe d'associer un jeu aux critiques de livres que je rédige en 2017.
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Un inspecteur à la retraite, âgé d'un peu plus d'une soixante d'années, ne vit que pour trois choses :
L'alcool, la pêche, et les relations sexuelles (avec de très jeunes femmes). Il saute sur tout ce qui bouge, boit beaucoup, et va quelquefois à la pêche. Pas une page où il ne « fait pas l'amour », si on peut parler « d'amour » dans ce livre.
Il s'achète un bungalow au Nord Michigan.
Une famille sévit depuis des années dans cette région, et sont les voisins proches de Sunderson.
Un à un, les membres de la famille Ames décèdent de façon tragique. Sunderson sait qu'il y a anguille sous roche.
Il nous fait part de ses états d'âme ainsi que de son regret de ne pas avoir su garder son épouse, qu'il aime toujours et qu'il voit souvent. Point barre. Rien de transcendant dans cette histoire. Et beaucoup de répétition.
C'est le premier livre que je lis de Jim Harrison. D'après tout ce que j'ai entendu dire, je m'attendais à autre chose. L'histoire se lit facilement, mais elle ne m'a pas emballé. Je m'attendais à un style du genre de Joseph Boyden « le chemin des âmes » ou encore Nicholas Ewans pour « l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux ». Mais non, rien de cela. Vraiment déçue.
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En tentant de ramener à la maison sa fille adoptive, et après un chantage plutôt dangereux, Sunderson vit une longue convalescence pour se remettre d'une agression qui lui a brisé le dos. Cet ancien flic largement porté sur la bouteille et toujours meurtri par son divorce ne veut pourtant que pêcher à la mouche et vivre tranquillement. Obsédé depuis toujours par les sept péchés capitaux, il sait qu'il est loin d'être exemplaire : il boit trop et il couche à l'envi. Après avoir acheté un chalet dans le Michigan, il rencontre la famille Ames qui est composée d'hommes très violents et de femmes plus ou moins martyrisées. Ils ont la violence dans le sang, ainsi que beaucoup trop d'alcool. Rapidement, de nombreux Ames meurent dans des circonstances brutales et suspectes. Il semble que quelqu'un essaie d'éliminer la famille. Sunderson noue des relations avec certains Ames et ne peut s'empêcher de reprendre du service. « Après avoir été inspecteur de police presque toute sa vie, il n'était pas étonnant qu'il fût obsédé par la violence et par une famille dont les membres se tabassaient et tabassaient les étrangers depuis si longtemps. » (p. 119) Sunderson a soudain le sentiment de devoir écrire sur la violence qui constitue à ses yeux le huitième péché mortel. C'est ainsi qu'il reprendra sa vie en main, qu'il mettra un terme à son alcoolisme et qu'il pourra renouer avec Diane, son ex-femme. « Il était obsédé par sa bite molle et par toute cette violence qui s'exerçait dans le monde. » (p. 242)

Parfois, il ne faut pas lire les quatrièmes de couverture. Parfois, il vaudrait mieux. Si je l'avais fait pour ce livre, j'aurais compris que Sunderson est un personnage récurrent de l'oeuvre de Jim Harrison, ce qui aurait expliqué les raccourcis, les choses dites à moitié et les ellipses. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus gênée. le plus gros problème, c'est que je n'ai pas compris les motivations de ce personnage imbibé jusqu'à la moelle et qui ressasse ses erreurs et ses remords en retombant sans cesse dans ses travers : le sexe et l'alcool. « C'est le péché mortel de la gourmandise qui l'incitait à boire encore et encore. Il ne pouvait pas incriminer le divorce, car son alcoolisme avait commencé bien avant et même constitué l'une des raisons du divorce. » (p. 29) Et que dire de la relation tellement malsaine qu'il entretient avec Mona, sa fille adoptive : il la reluquait chez les voisins quand elle était adolescente, avant de l'adopter avec son ex-femme, et il finit par coucher avec elle. « Si l'on pouvait pardonner à Marie-Madeleine d'être une putain, pourquoi d'autres devraient-ils mourir sous prétexte qu'ils lui avaient rendu visite ? » (p. 6) Par ailleurs, je ne crois pas à la fin idyllique : dans un parc parisien, il attend l'amour de sa vie, persuadé que tout va repartir sur des roulettes. Hélas, Sunderson a trop montré qu'il ne sait pas combattre ses démons.

Aurais-je compris ce roman si j'avais lu les précédents ? Sans aucun doute. L'aurais-je davantage apprécié ? Probablement pas.
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Je crois qu'il y a longtemps que je n'avais pas lu un livre que j'ai autant détesté. Et je suis allée jusqu'à la fin, si ce n'est pas du masochisme. Je commence à en avoir ma claque des écrivains masculins vieillissant qui se projettent dans des personnages tout aussi vieillissant que toutes les femmes, surtout les jeunes fort pourvues mamairement bizarrement, trouvent irrésistibles!
Et celui-ci passe la frontière du glauque pour entrer dans le sordide vu l'âge des demoiselles. Quant on pense que le personnage est censé être un flic à la retraite, qui a toujours détesté les histoires de femmes battues et d'enfants abusés et pour autant pas gêné de se taper une très jeune femme abusée par son oncle depuis qu'elle a treize ans...Et je ne vous parle pas de ses réflexions sur les péchés capitaux, qui sont censés transformé le laïus voyeur en littérature, où par exemple le personnage s'absout de la légalité cent pages après avoir fait chanter la mère du petit copain de sa fille adoptive pour cinquante mille dollars...Fille qu'il a ira jusqu'à se taper quand elle est malade et défoncée!

J'arrête là cette critique, j'ai déjà consacré bien trop de temps à ce torchon en le lisant jusqu'au bout.
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Tellement ennuyeux et racoleur que ma lecture doit s'arrêter à la moitié du livre. le personnage principal radote autant que l'auteur.
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De Jim Harrison, j'ai lu le très beau recueil de nouvelles "Légendes d'automne", c'est pourquoi j'avais hâte de relire cet auteur mais en essayant cette fois-ci un roman policier.
Aïe, énorme erreur, j'aurai dû rester sur ma bonne impression et ne pas me lancer dans la lecture d'un policier de Jim Harrison, car cela n'a rien avoir avec ses nouvelles.
Déjà, son personnage, l'inspecteur Sunderson, est récurrent, commencer par le dernier livre n'était peut-être pas la meilleure des idées mais qu'importe, s'il n'y avait que ça !
Sunderson est surtout un personnage hautement détestable, non pas qu'il soit antipathique mais il ne pense qu'au sexe, à manger, à pêcher, au sexe, à dormir, au sexe, à pécher, au sexe, à manger, bref c'est un homme vieillissant qui est pris du démon de midi car bien évidemment il ne s'intéresse qu'aux jeunes femmes, tout en cultivant le secret espoir de reconquérir Diane, son ex-femme, une vraie femme celle-là.
Mais en attendant ce sont des gamines qui l'intéressent, il mâte sa voisine faisant son yoga et pour couronner le tout il couche avec sa fille adoptive (qui auparavant était sa voisine qu'il mâtait).
Mais quel monsieur charmant, qu'est-ce qu'il a pu me dégoûter avec ses pensées malsaines et obsédantes.
Sunderson nourrit aussi une obsession pour la Bible, particulièrement sur les sept péchés capitaux, dans lesquels il se vautre allègrement et j'ai doucement envie de rire quand il songe à relire le Nouveau Testament histoire de tester sa foi : "Il se rappela distraitement qu'il avait l'intention de relire le Nouveau Testament pour voir s'il croyait encore à l'un de ces trucs sacrés qu'enfant il avait appris à l'église.".
Sinon comme il est à la retraite il décide d'acheter un chalet pour pêcher (et pécher !) à sa guise, évidemment il ne choisit rien de mieux que d'avoir pour voisin la famille Ames, à la terrible réputation : "Au cours de sa longue carrière d'inspecteur de police, Sunderson avait entendu qu'un certain nombre de familles de criminels vivaient dans les vastes étendues boisées de la Péninsule Nord, mais aucune n'avait plus mauvaise réputation que les Ames.".
Brusquement la famille Ames est décimée mais personne ne pleure les morts, pourtant Sunderson va enquêter.
Enfin, enquêter est un grand mot car il va prendre cela en dilettante comme ses parties de pêche, et c'est aussi ce que je reproche à Jim Harrison auteur de roman policier : il n'y a pas vraiment d'intrigue, pas de suspens, et ça finit en jus de boudin, bref aucun intérêt là-dedans.
J'ai eu envie plusieurs fois d'arrêter ma lecture, parce que je n'accrochais à rien dans ce roman, j'ai lu en diagonale certains passages et je suis arrivée au bout, mais quelle déception.
Alors une chose est sûre : je ne lirai certainement pas les autres romans de Jim Harrison mettant en scène Sunderson, je me contenterai de ses romans et nouvelles de nature writing.

"Péchés capitaux" fut une belle désolation littéraire, un scénario plat, un personnage repoussant par ses attitudes, il va me falloir vite oublier cet aspect littéraire de Jim Harrison dont si je n'avais pas lu "Légendes d'automne" j'abandonnerai purement et simplement la découverte.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Je ne suis pas arrivé au bout ! Vraiment, je ne comprends pas ce que l'on peut trouver à ce livre.
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